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    Question corpus

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    Question corpus
    Message de marianne99 posté le 20-01-2016 à 12:47:46 (S | E | F)
    Bonjour, ma prof de français nous a donné 2 question de corpus dévellopé à faire pendant les vacances mais j'avoue avoir un peu de mal je suis pas très forte en français :-/
    1ere question: comment ces 3 textes dénoncent-ils la misère social?
    2eme question: Lequel de ces 3 textes vous parait-il le plus efficace pour cette dénonciation?
    Les 3 textes: -Jean de la Fontaine, Fables, La vieille et les deux servantes (Lien internet

    -Victor Hugo, Discours sur la misère (Lien internet
    : à partir de "eh bien messieurs" jusqu'au derniers vers mais sans la dernière parenthèse)
    -Jacques Prévert, Histoires, La grasse matinée (Lien internet

    J'ai fais l'analyse des 3 textes mais j'arrive pas à les mettre en commum à faire un plan merci d'avance pour tout aide


    Réponse: Question corpus de marianne99, postée le 20-01-2016 à 12:49:24 (S | E)
    Analyse texte 1:

    Récit vif, par l’alternance de l’alexandrin et de l’octosyllabe, rythmé par des anaphores : « Dès que » (vers 6 et 10), « Point de » (deux fois au vers 9).
    comparaison aux Parques (« sœurs filandières ») aux vers 2-3 → habilité des servantes à filer
    Les références mythologiques (Parques, « Thétis chassait Phébus » au vers 6, « Aurore » au vers 10) ont une fonction poétique
    Le narrateur s’emploie à décrire la misère, le travail acharné des servantes.
    expression proverbiale « Deçà, delà, vous en aurez » (vers 8) : octosyllabe → préparer à l’épuisement des servantes
    indicateurs temporels (en début de vers) : « dès que » (vers 6), « aussitôt » (vers 12) → souligne l’empressement de la vieille à mettre ses servantes au travail
    La vieille est une caricature, sa description est péjorative : adjectifs péjoratifs « misérable » (vers 12) → situation sociale et culpabilité, « crasseux et détestable » (vers 13)
    Elle ne semble vivre que pour exploiter ses employées : verbes d’action : « s’affublait » (vers 13), « allumait », « courait » (vers 14)
    comparaison à un lutin au vers 25 → registre comique
    détresse et épuisement des servantes → registre pathétique
    compassion : « les deux pauvres servantes » (vers 16), « notre couple » (vers 23), interventions du narrateur dans la description de la vieille
    lassitude des servantes : « dormaient » (vers 16), « entr’ouvrait un œil », « étendait » (vers 17) → exténuation, besoin de sommeil
    Cet épuisement physique est mis en valeur par la répétition de « tout » au vers 15 et l’enjambement sur le vers suivant avec le verbe « Dormaient ».
    L’hémistiche « Tourets entraient en jeu, fuseaux étaient tirés » au vers 7 avec la personnification des « Tourets » montre que les servantes sont confondues avec leurs outils.
    renversement de situation → ironie du sort
    comique de situation : stratagème des servantes pour assassiner un coq
    mélange des registres pathétique et comique
    Le meurtre du « réveille-matin » (vers 21), qui accélère le dramatique, et le comique de situation qui suit offrent un dénouement ironique.
    La morale se présente comme un élément conclu (« C’est ainsi » au vers 26). A partir de l’exemple raconté dans le « Corps » de la fable, La Fontaine induit une leçon universelle, comme le montre l’utilisation du pronom « on » et du présent de vérité générale, en s’appuyant sur une expression proverbiale (aller de Charybde en Scylla).



    Réponse: Question corpus de marianne99, postée le 20-01-2016 à 12:50:43 (S | E)
    Analyse texte 2:
    Dès le vers 52 : présentation d’un fait divers (ton journalistique) « un homme a été égorgé » à ton + lourd, + tragique
    Vers 54 on apprend que l’assassin est le vagabond : « 2 francs, café crème ». La somme met en évidence l’acte vital de l’homme miséreux.Dans son discours, l'écrivain emploie les champs lexicaux de la tristessse et de la douleur: "mon dieu" (l.13), "tristes" (l.13), "malheureux" (l.23), "désespère" (l.36), "guérir le mal" (l.16), "mort de faim" (l.25), "douloureux" (l.26), 'le peuple souffre" (l.35), "meurt de faim" (l.38), "souffrance publique (l.41).
    anaphore du mot "misère" pour démontrer l'ampleur de la misère qui à cette époque est très importante.
    ponctuation très présente: exclamatives et interrogatives (l.6,11,12,16,26,28,30,33,34,35,36,36,38,40,41,43 et 47)
    Victor répète son message inlassablement pour bien le faire passer
    En énumérant "des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants" (l.19) cherche à toucher la sensibilité du plus grand nombre de personnes dans l'assemblée.
    Chaque paragraphe à sa fonction, il met en place un système d'argumentation simple.
    Le but de ce discours est de convaincre l'assemblée concernant la situation de misère en France pour cela il emploie des procédés efficaces tels que l'anaphore du moit "misère" ou l'agencement des paragraphes: d'abord les faits ensuite les conséquences "Voici donc ces faits" (l.19) "voilà un fait. En voici d'autres" (l.25-26), cette argumentation est basée sur le concret.
    registre pathétique pour montrer la misére en France à l'époque
    l'anaphore et l'opposition "je ne dis pas", "je dis" (l.10 et 11), cette insistance traduit la triste réalité
    registre polémique pour montrer la nécessité de réagir
    parralélisme "Voilà pourquoi je suis pénétré, voilà pourquoi je voudrais pénétrer" (l.39), "n'ayant pour lits,, n'ayant pour couvertures" (l.22) pour faire passer son message.
    l’analogie « La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître comme la lèpre a disparu. » (l.5) cherche à rassurer les gens présents à l’assemblée que la misère n’est pas quelque chose de fatal et qu’il n’est pas trop tard pour la détruire.
    gradations telles que « je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire » (l.4) et « n’ayant pour lits, n’ayant pour couvertures, j’ai presque dit pour vêtements » (l.20) et à l’aide de nombreuses phrases interrogatives et affirmatives (l.6, 11, 12, 16, 26, 28, 30, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 40, 41, 43 et 47) essaye de choquer, de provoquer et même de révolter les gens présents dans la salle afin que ceux-ci réagissent à ses propos
    parenthèses comme « (Réclamation-Violentes dénégations à droite.) » (l.2), « (Nouveaux murmures à droite) » (l.4), « (Oui ! oui ! à gauche) » (l.6) l’auteur montre la distinction, au début du texte, entre le parti de droite et le parti de gauche, qui, au fur et à mesure du texte disparaît « (Sensation universelle) » (l.8), « (très bien !) » (l.16), « (Sensation) » (l.28), « (Sensation prolongée) » (l.33), « (Très bien ! très ! Vive et unanime adhésion) » (l.35), « (Acclamation) », « (C’est vrai ! c’est vrai !) » (l.46) et « (Mouvement prolongé sur tous les bans) » (l.17), même si d’entrée, la droite s’oppose à la gauche, celle-ci ne peut pas nier les faits énoncés par Victor Hugo et finit par être du même avis que son parti adverse
    présence de la 1ere personne du singulier qui montre son implication



    Réponse: Question corpus de marianne99, postée le 20-01-2016 à 12:51:20 (S | E)
    Analyse texte 3:
    Le poème s’ouvre sur la formule : « Il est terrible » répétée deux fois au début du poème (v. 1 et 3) et deux fois à la fin (v.60 et 63). Il place d’emblée le lecteur dans une tonalité compassionnelle avec cet homme qui a faim et qui n’en peut plus.
    Prévert montre la logique qui organise la société et qui rend inaccessible à l’homme affamé de se nourrir
    Il a recours à la figure de style ? qui consiste à reprendre le dernier mot d’un vers et de le reprendre en début de vers prochain afin de marquer la liaison entre les deux: "poissons morts protégés par les boîtes/ boîtes protégées par les vitres/vitres protégées par les flics/flics" (l.35 à 38)
    Mise en scène d’un homme misérable dont on ne connaît pas l’identité : « il », « la tète de l’homme », vers 6 « il a faim ».
    Il ère dans la ville : de « potin » à « bistro » vers 40
    Prévert veut nous faire partager le souffrance de l’homme : qu’on pénètre dans ces pensées.
    L’histoire est racontée à travers le point de vue de l’homme
    Répétition de « terrible » = mot dure. Prévert veut faire partager la souffrance de l’homme à ses lecteurs.
    Répétition « 3 nuits », « 3 jours »à souffrance qui persiste.
    La nourriture donne envie, devient une obsession : champ lexical de la nourriture « l’œuf dur (v.2), « une tête de veau » (v. 16), « cafés crèmes et croissants chauds » (v.41), « sardines à manger » (v. 46), « œuf dur café-crème » (v. 47), « deux tartines beurrées » (v. 58)
    Jeux de mots renforce le coté tragique : « café crème » à « café crime arrosé de sang ». Il annonce le crime.
    Répétition de « tête » : « le monde se paye sa tête »
    Les sonorités en R montrent la colère du vagabond vis-à-vis du système de la société : vers 21 « il grince des dents ».
    Le parallélisme de construction entre le vers 1 et 60 montre la misère comme un cercle vicieux, il n’y a pas de solution.
    Vers 47 à 51 : changement de ton

    Présentation d’une société de consommation : vers 34 il y a une accumulation.



    Réponse: Question corpus de jij33, postée le 20-01-2016 à 14:06:38 (S | E)
    Bonjour
    Notre rôle se limite à donner des indications de correction concernant uniquement l'orthographe et la grammaire, mais nous ne touchons pas au contenu. Je n'ai pas l'impression que ce soit ce que vous demandez... Ce site permet l'apprentissage du français mais ne fournit pas d'aide personnalisée aux devoirs.





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