Correction - production écrite
Cours gratuits > Forum > Apprendre le français || En basMessage de fhzs1200 posté le 02-06-2015 à 12:52:46 (S | E | F)
Bonjour/Bonsoir, l'examen de fin d'année approche de plus en plus, et en terme de préparation, je voudrais bien que vous me corrigiez ce petit texte argumentatif que j'aie écrit et merci d'avance. Voici le sujet :
Pensez-vous que les exécutions publiques peuvent donner l’exemple pour réduire le nombre de crimes dans la société ?
Rédigez un texte dans lequel vous présenterez votre point de vue justifié par des arguments.
Et voici mon texte :
L'exécution publique était depuis toujours la manière la plus propice pour exécuter les criminels. Ce phénomène, qui est aussi ancien que l'homme même, a toujours élevé le commérage, et entre l'accepter et le dénoncer, on est confus. Alors peut-on vraiment dire que l'exécution publique sur les places et préaux, est une nécessité ?
Certains individus annoncent leur agrément avec l'exécution publique et défendent leur attitude par une multitude d'arguments. Pour les uns, exécuter publiquement un condamné à mort est la meilleure des façons pour donner l'exemple et invétérer la peur et l'effroi dans le coeur de la populace. Alors que pour d'autres, la réduction du nombre de crimes dans la société ne pourrait voir le jour qu'avec les exécutions publiques, et ceci est pour eux un avantage indéniable. Les partisans de cette idée prétextent leur adoption par l'exemple du califat islamique où la sûreté régner et où la plupart des exécutions étaient publiques.
Néanmoins, aucune de ces personnes n'a goûtée à l'amertume de ce fait. Le pauvre condamné est posé face à une double souffrance, d'une part l'idée d'exécution qui hante ses nuits et lui cause une angoisse indicible, et d'autre part la réalité terrible qu'il soit exécuter devant une foule assoiffée de sang qui le méprisera et le damnera. De plus, après sa mort, sa malheureuse famille sera désormais susceptible au rejet de la société et ainsi l'avenir de plusieurs personnes sera détruit alors qu'on pouvait si facilement les préserver de ce malheur. Dernièrement un condamné à mort été exécuté dans une place publique en Iran, le lendemain de son exécution, sa maison, le seul refuge de sa famille, a été retrouvée brûler.
En somme, l'exécution publique n'est qu'un acte excentrique, elle ne contribue ni à la réduction de la criminalité ni à la moralisation des criminels et concourt encore plus au malheur de toute une famille et c'est pour ces raisons qu'elle devrait être abolie.
Voilà, Merci à vous encore une fois.
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Modifié par fhzs1200 le 02-06-2015 12:53
Réponse: Correction - production écrite de alienor64, postée le 02-06-2015 à 15:02:50 (S | E)
Bonjour Fhgz1200
L'exécution publique était depuis toujours la manière la plus propice(est-ce le bon mot ?) pour exécuter('exécution/ exécuter' : répétition ; changez l'un ou l'autre de ces deux mots) les criminels. Ce phénomène, qui est aussi ancien que l'homme même(à enlever), a toujours élevé(autre participe ; celui-ci n'a pas de sens, ici) le commérage(mieux : pluriel), et entre l'accepter et le dénoncer, on est confus. Alors peut-on vraiment dire que l'exécution publique sur les places et préaux,(enlevez la virgule) est une nécessité ?
Certains individus annoncent leur agrément( expression qui peut être formulé plus simplement : 'déclarer son accord'/ 'approuver', à conjuguer) avec l'exécution publique et défendent leur attitude ( ou 'point de vue') par une multitude d'arguments. Pour les uns, exécuter publiquement un condamné à mort est la meilleure des façons pour donner l'exemple et invétérer(ce verbe ne veut rien dire ! Il s'emploie à la forme pronominale mais ici, il n'a aucun sens) la peur et l'effroi dans le coeur de la populace( autre mot ; 'populace' est à connotation péjorative).(enlevez ce point, la phrase continue) Alors que pour d'autres, la réduction du nombre de crimes dans la société ne pourrait voir le jour qu'avec les exécutions publiques, et ceci(autre pronom démonstratif car 'ceci' indique ce qui va être dit) est pour eux un avantage indéniable. Les partisans de cette idée prétextent leur adoption par l'exemple du califat islamique où la sûreté('sûreté' ou 'sécurité'?) régner(conjuguez ce verbe à l'imparfait) et où la plupart des exécutions étaient publiques.
Néanmoins, aucune de ces personnes n'a goûtée(erreur : voir accord des participes passés avec l'auxiliaire 'avoir') à l'amertume de ce fait. Le pauvre condamné est posé(autre mot) face à une double souffrance,(autre ponctuation plus prononcée que la virgule) d'une part l'idée d'exécution qui hante ses nuits et lui cause une angoisse indicible, et d'autre part la réalité terrible qu'il soit exécuter(participe passé) devant une foule assoiffée de sang qui le méprisera et le damnera. De plus, après sa mort, sa malheureuse famille sera désormais susceptible au(erreur ; préposition ) rejet de la société et ainsi(virgule) l'avenir de plusieurs personnes sera détruit alors qu'on pouvait si facilement les préserver de ce malheur. Dernièrement (virgule)un condamné à mort été exécuté( il manque l'auxiliaire devant 'été') dans une place publique en Iran,(autre ponctuation : point) le lendemain de son exécution, sa maison, le seul refuge de sa famille, a été retrouvée brûler(erreur : pourquoi cet infinitif ? C'est un adjectif).
En somme, l'exécution publique n'est qu'un acte excentrique,(autre ponctuation : point-virgule) elle ne contribue ni à la réduction de la criminalité ni à la moralisation des criminels et concourt encore plus au malheur de toute une famille et(à enlever pour commencer une nouvelle phrase) c'est pour ces raisons qu'elle devrait être abolie.
Bonne journée !
Réponse: Correction - production écrite de fhzs1200, postée le 02-06-2015 à 17:53:12 (S | E)
Merci beaucoup pour votre aide, voici mon texte après que je l'aie corrigé :
L'exécution publique était depuis toujours la manière la plus fréquente pour tuer les criminels. Ce phénomène, qui est aussi ancien que l'homme, a toujours créé les commérages, et entre l'accepter et le dénoncer, on est confus. Alors peut-on vraiment dire que l'exécution publique sur les places et préaux est une nécessité ?
Certains individus déclarent leur accord avec l'exécution publique et défendent leur point de vue par une multitude d'arguments. Pour les uns, exécuter publiquement un condamné à mort est la meilleure des façons pour donner l'exemple et enraciner la peur et l'effroi dans le coeur du peuple, alors que pour d'autres, la réduction du nombre de crimes dans la société ne pourrait voir le jour qu'avec les exécutions publiques, et cela est pour eux un avantage indéniable. Les partisans de cette idée prétextent leur adoption par l'exemple du califat islamique où la sécurité régnait et où la plupart des exécutions étaient publiques.
Néanmoins, aucune de ces personnes n'a goûté à l'amertume de ce fait. Le pauvre condamné est face à une double souffrance; d'une part l'idée d'exécution qui hante ses nuits et lui cause une angoisse indicible, et d'autre part la réalité terrible qu'il soit exécuté devant une foule assoiffée de sang qui le méprisera et le damnera. De plus, après sa mort, sa malheureuse famille sera désormais susceptible d'être rejeté par la société et ainsi, l'avenir de plusieurs personnes sera détruit alors qu'on pouvait si facilement les préserver de ce malheur. Dernièrement un condamné à mort a été exécuté dans une place publique en Iran. Le lendemain de son exécution, sa maison, le seul refuge de sa famille, a été retrouvée brûlée.
En somme, l'exécution publique n'est qu'un acte excentrique; elle ne contribue ni à la réduction de la criminalité ni à la moralisation des criminels et concourt encore plus au malheur de toute une famille. C'est pour ces raisons qu'elle devrait être abolie.
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Modifié par fhzs1200 le 02-06-2015 17:56
Réponse: Correction - production écrite de alienor64, postée le 02-06-2015 à 19:29:08 (S | E)
Bonsoir Fhgsz1200
Votre exposé est intéressant.
L'exécution publique(ici, pour plus de précision, ajoutez : 'de la peine capitale' ou encore 'des condamnés à mort') était depuis toujours la manière la plus fréquente pour tuer les criminels. Ce phénomène(autre mot ; c'est davantage une pratique, un procédé qu'un phénomène), qui est aussi ancien que l'homme, a toujours créé les(article indéfini) commérages, et entre l'accepter et le dénoncer, on est confus. Alors(virgule) peut-on vraiment dire que l'exécution publique sur les places et préaux est une nécessité ?
Certains individus déclarent leur accord avec l'exécution publique et défendent leur point de vue par une multitude d'arguments. Pour les uns, exécuter publiquement un condamné à mort est la meilleure des façons pour donner l'exemple et enraciner la peur et l'effroi dans le coeur du peuple(oui ! c'est bien mieux que 'populace' !), alors que pour d'autres, la réduction du nombre de crimes dans la société ne pourrait voir le jour qu'avec les exécutions publiques, et cela est pour eux un avantage indéniable. Les partisans de cette idée prétextent leur adoption par l'exemple du califat islamique où la sécurité régnait et où la plupart des exécutions étaient publiques.
Néanmoins, aucune de ces personnes n'a goûté à l'amertume de ce fait( autre mot plus adapté au contexte) . Le pauvre condamné est face à une double souffrance; d'une part l'idée d'exécution qui hante ses nuits et lui cause une angoisse indicible, et d'autre part la réalité terrible qu'il soit(c'est une réalité : indicatif et futur) exécuté devant une foule assoiffée de sang qui le méprisera et le damnera. De plus, après sa mort, sa malheureuse famille sera désormais susceptible d'être rejeté(accord) par la société et ainsi, l'avenir de plusieurs personnes sera détruit alors qu'on pouvait si facilement les préserver de ce malheur. Dernièrement un condamné à mort a été exécuté dans(autre préposition) une place publique en Iran. Le lendemain de son exécution, sa maison, le seul refuge de sa famille, a été retrouvée brûlée.
En somme, l'exécution publique n'est qu'un acte excentrique(autre qualificatif pour cette sorte de pratique); elle ne contribue ni à la réduction de la criminalité ni à la moralisation des criminels et concourt encore plus au malheur de toute une famille. C'est pour ces raisons qu'elle devrait être abolie.
Bonne soirée !
Réponse: Correction - production écrite de fhzs1200, postée le 03-06-2015 à 13:01:22 (S | E)
Je vous remercie encore pour votre aide
L'exécution publique des condamnés à mort était depuis toujours la manière la plus fréquente pour tuer les criminels. cette pratique, qui est aussi ancienne que l'homme, a toujours créé commérages, et entre l'accepter et le dénoncer, on est confus. Alors, peut-on vraiment dire que l'exécution publique sur les places et préaux est une nécessité ?
Certains individus déclarent leur accord avec l'exécution publique et défendent leur point de vue par une multitude d'arguments. Pour les uns, exécuter publiquement un condamné à mort est la meilleure des façons pour donner l'exemple et enraciner la peur et l'effroi dans le cœur du peuple(oui ! c'est bien mieux que 'populace' !), alors que pour d'autres, la réduction du nombre de crimes dans la société ne pourrait voir le jour qu'avec les exécutions publiques, et cela est pour eux un avantage indéniable. Les partisans de cette idée prétextent leur adoption par l'exemple du califat islamique où la sécurité régnait et où la plupart des exécutions étaient publiques.
Néanmoins, aucune de ces personnes n'a goûté à l'amertume de cette pratique. Le pauvre condamné est face à une double souffrance; d'une part l'idée d'exécution qui hante ses nuits et lui cause une angoisse indicible, et d'autre part la réalité terrible d'être exécutée devant une foule assoiffée de sang qui le méprisera et le damnera. De plus, après sa mort, sa malheureuse famille sera désormais susceptible d'être rejetée par la société et ainsi, l'avenir de plusieurs personnes sera détruit alors qu'on pouvait si facilement les préserver de ce malheur. Dernièrement un condamné à mort a été exécuté sur une place publique en Iran. Le lendemain de son exécution, sa maison, le seul refuge de sa famille, a été retrouvée brûlée.
En somme, l'exécution publique n'est qu'un acte grotesque; elle ne contribue ni à la réduction de la criminalité ni à la moralisation des criminels et concourt encore plus au malheur de toute une famille. C'est pour ces raisons qu'elle devrait être abolie.
Voilà, merci encore une fois
Réponse: Correction - production écrite de alienor64, postée le 03-06-2015 à 23:08:22 (S | E)
Bonsoir Fhzs1200
Encore quelques corrections à apporter à votre texte, mais c'est déjà mieux !
L'exécution publique des condamnés à mort était('était' ? Dans certains pays, elle existe toujours) depuis toujours la manière la plus fréquente pour tuer les criminels. cette (majuscule en début de phrase)pratique, qui est aussi ancienne que l'homme, a toujours créé (ici, mettre article indéfini) commérages, et entre l'accepter et le(accord de ce pronom personnel COD avec le nom qu'il représente : 'la pratique') dénoncer, on est confus. Alors, peut-on vraiment dire que l'exécution publique sur les places et préaux est une nécessité ?
Certains individus déclarent leur accord avec l'exécution publique et défendent leur point de vue par une multitude d'arguments. Pour les uns, exécuter publiquement un condamné à mort est la meilleure des façons pour donner l'exemple et enraciner la peur et l'effroi dans le cœur du peuple(oui ! c'est bien mieux que 'populace' !( Lorsque vous postez une nouvelle correction, relisez votre texte et supprimez les notes et commentaires des précédents intervenants !) ), alors que pour d'autres, la réduction du nombre de crimes dans la société ne pourrait voir le jour qu'avec les exécutions publiques, et cela est pour eux un avantage indéniable. Les partisans de cette idée prétextent leur adoption par l'exemple du califat islamique où la sécurité régnait et où la plupart des exécutions étaient publiques.
Néanmoins, aucune de ces personnes n'a goûté à l'amertume de cette pratique. Le pauvre condamné est face à une double souffrance; d'une part l'idée d'exécution qui hante ses nuits et lui cause une angoisse indicible, et d'autre part la réalité terrible d'être exécutée(S'agit-il du condamné ? Si oui : accord) devant une foule assoiffée de sang qui le méprisera et le damnera. De plus, après sa mort, sa malheureuse famille sera désormais susceptible d'être rejetée par la société et ainsi, l'avenir de plusieurs personnes sera détruit alors qu'on pouvait si facilement les préserver de ce malheur. Dernièrement un condamné à mort a été exécuté sur une place publique en Iran. Le lendemain de son exécution, sa maison, le seul refuge de sa famille, a été retrouvée brûlée.
En somme, l'exécution publique n'est qu'un acte grotesque('et barbare'); elle ne contribue ni à la réduction de la criminalité ni à la moralisation des criminels et concourt encore plus au malheur de toute une famille. C'est pour ces raisons qu'elle devrait être abolie.
Bonne soirée !
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