Besoin d'une correction de mon sujet
Cours gratuits > Forum > Apprendre le français || En basMessage de seiftn posté le 13-12-2016 à 21:20:56 (S | E | F)
SUJET: Pourquoi, selon vous, l'attachement aux objets et aux lieux qui rappellent le passé peut-il nous procurer un certain bonheur après le départ des personnes chères?
Pouvoir enterrer les souvenirs vécus avec un défunt n'est qu'un mensonge courant, un prétexte infructueux pour tenter d'alléger les douleurs du passé. En effet, l'individu s'attache encore plus à son bien-aimé, on peut alors se demander comment l'accrochage aux objets et aux lieux peut restituer le bonheur perdu avec le départ de cet individu.
Après le départ d'une personne chère, on continue à l'aimer et on refuse de l'oublier. En effet, ce refus est exprimé d'une part par un attachement à tout objet incarnant les traces de cette personne. On est tellement tiraillé, pris par la brûlante nostalgie, que l'on se fait de ces objets une sorte d'algésique capable d'établir un lien entre le présent et le passé heureux. Mais, hélas! Il y aura toujours quelque chose qui perturbera ce voyage vers le passé... Il s'agit bien évidemment de la mémoire humaine, cette faculté limitée par l'oubli. Par conséquent, on tourne à jamais dans un cercle vicieux, tout en espérant pouvoir revivre quelques petits instants de ce passé, en s'en approchant à chaque tentative mais, en adhérant toujours à un échec crucial destiné par la faiblesse de la nature humaine. Cet échec n'est en réalité que l'étincelle qui approfondit ce cramponnement. On pourrait ainsi reconnaître ce qu'apporte l'accrochage aux objets de bonheur, ce nutriment primordial pour la survie des âmes, grâce à l'omniprésence des images du passé.
D'autre part, un tel refus peut être exprimé à travers un attachement à un lieu capable bien évidemment de substituer le vide créé suite à la perte d'une personne chère. Si l'on analyse les choses de plus près, on trouve sans doute qu'un lieu ne se limite pas à un simple endroit, c'est au contraire tout un complexe de sentiments, de scènes et d'odeurs stimulant nos sens, nourrissant notre imagination et allouant ainsi un espace abondant aux souvenirs. On dirait qu'en visitant ce lieu, on est entièrement transporté hors de ce monde vers un autre qui est métaphysique, un autre monde parallèle de possibilités, offrant le plaisir d'aller plus loin avec les événements du passé, permettant de les reconstituer voire même les perfectionner. Un tel contact spirituel ne peut certainement que guérir les douleurs ressenties par le coeur, réduire ce manque et procurer donc de nouveau un bonheur vécu et perdu.
En définitive, l'attachement à tout ce qui nous rappelle une personne chère console en quelque sorte l'esprit de l'individu. Toutefois, toute forme exagérée de cet attachement peut plausiblement nous conduire à une autodestruction psychologique.
Réponse : Besoin d'une correction de mon sujet de gerondif, postée le 13-12-2016 à 22:49:57 (S | E)
Bonsoir.
Exprimer votre besoin de correction par le titre général ne remplace pas un bonjour ou un merci.
Algésique n'existe pas, analgésique si.
Sinon, les mots que vous employez sont corrects grammaticalement mais une fois le texte lu, il faut le relire pour essayer de comprendre.
Comment peut-on "adhérer" à un échec "destiné" (causé?) par la faiblesse de la nature humaine ?
Réponse : Besoin d'une correction de mon sujet de seiftn, postée le 14-12-2016 à 00:20:42 (S | E)
Salut,
Je m'excuse d'abord parce que j'étais vraiment pressé au moment de l'écriture du texte.
En utilisant "adhérer", j'ai voulu dire "finir par"
Quant à 'destiné', oui c'est 'causé'
Parfois j'utilise des mots hors de leurs contextes quand je perds ma concentration.
Merci!
Edit: Concernant votre dernière question; J'ai suivi une démarche logique: à chaque fois que la mémoire nous trahit (à cause de l'oubli), on perd ce fil conducteur qui nous permet de nous transporter au passé. Par conséquent, ce point faible (l'oubli) est un obstacle qui s'oppose face à chaque tentative.
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Modifié par seiftn le 14-12-2016 00:21
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Modifié par seiftn le 14-12-2016 00:28
Réponse : Besoin d'une correction de mon sujet de gerondif, postée le 14-12-2016 à 10:43:27 (S | E)
Bonjour.
(Sans vouloir vous brimer, je crois que "Salut" ne sera pas accepté par les modérateurs du site. On apprend à nos élèves qu'il vaut mieux dire "Excusez-moi" ou "Veuillez m'excuser", ce qui fait que c'est l'autre qui pardonne, plutôt que "Je m'excuse", où là c'est la personne elle-même qui s'auto-disculpe même si bien sûr, un "excusez-moi" est toujours bon à prendre )
Je comprends mieux votre texte ce matin, je devais être fatigué hier soir, mais vous dites quand même les choses de façon compliquée. Si j'ai bien compris, l'homme s'attache au souvenir du défunt mais c'est peine perdue à cause d'une mémoire faillible, mais l'attachement aux lieux et à ce qu'ils évoquent est plus bénéfique.
erreurs en bleu
Pouvoir enterrer les souvenirs vécus avec un défunt n'est qu'un mensonge courant (Vous voulez dire une illusion?), un prétexte infructueux ( existe-t-il des prétextes fructueux ? Je penserais plutôt à "une vaine tentative") pour tenter d'alléger les douleurs du passé. En effet, l'individu s'attache encore plus à son bien-aimé, on peut alors se demander comment l'accrochage (ça fait un peu wagon de chemin de fer, essayez le nom formé sur "attacher" qui a un sens au niveau des sentiments, à moins qu"accrochage" ne soit un terme de psychiatrie, au sens de "fixation sur") aux objets et aux lieux peut restituer le bonheur perdu avec le départ de cet individu.
Après le départ d'une personne chère, on continue à l'aimer et on refuse de l'oublier. En effet, ce refus est exprimé d'une part par un attachement à tout objet incarnant les traces de cette personne. On est tellement tiraillé, pris par la brûlante nostalgie, que l'on se fait de (transformer, prendre pour) ces objets une sorte d'algésique capable d'établir un lien entre le présent et le passé heureux. Mais, hélas! Il y aura toujours quelque chose qui perturbera ce voyage vers le passé... Il s'agit bien évidemment de la mémoire humaine, cette faculté limitée par l'oubli. Par conséquent, on tourne à jamais dans un cercle vicieux, tout en espérant pouvoir revivre quelques petits instants de ce passé, en s'en approchant à chaque tentative (ce serait plus facile de continuer avec "pour finir par, en reprenant le verbe que vous m'avez fourni) mais, en adhérant toujours à un échec crucial destiné par la faiblesse de la nature humaine. Cet échec n'est en réalité que l'étincelle qui approfondit ce cramponnement. On pourrait ainsi reconnaître ce qu'apporte l'accrochage aux objets de bonheur, ce nutriment primordial pour la survie des âmes, grâce à l'omniprésence des images du passé.
D'autre part, un tel refus peut être exprimé à travers un attachement à un lieu capable bien évidemment de substituer le vide(construction, x se substitue à y) créé suite à la perte d'une personne chère. Si l'on analyse les choses de plus près, on trouve sans doute qu'un lieu ne se limite pas à un simple endroit, c'est au contraire tout un complexe de sentiments, de scènes et d'odeurs stimulant nos sens, nourrissant notre imagination et allouant ainsi un espace abondant aux souvenirs. On dirait qu'en visitant ce lieu, on est entièrement transporté hors de ce monde vers un autre qui est métaphysique, un autre monde parallèle de possibilités, (j'aurais simplifié votre phrase ainsi: hors de ce monde réel vers un autre monde métaphysique, un parallèle de possibilités),offrant le plaisir d'aller plus loin avec les événements du passé, permettant de les reconstituer voire même les perfectionner. Un tel contact spirituel ne peut certainement que guérir les douleurs ressenties par le cœur, réduire ce manque et procurer donc de nouveau un bonheur vécu et perdu.
En définitive, l'attachement à tout ce qui nous rappelle une personne chère console en quelque sorte l'esprit de l'individu. Toutefois, toute forme exagérée de cet attachement peut plausiblement nous conduire à une autodestruction psychologique.
Vous pouvez reposter votre texte corrigé ou modifié.
Réponse : Besoin d'une correction de mon sujet de seiftn, postée le 14-12-2016 à 14:52:50 (S | E)
Bonjour.
( Tout d'abord, vous avez certainement raison quand vous critiquez la façon dont je publie mes réponses et j'accepte avec plaisir toute critique constructive de votre part )
L'un de mes plus gros soucis c'est de trouver les bons termes aux bons moments. En d'autres termes, parfois, je cherche longtemps un mot qui doit exprimer mes idées mais je ne le trouve pas, du coup je suis obligé à avoir recours recours à une autre expression qui me parait proche du sens cherché. Tel est l'exemple de " en adhérant toujours à un échec crucial destiné.. ", ici, j'ai utilisé 'adhérer' comme alternative à 'finir par' parce que j'ai senti de la lourdeur dans 'finir par' et je n'ai pas trouvé un équivalent à cette expression.
De meme, quant à 'l'accrochage', j'ai employé ce mot par peur de tomber dans la répétition du mot 'attachement'.
Je pense que mon vocabulaire est pauvre, j'aime la lecture mais je ne trouve meme pas le temps pour les loisirs, on étudie 7 heures en moyenne par jour du Lundi au Samedi, et franchement c'est un rythme infernal.
Passons maintenant au contenu du texte. Je trouve parfois des difficultés à exprimer mes idées, et d'ailleurs c'est pour cette raison que vous n'avez pas bien saisi mon premier argument. En fait, j'ai voulu dire que c'est grace à l'oubli que l'homme s'attache encore plus aux souvenirs dans sa lutte pour procurer le bonheur du passé ( A chaque fois qu'il perd le lien avec le passé, il se fortifie et devient plus déterminé à gagner cette lutte et donc de plus en plus proche du vrai bonheur). Ceci ne veut pas dire que l'attachement aux lieux est plus bénéfique, sinon mon premier argument serait invalide et ne répondrait plus à la question demandée.
Mon essai:
Pouvoir enterrer les souvenirs vécus avec un défunt n'est qu'une illusion, une vaine tentative pour tenter d'alléger les douleurs du passé. En effet, l'individu s'attache encore plus à son bien-aimé, on peut alors se demander comment l'attachement aux objets et aux lieux peut restituer le bonheur perdu avec le départ de cet individu.
Après le départ d'une personne chère, on continue à l'aimer et on refuse de l'oublier. En effet, ce refus est exprimé d'une part par un attachement à tout objet incarnant les traces de cette personne. On est tellement tiraillé, pris par la brûlante nostalgie, que l'on prend ces objets pour une sorte d'analgésique capable d'établir un lien entre le présent et le passé heureux. Mais, hélas! Il y aura toujours quelque chose qui perturbera ce voyage vers le passé... Il s'agit bien évidemment de la mémoire humaine, cette faculté limitée par l'oubli. Par conséquent, on tourne à jamais dans un cercle vicieux, tout en espérant pouvoir revivre quelques petits instants de ce passé, en s'en approchant à chaque tentative pour finir par un échec crucial destiné par la faiblesse de la nature humaine. Cet échec n'est en réalité que l'étincelle qui approfondit ce cramponnement. On pourrait ainsi reconnaître ce qu'apporte l'attachement aux objets de bonheur, ce nutriment primordial pour la survie des âmes, grâce à l'omniprésence des images du passé.
D'autre part, un tel refus peut être exprimé à travers un attachement à un lieu capable bien évidemment de se substituer au vide créé suite à la perte d'une personne chère. Si l'on analyse les choses de plus près, on trouve sans doute qu'un lieu ne se limite pas à un simple endroit, c'est au contraire tout un complexe de sentiments, de scènes et d'odeurs stimulant nos sens, nourrissant notre imagination et allouant ainsi un espace abondant aux souvenirs. On dirait qu'en visitant ce lieu, on est entièrement transporté hors de ce monde réel vers un autre monde métaphysique, un parallèle de possibilités, offrant le plaisir d'aller plus loin avec les événements du passé, permettant de les reconstituer voire même les perfectionner. Un tel contact spirituel ne peut certainement que guérir les douleurs ressenties par le cœur, réduire ce manque et procurer donc de nouveau un bonheur vécu et perdu.
En définitive, l'attachement à tout ce qui nous rappelle une personne chère console en quelque sorte l'esprit de l'individu. Toutefois, toute forme exagérée de cet attachement peut plausiblement nous conduire à une autodestruction psychologique.
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Modifié par seiftn le 14-12-2016 14:53
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Réponse : Besoin d'une correction de mon sujet de gerondif, postée le 14-12-2016 à 16:39:36 (S | E)
Bonjour,
Pouvoir (Plutôt Croire qu'on peut) enterrer les souvenirs vécus avec un défunt n'est qu'une illusion, une vaine tentative pour tenter d'alléger les douleurs du passé. En effet, l'individu (le mot individu fait un peu "fiche de police", "la personne" serait plus courant et plus doux) s'attache encore plus à son bien-aimé (le bien-aimé a un féminin, la bien-aimée, alors que "l'être cher" va pour les deux), on peut alors se demander comment l'attachement aux objets et aux lieux peut restituer le bonheur perdu avec le départ de cet individu.
Après le départ d'une personne chère, on continue à l'aimer et on refuse de l'oublier. En effet, ce refus est exprimé d'une part par un attachement à (une fixation sur) tout objet incarnant les traces de cette personne. On est tellement tiraillé, pris par la brûlante nostalgie, que l'on prend ces objets pour une sorte d'analgésique capable d'établir un lien entre le présent et le passé heureux. Mais, hélas! Il y aura toujours quelque chose qui perturbera ce voyage vers le passé... Il s'agit bien évidemment de la mémoire humaine, cette faculté limitée par l'oubli. Par conséquent, on tourne à jamais dans un cercle vicieux, tout en espérant pouvoir revivre quelques petits instants de ce passé, en s'en approchant à chaque tentative pour finir par un échec crucial destiné par la faiblesse de la nature humaine. Cet échec n'est en réalité que l'étincelle qui approfondit ce cramponnement. On pourrait ainsi reconnaître ce qu'apporte l'attachement aux objets de bonheur, ce nutriment primordial pour la survie des âmes, grâce à l'omniprésence des images du passé.
D'autre part, un tel refus peut être exprimé à travers un attachement à un lieu capable bien évidemment de se substituer au vide créé suite à la perte d'une personne chère. Si l'on analyse les choses de plus près, on trouve sans doute qu'un lieu ne se limite pas à un simple endroit, c'est au contraire tout un complexe de sentiments, de scènes et d'odeurs stimulant nos sens, nourrissant notre imagination et allouant ainsi un espace abondant aux souvenirs. On dirait qu'en visitant ce lieu, on est entièrement transporté hors de ce monde réel vers un autre monde métaphysique, un parallèle de possibilités, offrant le plaisir d'aller plus loin avec les événements du passé, permettant de les reconstituer voire même les perfectionner. Un tel contact spirituel ne peut certainement que guérir les douleurs ressenties par le cœur, réduire ce manque et procurer donc de nouveau un bonheur vécu et perdu.
En définitive, l'attachement à tout ce qui nous rappelle une personne chère console en quelque sorte l'esprit de l'individu. Toutefois, toute forme exagérée de cet attachement peut plausiblement nous conduire à une autodestruction psychologique.
Réponse : Besoin d'une correction de mon sujet de seiftn, postée le 14-12-2016 à 19:06:19 (S | E)
Bonjour.
Croire qu'on peut enterrer les souvenirs vécus avec un défunt n'est qu'une illusion, une vaine tentative pour tenter d'alléger les douleurs du passé. En effet, la personne s'attache encore plus à un être qui lui est cher, on peut alors se demander comment l'attachement aux objets et aux lieux peut restituer le bonheur perdu avec le départ de cet être.
Après le départ d'une personne chère, on continue à l'aimer et on refuse de l'oublier. En effet, ce refus est exprimé d'une part par une fixation tout objet incarnant les traces de cette personne. On est tellement tiraillé, pris par la brûlante nostalgie, que l'on prend ces objets pour une sorte d'analgésique capable d'établir un lien entre le présent et le passé heureux. Mais, hélas! Il y aura toujours quelque chose qui perturbera ce voyage vers le passé... Il s'agit bien évidemment de la mémoire humaine, cette faculté limitée par l'oubli. Par conséquent, on tourne à jamais dans un cercle vicieux, tout en espérant pouvoir revivre quelques petits instants de ce passé, en s'en approchant à chaque tentative pour finir par un échec crucial imposé par la faiblesse de la nature humaine. Cet échec n'est en réalité que l'étincelle qui approfondit ce cramponnement. On pourrait ainsi reconnaître ce qu'apporte l'attachement aux objets de bonheur, ce nutriment primordial pour la survie des âmes, grâce à l'omniprésence des images du passé.
D'autre part, un tel refus peut être exprimé à travers un attachement à un lieu capable bien évidemment de se substituer au vide créé suite à la perte d'une personne chère. Si l'on analyse les choses de plus près, on trouve sans doute qu'un lieu ne se limite pas à un simple endroit, c'est au contraire tout un complexe de sentiments, de scènes et d'odeurs stimulant nos sens, nourrissant notre imagination et allouant ainsi un espace abondant aux souvenirs. On dirait qu'en visitant ce lieu, on est entièrement transporté hors de ce monde réel vers un autre monde métaphysique, un parallèle de possibilités, offrant le plaisir d'aller plus loin avec les événements du passé, permettant de les reconstituer voire même les perfectionner. Un tel contact spirituel ne peut certainement que guérir les douleurs ressenties par le cœur, réduire ce manque et procurer donc de nouveau un bonheur vécu et perdu.
En définitive, l'attachement à tout ce qui nous rappelle une personne chère console en quelque sorte l'esprit de l'individu. Toutefois, toute forme exagérée de cet attachement peut plausiblement nous conduire à une autodestruction psychologique.
Merci encore une fois, c'est devenu plus compréhensible après toutes ces corrections.
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Modifié par seiftn le 14-12-2016 19:06
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Modifié par seiftn le 14-12-2016 22:19
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