Spare key to inner door/Version
Cours gratuits > Forum > Exercices du forum || En basPage 1 / 2 - Voir la page 1 | 2 | Fin | >> |
Message de violet91 posté le 09-04-2015 à 19:56:53 (S | E | F)



En principe ,cette fois, vous n'allez pas souffrir , sauf si vous commenciez à trouver Miss Aldridge sympathique ...Il ne devrait y avoir qu' une anomalie à relever ici, instillée par PD. James, la 'savoureuse ' reine du 'crime novel ' psychologique , soit pour nous mettre devant notre possible méconnaissance (hmm...), soit pour mieux brouiller les pistes , mes enfants !

.




................................. The spare key to the inner door .Version II.



------- [...]Harold Naughton had a spare key to each room, jealously guarded, tagged and kept in the bottom drawer of his desk . The key to Miss Aldridge was there. He unlocked the oak door and turned his key in the inner door . Instantaneously he knew that something was wrong .There was a smell in the room,alien and faint but still horribly familiar . He put out his hand to the switch and four of the wall lights came on .[...]
What met his eyes was so bizarre in its horror that for half a minute , he stood rooted in disbelief, his mind rejecting what his eyes plainly saw .It wasn't true .It couldn't be true . For those few seconds of disorientated incredulity he was incapable even of terror . But then he knew it was true . His heart leapt into life and began a pounding which shook his whole body .[...]
He moved slowly forward as if drawn by the inexorable pull of a thread . She was sitting well back in the swivel chair behind her desk . The desk was to the left of the door, facing the two tall windows . Her head was slumped forward on her chest ,her arms hung loosely over the curved arms of the chair . He couldn't see her face but he knew she was dead .
On her head was a full-bottomed wig, its stiff curls of horse-hair a mass of red and brown blood . Moving towards her , he put the back of his right hand against her cheek . It was ice-cold. Surely even dead flesh couldn't be as cold as this . The touch, gentle as it had been , dislodged a globule of blood from the wig . He watched,horrified, as it rolled in slow spurts over the dead cheek to tremble on the edge of her chin . He moaned in terror . He thought : Oh God , she's cold, she's dead cold , but the blood is still tacky !Instinctively he clutched at the chair for support and to his horror it swung slowly round until she was facing the door, her feet dragging on the carpet . He gasped and drew back, looking appalled at his hand as if expecting it to be sticky with blood . Then leaned forward and , stooping , tried to look into her face . The forehead, the cheeks and one eye were covered with the congealed blood . Only the right eye was unsullied . The dead unseeing stare , fixed on some far enormity, seemed, as he gazed at it , to hold a terrible malice . ______
* Mesmerized he slowly backed away from her . Somehow he managed to get out of the door. With shaking hands, he closed and locked both doors behind him carefully and quietly , as if a clumsy move could wake the terrible thing within . Then he pocketed the key and made his way to the stairs . He felt very cold and he wasn't sure that his legs could support him but somehow he staggered down. And at least his brain was clear, miraculously clear . When he picked up the phone he knew what he had to do . His tongue felt too swollen and unyielding for a mouth grown suddenly taut and dry .The words came , but the sounds were harshly alien ..
He said , ' Yes , she is here, but she can't be disturbed . Everything's all right .' [...]
..............................Adapted from ' A certain justice '(Ballantine.1999)by Baroness Phyllis Dorothy JAMES.(1920.2014)...........................
* red ribbon for defence / blue ribbon for prosecution .
* This passage is optional : it is up to you to decide whether you translate it or not . Just feel at ease with the excerpt and me ! I thought interesting for you to know about Harry Naughton 's feelings and surprising reaction on phoning the caretaker .
.......




Now then , I hope you will have appreciated grande dame PD.James's talents for imagining and depicting such a macabre [m




Still, I expect you 'll find the sea smooth enough to cross over . I dare say do enjoy yourselves and holiday time as well!. Just tell me if I am wrong .

...Correction prévue vers le 30 Avril ou 2 Mai.( according to availability, thank you in advance )

Good luck and see you !

-------------------
Modifié par lucile83 le 13-04-2015 14:22
Réponse : Spare key to inner door/Version de eos17, postée le 11-04-2015 à 13:19:15 (S | E)
Hello violet,
Voici ma version : le double de clé de la porte intérieure.
...Harold Naughton avait un double de clé pour chaque pièce, jalousement gardée, étiquetée et gardée dans le tiroir du bas de son bureau. Celle qui ouvrait le bureau de Miss Aldrige était là. Il ouvrit la porte de chêne ,et tourna sa clé dans la serrure de la porte intérieure. Aussitôt il sut que quelque chose n'allait pas.Il y avait une odeur dans la pièce, étrange et faible, mais cependant horriblement familière. Il tendit sa main vers l'interrupteur et quatre des appliques murales s'allumèrent..
Ce que rencontrèrent ses yeux était si bizarre dans son horreur que pendant une demi-minute il se tint figé , incrédule, son esprit rejetant ce que ses yeux voyaient de toute évidence. Ce n'était pas vrai . Cela ne pouvait pas être vrai. Pendant ces quelques secondes d'égarement, il ne ressentit même pas de terreur. Mais il comprit que c'était vrai. Son cœur bondit de nouveau et se mit à battre si fort que tout son corps en était secoué.
Il s'avança lentement comme inexorablement tiré par un fil.Elle était assise , bien calée, dans le fauteuil pivotant derrière son bureau. Celui-ci était à la gauche de la porte, face aux deux hautes fenêtres. Sa tête était affaissée sur sa poitrine , les bras tombant , inertes sur les accoudoirs incurvés du fauteuil. Il ne pouvait pas voir son visage mais il savait qu'elle était morte. Sur sa tête, elle avait une perruque dont le sommet fait de boucles raides en crin de cheval, n'était qu' une masse de sang rouge et brune. S'approchant d'elle, il posa le dos de sa main droite contre sa joue. Elle était glacée. Sûrement, même de la chair morte ne pouvait pas être si froide. Le contact, aussi léger qu'il avait été, délogea une goutte de sang de la perruque. Horrifié, il la regardait jaillir lentement, par à coups, sur la joue de la morte, pour s'arrêter, tremblotante sur le bord du menton. Il poussa un gémissement de terreur. Il pensa : oh Dieu, elle est froide, elle est froide comme la mort mais son sang est encore visqueux. Instinctivement, il s'agrippa au dossier du fauteuil et horreur, celui-ci pivota lentement jusqu'à ce qu'elle fut face à la porte , les pieds traînant sur le tapis. Il suffoqua et recula, les yeux effarés, fixés sur sa main s' attendant à ce qu'elle soit poisseuse de sang. Puis se penchant en avant et s'abaissant, il essaya de voir son visage.Le front, les joues et un œil étaient couverts de sang coagulé. Seul l' œil droit était intact. Le regard sans vie, focalisé sur quelque lointaine atrocité, semblait le fixer avec une terrible malveillance.
Fasciné,il recula lentement tant bien que mal jusqu'à la porte. De ses mains tremblantes, il ferma et verrouilla les deux portes derrière lui, soigneusement et sans faire de bruit comme si un mouvement maladroit pouvait réveiller la terrible chose à l'intérieur. Puis il empocha la clé et se dirigea vers l'escalier. Il se sentait glacé et il n'était pas sûr que ses jambes pourraient le porter sans chanceler. Mais au moins son cerveau était clair, miraculeusement clair.Quand il prit le téléphone il savait ce qu'il avait à faire. Il eut la sensation d'une langue trop gonflée et rigide pour une bouche devenue, soudain, crispée et sèche. Les mots vinrent mais le ton était étrangement dur...
Il dit, « Oui, elle est là mais on ne peut pas la déranger. Tout va bien. »...
*Une certaine justice" PD James.

Réponse : Spare key to inner door/Version de violet91, postée le 13-04-2015 à 13:27:50 (S | E)

Hello eos , thanks for being the first at work ! Well done ! Enjoy yourself , too ! You can have a nice swim to relax, can't you ?! ...in my place ! ...x .
Réponse : Spare key to inner door/Version de tereda, postée le 14-04-2015 à 12:15:09 (S | E)
Dear Violet,
Finally, I have finished this translation which brought me, as the others, much pleasure. I did it, in several times, and I was often shared between pleasure and anxiety, because of so many details, nuances, and some particular phrases, difficult to translate,(for me) e.g. this one : Instinctively he clutched at the chair for support and to his horror it swung slowly round until she was facing the door, her feet dragging on the carpet. !
But finally, I wish I wouldn't have finished !
Le double de la clé de la porte intérieure.
Harold Naughton avait un double des clés de chaque pièce, jalousement gardées, répertoriées et rangées dans le tiroir du bas de son bureau. La clé du bureau de Mlle Aldridge était là. Il ouvrit la porte en chêne, et tourna la clé de la porte intérieure. Il sut instantanément que quelque chose clochait, il y avait une odeur inconnue dans la pièce, imperceptible mais terriblement familière. Il tendit la main vers l'interrupteur, allumant ainsi les quatre appliques murales.
Ce qu'il entrevit était si inattendu et si horrible, que pendant quelques instants, il resta statufié, dans une totale incrédulité, son cerveau refusant ce que ses yeux voyaient pourtant distinctement. Ce n'était pas vrai, ça ne pouvait pas être vrai. Et pendant ces quelques secondes, complètement désorienté, abasourdi, il était incapable de ressentir la moindre épouvante (terreur). Et pourtant, il savait que c'était vrai. Son cœur cognait très fort et il le sentait maintenant battre la chamade dans tout son corps.
Il avança doucement devant lui, comme attiré inexorablement par quelque chose. Elle était assise, bien adossée au fond de son fauteuil pivotant, derrière son bureau. Celui-ci se trouvait à gauche de la porte, en face de deux hautes fenêtres. Sa tête reposait (affaissée) sur sa poitrine, ses bras tombant mollement, inertes sur les rebords arrondis du fauteuil. Il ne pouvait pas voir son visage, mais il sut qu'elle était morte.
Sur sa tête, était posée une perruque de juge, dont les boucles raides en crin de cheval étaient pleines d'une tâche de sang rouge et brun. Se dirigeant vers elle, il mit le dos de sa main droite contre sa joue. Elle était glacée. Tout de même, même morte, la peau ne pouvait pas être aussi froide que ça. Le contact, aussi doux qu'il fût, avait déplacé une goutte de sang de la perruque. Il regardait, horrifié, comme elle roulait en lentes giclées de la joue morte pour s'immobiliser , frémissante, sur le bord du menton ; Il gémit de peur, il pensa : Oh seigneur, elle est froide, elle est morte, et son sang est encore tout poisseux.
Il s'accrocha instinctivement à la chaise pour se reprendre, et à sa grande stupeur, la chaise pivota doucement jusqu'à ce que la morte se retrouve face à la porte, ses pieds traînant sur le tapis. Il suffoquait et reculait, regardant, consterné, sa main comme s'il s'attendait à ce qu'elle soit pleine de sang. Alors, il se pencha en avant, se baissa, essaya de se pencher vers son visage. Le front, les joues et un de ses yeux étaient couverts de sang séché. Seul, l'œil droit était intact. Le regard mort, paraissant fixer au loin une monstruosité, semblait à Naughton qui le scrutait, plein d' une terrible méchanceté.
Médusé, il s'éloigna d'elle en reculant . Il réussit tant bien que mal à sortir par la porte. Les mains tremblantes, il ferma soigneusement et tranquillement à clé, les deux portes derrière lui, comme si le moindre mouvement maladroit pouvait réveiller cette épouvantable chose. Puis, il mit la clé dans la poche et se dirigea vers les escaliers. Il était glacé jusqu'aux os, et n'était pas certain que ses jambes allaient le porter encore bien loin, tellement il se sentait chancelant ; Son cerveau, lui, étrangement, était clair, incroyablement clair. Quand il attrapa le téléphone, il sut tout de suite ce qu'il avait à faire. Il sentait sa langue tendue et gonflée, dans sa bouche devenue de plus en plus sèche. Les mots venaient, mais le son lui semblait complètement étranger.
Il dit : Oui, elle est là, mais on ne peut la déranger. Tout va bien .
-------------------
Modifié par lucile83 le 14-04-2015 19:33
Mise en forme standard.
Réponse : Spare key to inner door/Version de mamou3, postée le 15-04-2015 à 07:55:25 (S | E)
Hello Violet ! Hello all of you !


That extract is horrible

Le double de la clé de la porte intérieure
Harold Naughton avait un double des clés de chaque pièce jalousement gardé, étiqueté et conservé dans le tiroir du bas de son bureau. La clé de Miss Aldrige était là. Il déverrouilla la porte en chêne et tourna la clé dans la serrure de la porte intérieure. Instantanément il sut que quelque chose n'allait pas. Il y avait une odeur dans la pièce, étrange et faible mais cependant horriblement familière. Il tendit la main vers l'interrupteur et quatre des lampes murales s'allumèrent. Ce que ses yeux rencontrèrent était si bizarre dans son horreur que, pendant une demi-minute, il resta cloué sur place, incrédule, son esprit rejetant ce que ses yeux voyaient clairement. Ce n'était pas vrai. Cela ne pouvait pas être vrai. Pendant quelques secondes d'incrédulité hébétée, il fut même incapable de ressentir de la terreur. Mais aussitôt il sut que c'était réel. Son cœur s'emballa et le fit trembler de tout son corps. Il avança doucement comme tiré inexorablement par un fil. Elle était assise bien au fond du fauteuil pivotant derrière son bureau. Le bureau était à gauche de la porte faisant face aux deux grandes fenêtres. Sa tête était affaissée sur sa poitrine, ses bras pendaient ballants par dessus les accoudoirs du fauteuil. Il ne put voir sa figure mais il sut qu'elle était morte. Elle portait sur la tête une perruque complète dont les boucles raides comme du crin de cheval formaient une masse de sang rouge-brun. Se dirigeant vers elle, il posa le dos de sa main droite sur sa joue. Elle était glacée. Une chair morte ne pouvait certainement pas être aussi froide que cela. Le geste, aussi léger qu'il ait été, délogea une goutte de sang de la perruque. Il la regarda, horrifié, couler lentement par à coup sur la joue morte et trembler sur le bord du menton. Il gémit de terreur. Il pensa : "Oh mon Dieu, elle est froide, elle est d'une froideur cadavérique mais le sang est toujours poisseux". Instinctivement, il saisit la chaise comme support et horrifié la fit tourner jusqu'à ce qu'elle fasse face à la porte, ses pieds traînant sur le tapis. Il haleta et recula, regardant sa main épouvanté comme s'il s'attendait à ce qu'elle soit collante de sang. Puis se pencha en avant, se baissant il essaya de regarder son visage. Le front, les joues et un œil étaient couverts de sang coagulé. Seul l’œil droit était intact. Le regard sans vie, fixé sur une énormité lointaine, semblait, pendant qu'il le regardait, contenir une horrible malice.
Hypnotisé, il s'éloigna lentement d'elle. D'une manière ou d'une autre, il réussit à sortir. Les mains tremblantes, il ferma et verrouilla soigneusement et calmement les deux portes derrière lui comme si un geste maladroit pouvait réveiller la terrible chose à l'intérieur. Alors il empocha la clé et gagna les escaliers. Il se sentait glacé et il n'était pas sûr que ses jambes pourraient le soutenir mais il arriva en bas en chancelant. Et au moins son cerveau était clair, miraculeusement clair. Quand il saisit le téléphone, il sut ce qu'il avait à faire. Il avait l'impression que sa langue était raide et gonflée dans sa bouche crispée et sèche. Les mots arrivèrent mais les sons étaient rudement étrangers. Il dit :" Oui, elle est ici mais elle ne peut pas être dérangée. Tout va bien." (...)
Merci encore Violet !
Réponse : Spare key to inner door/Version de violet91, postée le 26-04-2015 à 11:31:17 (S | E)
Bonjour les amis !


Have a thrilling

See you


Réponse : Spare key to inner door/Version de soleil60, postée le 26-04-2015 à 17:13:07 (S | E)
Hello Violet!!!
For once, I have had time enough to send my traduction; it was difficult but a good exercice and I like thriller!!!
Le double de clé de la porte intérieure
Harold Nazughton avait un double des clés de chaque pièce, jalousement gardé, étiqueté et conservé dans le tiroir du bas de son bureau.
Celle de Miss Aldridge était là. Il ouvrit la porte en chêne et déverrouilla la porte intérieure. Instantanément, il sut que quelque chose n'allait pas. Il y avait une odeur dans la pièce, étrangère et légère mais pourtant horriblement familière.
Il tendit la main vers l'interrupteur et quatre des appliques murales s'allumèrent. Ce que virent ses yeux fut si bizarre dans son horreur que pendant une demi-minute, il resta figé incrédule, son esprit rejetant ce que voyaient clairement ses yeux. Ce n'était pas vrai. Ca ne pouvait pas être vrai. Pendant ces quelques secondes d'égarement, il fut même incapable de ressentir de la terreur. Mais ensuite, il sut que c'était vrai.
Son cœur bondit dans sa poitrine, commença un rythme qui secoua tout son corps. Il avança lentement comme tiré inexorablement par un fil.
Elle était assise, bien au fond du fauteuil pivotant, derrière son bureau. Le bureau était à gauche de la porte, en face de deux grandes fenêtres. Sa tête était affaissée sur sa poitrine, ses bras pendaient mollement par-dessus les accoudoirs arrondis du fauteuil.
Il ne pouvait pas voir son visage mais il savait qu'elle était morte. Elle portait une perruque amovible, ses boucles raides en crin de cheval étaient maculées de sang rouge-brun. Se déplaçant vers elle, il posa le dos de sa main droite contre sa joue, elle était glacée.
Sérieusement, même morte la peau ne pouvait pas être aussi froide que ça. Le contact, aussi doux fut il, avait fait couler une goutte de sang de la perruque. Il vit horrifié, qu'il affluait en petites giclées le long de la joue morte pour osciller vers le bord de son menton. Il gémit de terreur. Il pensa: Oh mon Dieu, elle est froide, elle est morte et froide, mais le sang est encore poisseux.
Instinctivement, il se raccrocha au fauteuil et avec horreur, il le vit tourner lentement jusqu'à ce qu'elle soit en face de la porte, ses pieds trainant le tapis. Il eu le souffle coupé et recula, regardant consterné sa main, comme s'il s'attendait à ce qu'elle soit poisseuse de sang. Puis, il se pencha en avant et s'arrêtant, il essaya de regarder son visage. Le front, les joues et un œil étaient recouverts de sang coagulé. Seulement l'œil droit était intact. Le regard sans vie, fixé sur quelque lointaine atrocité, semblait en le regardant fixement, manifester une épouvantable malveillance. Hypnotisé, il s'éloigna d'elle. Il réussit à franchir la porte.
Les mains tremblantes, il ferma et verrouilla les deux portes derrière lui, soigneusement et silencieusement, comme si un mouvement maladroit pouvait réveiller l'horrible chose à l'intérieur.
Puis, il mit les clés dans sa poche et se dirigea vers les escaliers. Il eu très froid et ne fut pas certain que ses jambes puissent le porter mais, tant bien que mal, il les déambula.
Et au moins son cerveau était clair, miraculeusement clair. Quand il décrocha le téléphone, il sut ce qu'il avait à faire.
Sa langue semblait gonflée et les mots venaient, mais les sons étaient très bizarres.
Il dit "oui elle est ici, mais elle ne peut pas être dérangée. Tout va bien" (...)
Thank you Violet, have a good day.

Réponse : Spare key to inner door/Version de komiks, postée le 26-04-2015 à 18:45:06 (S | E)
Hello violet !

Here is my try ! Thank you for this very thrilling excerpt, which was very pleasant to translate !

Hope everything's good for you !
See you soon
(maybe some mistakes, I haven't proofread it yet)
[…] Harold Naughton avait un double des clés de chaque pièce, jalousement gardés, étiquetés et ranges dans le tiroir du bas de son bureau. La clé de Miss Alridge s’y trouvait. Il ouvrit la porte en chêne et tourna sa clé dans la serrure de la porte intérieure. Il sentit aussitôt que quelque chose n’allait pas. Il y avait une odeur dans la pièce, inconnue et faible mais pourtant affreusement familière. Sa main alla appuyer sur l’interrupteur et quatre des lumières murales s’allumèrent. […]
Ce qui vint heurter son regard était tellement étrange dans son horreur que pendant trente secondes, il resta immobile et incrédule, son esprit ne voulant pas croire à ce que ses yeux voyaient pourtant clairement. Ce n’était pas vrai. Cela ne pouvait pas être vrai. Pendant ces quelques secondes d’incrédulité, il n’éprouva même pas de la terreur. Puis il sut que c’était vrai. Son cœur repartit d’un battement qui faisait trembler tout son corps […]
Il s’avança lentement comme tiré par un fil. Elle était là, assise dans son fauteuil à roulettes, derrière son bureau. Le bureau se trouvait à gauche de la porte et faisait face à deux grandes fenêtres. Sa tête tombait sur sa poitrine, ses bras pendaient par-dessus les accoudoirs arrondis du siege. Il ne pouvait pas voir sa tête mais il savait qu’elle était morte.
Sur sa tête, il y avait une perruque dont les boucles raides en crin de cheval n’étaient qu’une masse de sang marron-rouge. En s’avançant vers elle, il posa le dos de sa main droite contre sa joue. Elle était glacée. Même de la chair morte n’était pas aussi froide. Ce contact, aussi léger fut-il, parvint à déloger une petite goutte de sang de la perruque. Il la regarda, horrifié, rouler en petites giclées sur sa joue morte jusqu’à trembler en arrivant sur le bord de son menton. Il gémit de terreur. Il pensa : « Oh mon Dieu, elle est froide, d’une froideur morbide, mais le sang est encore collant. » Instinctivement, il s’agrippa à la chaise et à son grand malheur, cette dernière tourna doucement sur elle-même jusqu’à faire face à la porte, en traînant les pieds de la morte sur le tapis. Il suffoqua et recula, en regardant d’un air horrifié sa main comme s’il attendait qu’elle soit collante de sang. Il se pencha ensuite en avant et tout en se baissant, essaya de voir son visage. Le front, les joues et un œil étaient couverts de sang coagulé. Seul l’oeil droit était proper et intact. Le regard fixe du cadavre regardait quelque lointaine énormité et avait l’air, quand il le regardait, d’être empreint d’un terrible air de malice.
Comme fasciné, il s’écarta d’elle lentement. Il réussit, d’une manière ou d’une autre, à sortir de la pièce. Les mains tremblantes, il referma et verrouilla les deux portes derrière lui prudemment et doucement, comme si un mouvement maladroit pouvait réveiller l’horrible chose qui se trouvait derrière. Puis il mit la clé dans sa poche et se dirigea vers les escaliers. Il eut un frisson et se demanda si ses jambes pourraient le supporter avant de s’effondrer. Enfin, son cerveau était apaisé, miraculeusement apaisé. Quand il décrocha le téléphone, il sut ce qu’il devait faire. Sa langue était trop gonflée et dure dans sa bouche, devenue soudain crispée et sèche. Les mots vinrent, mais les sons étaient inconnus…
Il dit : « Oui, elle est là, mais elle ne peut pas être dérangée pour le moment. Tout va bien » […]
Réponse : Spare key to inner door/Version de car2bar, postée le 27-04-2015 à 00:02:35 (S | E)
Helo dear Violet.

Le double de la clé de la porte intérieure
Harold Naughton avait un double de clef de chaque pièce jalousement gardé, étiqueté et mis à l’abri dans le tiroir du bas de son bureau. La clef de Miss Aldrige était là. Il déverrouilla la porte en chêne et tourna sa clef dans la serrure de la porte intérieure. Aussitôt, il se rendit compte que quelque chose n’allait pas. Il y avait une odeur dans la pièce, étrange et faible, mais horriblement familière. Il tendit la main vers l'interrupteur et quatre des lampes murales s'allumèrent. [...]
Ce qui heurta son regard était d’une horreur si bizarre que pendant une demi-minute il resta figé dans l’incrédulité, son esprit rejetait ce que ses yeux voyaient clairement. Ce n'était pas vrai. Cela ne pouvait pas être vrai. Pendant ces quelques secondes d’égarement et d’incrédulité il était même incapable de ressentir de la terreur. Mais alors il sut que c’était vrai.
Son cœur se réanima et se mit à marteler, ce qui le secouait de tout son corps. Il avança lentement comme entraîné inexorablement par un fil. Elle était assise, bien appuyée sur le dos du fauteuil pivotant, derrière son bureau. Le bureau se trouvait à gauche de la porte, face aux deux grandes fenêtres. Sa tête était affaissée sur sa poitrine, ses bras pendaient ballants par-dessus les accoudoirs arrondis du fauteuil. Il ne pouvait pas voir son visage, mais il sut qu'elle était morte. Elle portait sur sa tête une grande perruque dont les boucles raides en crin de cheval n’étaient qu’une masse de sang rouge et brune. En s’approchant du corps, il mit le dos de sa main droite sur la joue. Elle était glacée. Assurément, même une chair morte ne pouvait être aussi froide que celle-ci. Le toucher, aussi léger qu’il ait été, avait fait couler de la perruque une goutte de sang. Horrifié, il la regardait couler lentement sur la joue sans vie et trembler sur le bord du menton. Il gémit de terreur. Il pensa : "Oh mon Dieu, elle est froide, elle est irréparablement froide, mais le sang est encore poisseux ! Instinctivement, il saisit la chaise comme appui et horreur !: celle-ci pivota lentement jusqu'à ce que le cadavre fût face à la porte, les pieds traînant sur le tapis. Il haleta et recula, horrifié, regardant sa main comme s'il s'attendait à la voir gluant de sang.
Alors, il se pencha en avant et en s’inclinant il essaya de voir son visage. Le front, les joues et un œil étaient couverts de sang gélatineux. Seulement l’œil droit était propre. Le regard sans vie, fixé sur quelque atrocité lointaine avait l’air, pendant qu'il le regardait, de exprimer une horrible malice.
Médusé, il se détourna lentement pour s’écarter d’elle. D’une manière ou d’une autre, il parvint à sortir de la pièce. Les mains tremblantes, il referma et verrouilla les deux portes derrière lui avec précaution et sans faire du bruit, comme si un mouvement maladroit pouvait réveiller l’horrible chose qui se trouvait à l’intérieur de la pièce. Puis il mit la clé dans sa poche et se dirigea vers les escaliers. Il se sentait glacé et il n'était pas sûr que ses jambes puissent le soutenir, mais tant bien que mal il parvint à descendre. Et au moins son cerveau était clair, miraculeusement clair. Quand il décrocha le téléphone, il sut ce qu'il avait à faire. Sa langue était trop gonflée et raide dans sa bouche, devenue soudain crispée et sèche. Les mots vinrent, mais les sons étaient étranges…
Il dit, « Oui, elle est là, mais on ne peut pas la déranger. Tout va bien. » [...]
Merci beaucoup

Réponse : Spare key to inner door/Version de maya92, postée le 30-04-2015 à 16:59:11 (S | E)
Hello Violet,
Harold Naughton avait une clé de réserve pour chaque pièce qu’il gardait jalousement, étiquetée, dans le tiroir du bas de son bureau. La clé de Miss Aldridge s’y trouvait. Il déverrouilla la porte de chêne et tourna la clé de la porte intérieure. Il comprit tout de suite que quelque chose n’allait pas. Dans la pièce flottait une odeur légère et bizarre mais néanmoins terriblement familière. Il tendit la main vers l’interrupteur et quatre des lampes du mur s’allumèrent…
Ce qu’il vit alors était si étrange, si horrible, que pendant quelques secondes il resta figé, incrédule, n’en croyant pas ses yeux, l’esprit incapable d’accepter ce que son regard percevait nettement. Ca n’était pas vrai.. ça ne pouvait pas être vrai. Pendant ces quelques secondes de doute, perdu, il ne ressentit aucune frayeur. Puis il réalisa que tout était réel. Son cœur se remit à battre tellement fort que son corps entier en était secoué.
Il avança lentement comme si un fil le tirait inexorablement. Elle était assise, bien calée dans le fauteuil pivotant derrière son bureau. Le bureau était à gauche de la porte, en face des deux grandes fenêtres. Sa tête retombait sur sa poitrine, ses bras pendaient sur les accoudoirs arrondis du siège. Il ne pouvait pas voir son visage mais il savait qu’elle était morte.
Sur sa tête , la grosse perruque aux mèches raides en crin de cheval, n’était plus qu’une masse sanguinolente. Il s’approcha d’elle et posa le dos de sa main droite sur sa joue. Elle était glacée. Même la chair morte ne pouvait être aussi froide. Le contact, bien que léger, fit tomber une petite goutte de sang de la perruque. Il la regarda, horrifié, couler lentement le long de sa joue et rester là, tremblotante, au bord de son menton. Il poussa un gémissement de frayeur. Il pensa ‘’Oh, mon Dieu, elle est froide, froide comme la mort, mais le sang est encore poisseux !’’ Il se cramponna instinctivement au fauteuil et à son grand effroi, celui-ci tourna lentement jusqu’à ce qu’elle se retrouve face à la porte, les pieds trainant sur le tapis. Il eut le souffle coupé et recula, épouvanté, regardant sa main comme s’il s’attendait à la voir poisseuse de sang. Puis il se pencha en avant et essaya de regarder son visage. Son front, ses joues et un de ses yeux étaient couverts de sang coagulé. Seul son œil droit restait préservé. Le regard mort, perdu dans le vague, fixé sur quelque lointaine offense, semblait plein de malveillance.
Tétanisé, il s’éloigna d’elle lentement. Il ne sut pas comment il réussit à trouver la porte. Les mains tremblantes, il verrouilla les deux portes soigneusement et calmement comme si un mouvement maladroit pouvait réveiller la chose terrible à l’intérieur. Puis il empocha la clé et se dirigea vers l’escalier. Il avait très froid et il n’était pas sûr que ses jambes puissent le porter mais, en chancelant, il réussit à descendre. Au moins, son esprit restait clair, miraculeusement clair. Lorsqu’il saisit le téléphone, il sut ce qu’il avait à faire. Sa langue semblait trop gonflée et trop rigide pour sa bouche devenue soudain sèche et crispée. Les mots sortirent mais le son était étrange et rauque..
Il dit, ‘’Oui, elle est là, mais elle ne veut pas être dérangée. Tout va bien’’…
Voilà mon travail entre deux départs en vacances...see you and thank you Violet
Réponse : Spare key to inner door/Version de pivoine91, postée le 02-05-2015 à 18:51:59 (S | E)
Dear Violet,
Voici ma version des faits :
(...) Harold Naughton disposait d'un double de la clé de la porte intérieure, jalousement conservée, étiquetée et remisée au fond d'un tiroir de son bureau. La clé appartenant à Miss Aldridge était là. Il déverrouilla la porte de chêne et tourna sa clé dans la serrure de la porte intérieure. Il comprit immédiatement que quelque chose sonnait faux. Une mauvaise odeur flottait dans la pièce, étrange et légère mais encore affreusement familière. Il tendit sa main jusqu'à l'interrupteur et quatre des lumières murales s'allumèrent (...). Ce que rencontrèrent ses yeux lui parut si étrange au milieu de cette horreur que pendant une demi minute il resta pétrifié et incrédule, sa pensée rejetant ce que ses yeux voyaient de toute évidence. Ce n'était pas vrai. Cela ne pouvait être vrai. Pendant ces quelques secondes d'incrédulité déboussolé il fut incapable alors de ressentir de l'effroi. Mais quand il se rendit compte que c'était vrai. Son coeur bondit de nouveau et commença un martèlement qui secoua son corps tout entier (...)
Il bougea doucement vers l'avant comme s'il était tiré par l'inexorable attraction d'un fil. Elle était assise bien calée en arrière sur une chaise pivotant derrière son bureau. Ce dernier était situé à gauche de la porte, en face de deux grandes fenêtres. Sa tête était affalée en avant sur sa poitrine, ses bras pendaient librement sur les accoudoirs arrondis de la chaise. Il ne pouvait apercevoir son visage mais il savait qu'elle était morte.
Sur la tête elle portait une perruque dont le sommet était orné de boucles raides en crin de cheval qui n'était qu'une masse de sang rouge et marron.S'approchant d'elle, il mit le dos de sa main droite contre sa joue. Elle était froide comme de la glace. Même de la chair morte ne pouvait sûrement pas être aussi froide que celle-là. Le contact léger comme il l'avait été, débloqua une gouttelette de sang de la perruque. Seul l'oeil droit était intact. Le regard sans vie fixé sur quelque énormité semblait le regarder fixement avec une horrible méchanceté.
Fasciné il se tint doucement loin derrière elle. D'une certaine manière il recula vers la porte. Les mains tremblantes, il ferma et verrouilla les deux portes derrière lui soigneusement et doucement comme si un mouvement maladroit pouvait réveiller la terrible chose à l'intérieur. Puis il mit la clé dans sa poche et se dirigea vers l'escalier. Il se sentit glacé et ne fut pas sûr que ses jambes puissent le porter mais d'une certaine manière il . Et au moins son cerveau était clair miraculeusement clair. Quand il alla chercher le téléphone il sut ce qu'il y avait à faire, sa langue devint si gonflée et si rigide pour une bouche devenant soudain tendue et dure. Les mots vinrent , mais les sons furent étrangement durs. Il dit : "Oui, elle est ici, mais elle ne veut pas être dérangée. Tout va bien " (...).
Encore de grands mercis pour ces bons moments passés en bonne compagnie !
Réponse : Spare key to inner door/Version de sundeep, postée le 04-05-2015 à 02:06:03 (S | E)
Bonjour Violet
Merci de ce nouveau passage qui donne envie d'en savoir plus.
A bientôt pour les explications
Le double de la clef de la porte double (Lien internet
Harold Naughton possédait un double des clefs de chaque pièce, qu’il gardait jalousement, étiquetées et rangées dans le dernier tiroir de son bureau. Celle de Miss Alridge y était. Il déverrouilla la porte en chêne et ouvrit avec sa clef la double porte. Il sentit immédiatement que quelque chose n’allait pas. Une odeur légère et inconnue, mais toutefois horriblement familière, flottait dans la pièce. Il tendit la main pour atteindre l’interrupteur et quatre des appliques murales s’éclairèrent.
Ce qui frappa son regard était d’une horreur si dérangeante que pour quelques secondes il resta figé dans le doute, son esprit rejetant ce que ses yeux voyaient parfaitement. Ce n’était pas vrai. Cela ne pouvait pas être vrai. Désorienté et incrédule, il ne put même pas éprouver de la terreur pendant ce laps de temps. Mais c’est alors qu’il compris que c’était vrai. Son cœur battait à tout rompre et le martellement se mit à secouer son corps tout entier
Il avança lentement comme tiré par l ‘inexorable traction d’un fil. Elle était bien adossée dans le fauteuil pivotant derrière son bureau. Ce bureau était à gauche de la porte, face aux deux hautes fenêtres. Sa tête retombait sur sa poitrine, ses bras pendaient mollement sur l'arrondi des accoudoirs du fauteuil. Il ne voyait pas son visage mais il savait qu’elle était morte.
Elle était coiffée d’une perruque longue dont les boucles raides en crin de cheval n’étaient qu’une masse de sang rouge et brun. S’approchant d’elle, il toucha sa joue du dos de sa main droite. Elle était gelée. De la chair morte ne pouvait tout de même pas être aussi froide que ça. Le toucher, aussi délicat qu’il avait pu être, délogea une goutte de sang de la perruque. Horrifié, il la regarda rouler lentement par à-coups le long de sa joue morte pour finir tremblotante sur le bord de son menton. Terrifié, il gémit. Il pensa: Oh mon Dieu; elle est froide, elle est complètement froide mais son sang est encore visqueux ! Machinalement il s’agrippa au fauteuil pour reprendre son équilibre et à sa grande horreur ce dernier pivota lentement jusqu’à ce qu’elle soit face à la porte, entrainant avec lui ses pieds sur le tapis. Le souffle coupé il fit un mouvement de recul regardant sa main avec épouvante comme s’il s'attendait à ce qu'elle soit poisseuse de sang. Il se pencha alors et, se courbant, il essaya d'examiner son visage. Le front, les joues et un œil étaient couverts de sang coagulé. Seul, l'œil droit était immaculé. Le regard vide sans vie, fixé sur quelque crime passé, semblait , au moment où il l'observa, rempli d'une effroyable méchanceté.
Hypnotisé il s'éloigna lentement d'elle à reculons. Tant bien que mal il réussit à franchir la porte. Les mains tremblantes, il ferma à clef les deux portes derrière lui, avec précaution et calmement, comme si un mouvement maladroit eut pu réveiller l'épouvantable chose qui était à l'intérieur. Il mit ensuite la clef dans sa poche et se dirigea vers les escaliers. Il avait très froid et n'était pas certain que ses jambes le portent mais tant bien que mal il descendit en titubant. Et au moins son esprit était clair, extraordinairement clair. Quand il décrocha le téléphone, il sut ce qu'il avait à faire. Sa langue qu'il sentait trop enflée et pâteuse pour une bouche devint soudainement fine et sèche. Les mots venaient mais les sons étaient étrangement durs...
Il dit, 'Oui, elle est là, mais on ne peut pas la déranger. Tout va bien' [ ...]
Réponse : Spare key to inner door/Version de siren12, postée le 04-05-2015 à 04:20:48 (S | E)
Hello Violet91
Thank you for this tricky translation.
I hope I don' t make too many mistakes. Here is my try.
Le double de la clé de la porte intérieure. Ou la deuxième clé de la deuxième porte.
Harold Naughton avait un double des clés de chaque pièce, chacune étiquetée, et conservée précieusement, dans le dernier tiroir de son bureau.
Il y avait là, la clé de mademoiselle Aldridge.
Il déverrouilla la porte en chêne, puis avec cette clé ouvrit la porte intérieure.
Immédiatement, il su que quelque chose n'allait pas.
Il flottait dans la pièce une odeur étrange et légère mais pourtant terriblement familière. Il tendit la main vers l'interrupteur, quatre des appliques murales s'allumèrent. Ce qu'il vit alors était si monstrueux et inattendu, que pendant une minute, il resta cloué au sol, incrédule. Son esprit refusant d'accepter ce que ses yeux voyaient. Ce n'était pas vrai. Cela ne pouvait être vrai.
Durant ces quelques secondes de doutes, il fut incapable de ressentir la moindre peur. Mais après, il sut que c'était bien réel.
Son coeur se mit à battre si violemment, que ton son être en trembla.
Il avança lentement,comme s'il était tiré inexorablement, par un fil invisible.
Elle était assise, adossée à la chaise pivotante, derrière son bureau.
Le bureau se trouvait sur la gauche, en entrant, en face des deux immenses fenêtres.
Sa tête affaissée sur la poitrine, ses bras ballants inertes, au dessus des accoudoirs courbes, du fauteuil.
Il ne pouvait voir son visage mais il sut qu'elle était morte.
Elle avait sur la tête,une perruque de juge,dont les boucles rugueuses, en crin de cheval, étaient maculées de sang rouge et brun.
S'approchant d'elle, il posa le dos de sa main droite contre sa joue.
Elle était glacée.
Même une chair morte ne pouvait être aussi froide que cela!
Le simple fait de l'avoir effleuré, fit couler sous sa perruque, une goutte de sang.
Il la fixa horrifié, alors qu'elle tressautait lentement de sa joue morte pour venir trembler à l'extrémité de son menton.
Il gémit terrifié. Il pensa: oh mon Dieu, elle est froide, raide morte, pourtant son sang est encore visqueux!
Instinctivement, il s'agrippa au fauteuil pour se retenir, horrifié il fit pivoter doucement le fauteuil sur lui-même, jusqu'à ce qu'elle soit face à la porte, ses pieds traînant sur le tapis. Haletant, il recula horrifié en regardant sa main comme s'il s'attendait à la voir toute gluante de sang.
Puis il se pencha vers elle, de courbant pour essayer de voir son visage.
Le front, les joues et un œil étaient couverts de sang coagulé. Seul l’œil droit était intact.
Son regard sans vie, figé au loin sur quelque énormité, alors qu'il la regardait, semblait empreint d'une terrible malice.
Hypnotisé, il se détourna d'elle lentement à reculons. Il réussit tant bien que mal à gagner la porte.
De ses mains tremblantes, il ferma et verrouilla les deux portes derrière lui, avec prudence et calme, comme si le moindre geste brusque aurait suffit à réveiller la terrible chose.
Puis, il mit la clef dans sa poche et se dirigea vers les escaliers. Il était glacé jusqu'aux os et il n'était pas sûr que ses jambes puissent le porter sans chanceler. Au moins, son esprit était clair, formidablement clair. Quand il décrocha le téléphone il sut ce qu'il devait faire. Sa bouche devint brusquement enflée, cassante et sèche, sa langue gonflée et inflexible. Les mots parvinrent à sortir avec une sonorité dure et bizarre .. Il dit : " Oui, elle est ici, mais elle ne peut être dérangée.Tout va très bien"(...)
Réponse : Spare key to inner door/Version de violet91, postée le 04-05-2015 à 19:09:18 (S | E)






Back here for me under that dull cloudy Paris sky after a lovely sunny week , enjoying once more the company of my lifelong S.W friends at the seaside


Full of energy for you , PD.James , I am sorry though , reading Ruth RENDELL - 1930- London May 2nd 2015 -( 'Rottweiler', do you remember ?) , the writer's friend and not in the least a kind of rival ['r




...



Back to 'our' Baroness


.....................Le double de clef de la porte intérieure . Version II .........................
Would you please see beneath [bi'n




Réponse : Spare key to inner door/Version de happyboy3311, postée le 04-05-2015 à 20:12:03 (S | E)
Dear Violet,
Here my work!
Harold Naughton avait un double de clé pour chaque chambre, jalousement gardé, marqué et rangé dans le tiroir du bas de son bureau. La clé de Miss Aldridge était là. Il déverrouilla la porte en chêne et tourna sa clé dans la porte intérieure. Instantanément, il savait que quelque chose clochait. Il y avait une odeur dans la chambre, étrangère et faible mais toujours horriblement familière. Il tendit la main vers l'interrupteur et quatre des appliques murales s’allumèrent. [...]
Ce que rencontrèrent ses yeux était d’une horreur si bizarre que pendant une demi-minute, il resta immobile d'incrédulité, son esprit rejetant ce que ses yeux voyaient clairement. Ça n’était pas vrai. Ça ne pouvait pas être vrai. Pendant ces quelques secondes d'incrédulité désorientée, il était incapable ne serait-ce que de terreur. Puis il sut que c’était vrai. Son cœur se remit à battre et se mit à marteler, ce qui faisait trembler tout son corps. [...]
Il se déplaça lentement vers l'avant, comme attiré par l'attraction inexorable d'un fil. Elle était assise bien au fond du fauteuil pivotant derrière son bureau. Le bureau se trouvait à gauche de la porte, face aux deux grandes fenêtres. Sa tête était affaissé sur sa poitrine, ses bras pendaient librement sur les bras courbés de la chaise. Il ne pouvait pas voir son visage, mais il savait qu'elle était morte.
Elle portait sur sa tête une grande perruque dont les boucles raides en crin de cheval n’étaient qu’une masse de sang rouge et brune. Se déplaçant vers elle, il mit le dos de sa main droite contre sa joue. Elle était glacée. Même la chair morte ne pouvait certainement pas être aussi froide que cela. Le toucher, aussi léger qu’il ait été, avait fait couler de la perruque une goutte de sang. Il regarda, horrifié, couler lentement sur la joue sans vie et trembler sur le bord du menton. Il gémit de terreur. Il pensa : « Oh mon Dieu, elle est froide, elle est morte de froid, mais le sang est encore collant ! » Instinctivement, il s’accrocha à la chaise pour se soutenir et, à son grand effroi, celui-ci tourna lentement jusqu’à ce qu’elle se retrouve face à la porte, les pieds traînant sur le tapis. Il eut le souffle coupé et recula, épouvanté, regardant sa main comme s’il s’attendait à la voir poisseuse de sang. Puis il se pencha en avant et essaya de regarder son visage. Son front, ses joues et un de ses yeux étaient couverts de sang coagulé. Seul son œil droit restait préservé. Le regard mort, perdu dans le vague, fixé sur quelque lointaine offense, semblait plein de malveillance.
Hypnotisé, il s’éloigna lentement d’elle. Il réussit tant bien que mal à sortir par la porte. Les mains tremblantes, il verrouilla soigneusement et silencieusement à clé, les deux portes derrière lui, comme si le moindre mouvement maladroit pouvait réveiller cette épouvantable chose. Puis, il mit la clé dans la poche et se dirigea vers les escaliers. Il se sentait glacé, et n'était pas certain que ses jambes allaient le porter encore bien loin, tellement il se sentait chancelant ; Son cerveau, lui, étrangement, était clair, miraculeusement clair. Quand il attrapa le téléphone, il sut tout de suite ce qu'il avait à faire. Il sentait sa langue tendue et gonflée, dans sa bouche devenue de plus en plus sèche. Les mots venaient, mais le son lui semblait complètement étranger.
Il dit : « Oui, elle est là, mais elle ne peut être dérangée. Tout va bien. »
Thank you!
=)
Réponse : Spare key to inner door/Version de violet91, postée le 04-05-2015 à 20:29:28 (S | E)
What did I tell you ?


.....................Le double de clef de la porte intérieure . Version II .........................
[... ] Harold Naughton possédait un double de clef pour chacune des pièces*, double jalousement gardé, étiqueté et placé dans le tiroir du bas de son bureau . Ainsi , s'y trouvait celui de Miss Aldridge . Il déverrouilla la porte de chêne et tourna la clef dans la serrure de la porte intérieure. D'emblée , il sut que quelque chose clochait . Une odeur flottait dans la pièce , inédite ,insidieuse , et pourtant abominablement familière. Il tendit la main jusqu'à l'interrupteur et là, jaillit la lumière de quatre des appliques murales .
[...] Ce que découvrirent ses yeux était si inconcevable dans toute son horreur que pendant une demi-minute, il resta cloué au sol n'y croyant pas , son esprit refusant ce que lui , voyait clairement . Ce n'était pas vrai. Ce ne pouvait pas être vrai . Pendant ces quelques brèves secondes d'incrédulité égarée , il fut même incapable de ressentir la moindre terreur. Mais bien vite , il se rendit à l'évidence . Son cœur eut un rebond de vie et se mit à cogner si fort qu'il en était ébranlé de la tête aux pieds .
A pas lents, il avança comme inexorablement tiré par un fil (invisible ). L'avocate était assise derrière son bureau , bien calée dans son fauteuil pivotant . Le meuble placé à gauche de la pièce, faisait face aux deux hautes fenêtres . Sa tête était affaissée sur la poitrine et ses bras pendaient mollement sur la courbure des accoudoirs du siège. Il ne voyait pas son visage , cependant il était certain qu'elle était morte. Elle avait sur la tête une longue perruque couvrante (de juge) dont les boucles (tubulaires)serrées et raidies, en crin de cheval, n'étaient plus qu'une masse maculée de sang rouge-brun . Il s'approcha d'elle et mit le dos de la main droite sur sa joue. Elle était d'un froid de glace . Assurément , même morte, la chair ne pouvait pas être aussi froide que dans ce cas . Tout léger qu'il fût , l'effleurement délogea de la perruque un épanchement ( goutte) de sang . Horrifié , il l'observait dans son glissement en (petits) giclements lents sur la joue cadavérique jusque dans son tremblement sur l'arête du menton . Des gémissements d'épouvante montèrent en lui . Oh Dieu !, se fit-il la réflexion, elle est froide , froide de marbre( du marbre d'après la mort ), pourtant , son sang est encore visqueux ! D'instinct, il se cramponna au fauteuil pour s'appuyer et sous ses yeux effrayés, le siège pivota en un lent tour jusqu'à la présenter (l'exposer) face à la porte , les pieds traînant sur la moquette. Le souffle coupé, il recula, regardant , atterré, sa propre main comme s'il s'attendait à la voir poisseuse de sang . Alors , il se pencha en avant et en se baissant , il tenta de la regarder tout droit . Le front , les joues , un œil étaient couverts de sang coagulé . Seul l'œil droit avait été épargné de toute souillure . La fixité morbide de cet œil éteint , figé sur quelque monstruosité lointaine , lui sembla , à l'observer dans le détail, empreinte d'une féroce malveillance .
Hypnotisé, il s'éloigna d'elle en reculant lentement . Sans trop savoir comment , il parvint à franchir le seuil . Les mains tremblantes , il ferma et verrouilla les deux portes derrière lui, aussi précautionneusement et silencieusement que possible, au cas où le moindre geste maladroit viendrait à éveiller la chose terrible à l'intérieur . Il mit ensuite la clef dans sa poche et se dirigea vers les escaliers . Le froid l'avait gagné et il n'était pas sûr d'avoir des jambes assez solides pour le tenir ; or, il parvint malgré tout à (les)descendre en titubant . En revanche , au moins , il avait gardé l'esprit clair , miraculeusement clair . Quand il décrocha le combiné téléphonique , il savait parfaitement ce qu'il avait à faire ( comment opérer). Il sentit sa langue trop gonflée et rigidifiée (paralysée) pour une bouche devenue d'un seul coup crispée et sèche . Les mots arrivèrent, mais en sons heurtés et comme venus d'ailleurs . Il annonça : ' Oui, elle est là , mais on ne peut (absolument )pas la déranger . Tout va bien .'[...]
..............Adapté et traduit de ' Une certaine justice' . P.D JAMES.


* une pièce d'étude, un cabinet alloué aux magistrats et stagiaires brillants déjà repérés pour entrer à l'Old Bailey .
I am afraid I am just too tired to carry on tonight ( past 11 PM).I must have left some of my concentration on the silky Atlantic sand ... Have a very good night with sweet dreams ( if you can after such a piece !)!

Réponse : Spare key to inner door/Version de violet91, postée le 05-05-2015 à 15:59:01 (S | E)

Here is the French translation by Madame Denise Meunier (first published by Librairie Arthème Fayard 1998 / livre de poche : édition 12 - Août 2013 )
[ ...] Harry Naughton avait une clef pour chaque pièce , jalousement gardée, étiquetée et rangée dans le tiroir du bas de son bureau . Celle qui ouvrait les deux portes de Miss Aldridge y était . [...] Il ouvrit le battant de chêne , tourna la clef dans la porte intérieure et comprit aussitôt que quelque chose n'allait pas . Il y avait une odeur dans la pièce , faible , insolite , mais cependant horriblement familière . Il tendit la main vers le bouton et quatre des appliques murales s'allumèrent .
Le spectacle que ses yeux découvrirent était si bizarre dans son horreur que pendant une demi-minute il resta figé sur place , incapable d'y croire , son esprit rejetant ce que ses yeux voyaient si nettement . Ce n'était pas vrai . Ce ne pouvait pas être vrai . Pendant ces quelques secondes d'incrédulité hébétée , il fut incapable d'éprouver fût-ce de la terreur . Mais ensuite il comprit que c'était vrai . Son cœur se remit à bondir et commença à battre avec une telle force que tout son corps en était secoué . [ ...]
Il s'avança lentement , comme inexorablement tiré par un fil invisible . Elle était assise dans le fauteuil pivotant derrière son bureau qui , à gauche de la pièce , faisait face à deux hautes fenêtres . Sa tête était affaissée sur sa poitrine , les bras pendaient inertes sur les accoudoirs incurvés du fauteuil . Il ne pouvait voir le visage , mais il savait qu'elle était morte .
Elle avait sur la tête une perruque carrée dont les boucles raides en crin de cheval n'étaient qu'une masse de sang rouge et brun . S'approchant d'elle il lui posa le dos de la main droite sur la joue . Froide comme glace . Sûrement, même de la chair morte ne pouvait pas être aussi froide . L'affleurement , si léger qu'il eût été , délogea une goutte de sang qu'il vit , horrifié , rouler par brèves saccades sur la joue cadavérique , avant de s'arrêter , tremblante , au bord du menton . Il poussa un gémissement terrifié . Il se dit : Ô Dieu , elle est froide , froide comme la mort , mais le sang est encore visqueux . Instinctivement , il empoigna le dossier du fauteuil pour se soutenir et le vit avec horreur qui pivotait lentement jusqu'à ce qu'elle fût face à la porte , les pieds traînant sur le tapis . Il recula , le souffle coupé , les yeux fixés sur sa main droite comme s'il s'attendait à la voir poissée de sang . Puis il se pencha pour essayer de voir le visage . Le front , les joues et un œil étaient couverts de sang coagulé . Seul l'œil droit était épargné ; sans regard , fixant quelque énormité lointaine , il semblait receler une terrible méchanceté .
Hypnotisé , il recula lentement et parvint à franchir le seuil . Avec des mains tremblantes , il ferma et verrouilla les deux portes derrière lui - soigneusement , silencieusement , comme si un geste maladroit eût pu réveiller cette terrible chose à l'intérieur . Puis il mit la clef dans sa poche et se dirigea vers l'escalier . Il était glacé et se demandait si ses jambes pourraient le porter , mais il parvint jusqu'en bas en chancelant et son esprit au moins était miraculeusement clair . Quand il prit le téléphone , il savait déjà ce qu'il avait à faire . Il avait l'impression que sa langue était trop grosse et trop raide pour une bouche soudain crispée et sèche, et si les mots vinrent bien , ils sonnèrent rauques et insolites .
Il dit : " Oui , elle est ici , mais on ne peut pas la déranger . Tout va bien .'" [...]
Now then , something to do 'downtown '

Have a nice afternoon ! I'll be back in a moment . 'See you later ['l






Réponse : Spare key to inner door/Version de violet91, postée le 06-05-2015 à 13:34:51 (S | E)
'Enfer et damnation!' Tout mon long travail littéraire , linguistique d'hier s'est échappé à l'instant ...je vous ajoutais un superbe lien ... Voilà ce que c'est que de parler de gothique , fantastique et roman noir . I just can't believe my eyes , pour reparler des yeux et de l'importance de l'oeil dans la littérature , le cinéma , l'art en général !
Quelle chute 'dramatique' de nouvelle!
Bonne journée à vous . I am upset !Je suis 'kid-sitting' ...je reprendrai tout ce soir si ce n'est pas récupérable .




-------------------
Modifié par violet91 le 06-05-2015 13:37
Réponse : Spare key to inner door/Version de tereda, postée le 06-05-2015 à 18:17:19 (S | E)
don't worry, be happy !
-------------------
Modifié par webmaster le 06-05-2015 19:54
L'image semble cassée

Réponse : Spare key to inner door/Version de violet91, postée le 06-05-2015 à 21:56:55 (S | E)
' L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn ! ' ( Hugo) . Ah! L'importance de l'œil dans la littérature, le cinéma , l'art ern général. ! Vitreux like ' a vulture's eye '( E.A.POE ) , glauque , mauvais , vengeur , voyeur ( Georges Bataille, le 'Casanova ' de Fellini ...) Did you sleep well by the way ? I hope so . 'Here comes the sun !' Uh ...the Beatles have very little in common with PD.James , don't they ? Other words and moods, indeed, but so British ! Alas , well matched to that somber passage , here come the storm and rain . We must rather be on ' the dark side of the moon' ( Pink Floyd pour les grands flamants( flamingos) anglais .
Lien internet
- 3'48
[ Grand merci au webmaster d'avoir récupéré ce qu'il a pu et à toi aussi , dear tereda qui as pensé à 'cheer me up' dans ma déconfiture !


mardi 05 mai 2015 à 20:47:36 2) / violet91 a posté :

10min ; Nous serons les 22,682,952 listeners : as a tribute [tribj






Back to the test. Ce 'petit morceau' d'anthologie est remarquablement filmique et prend une extraordinaire présence !' As if'



N'avez-vous pas 'revu' aussi le fauteuil pivotant de Mrs Bates dans' l'insoutenable'( Ah! Milan Kundera!) avant- dernière scène de 'Psycho' ['s



Alors ,d'où vient donc ce talent à rendre des 'at'mos'phèèèèères ' ; brumeuses , fantomatiques , macabres , humoristiques 'noires'- sick humour, à construire des énigmes (riddles) aussi méthodiques , à laisser courir une imagination débordante quand il s'agit de 'crimes exquis' [eks'kwizit] comme d'exprimer aussi de grands élans sombres ou délicieusement frais ? Et cet humour fin et savoureux qui les caractérise ?! ( il faut bien s'en sortir !) 'Théorie des climats' ? Tempéraments ? Culture et traditions?(n'attendez pas 'Cuisine et dépendances'


...............




Lien internet
Now you know , if you didn't yet . Cinq versions du tableau . Guess what ? Celle de 1910 ? has been exhibited in Parissss



...................


**I ] Ce roman , le genre , le style , le 'background' littéraire culturel anglais :
Honestly speaking , tout est déjà dans le géant Shakespeare - 1554. 1616 - ( crime , revenge , 'romantic' love , 'tempest', tales , ghosts , sorcery , parts of nature, humour , buffonery ,triviality ( coarseness, even obscénité...) - seule l'investigation policière est l'un des best du XXeme et 'court' toujours . ( ce n'est pas mon cas en 'thrillers'/ livres : ne m'en veuillez pas de ne pas citer grand monde , je ne suis pas' fana ' , donc peu experte )
Il y a un moment que je voulais approcher le sujet. ( brièvement , sorry).
- D'abord ,la littérature gothique anglaise soucieuse de la fidélité aux Lumières , très axée sur le religieux( ce pourquoi E.Brontë à sa première parution 1847, fut controversée ) , le bien, le mal , heaven and hell :1764- 'The Castle of Otranto' by Horace Walpole / Melmoth (coucou


Le roman gothique est un genre littéraire anglais, précurseur du roman noir avec lequel il est parfois confondu en français. On considère généralement que le roman gothique naît avec le Château d'Otrante d'Horace Walpole (1764), pour s'éteindre progressivement à partir de 1830, tandis que s'installe en Europe continentale la vogue du fantastique.[...]Le roman gothique s'inscrit dans la logique d'un engouement pour le sentimental et le macabre qui se fait jour dans l'Europe du XVIIIe siècle avec des auteurs comme l'abbé Prévost dont L'Histoire de Monsieur Cleveland, fils naturel de Cromwell (1731-39) paraît d'abord dans une traduction anglaise à Londres .
La naissance du roman gothique est également associée à la redécouverte de l'architecture gothique dans l'Angleterre de la deuxième moitié du XVIIIe siècle et plus généralement à l'engouement pour le passé. ( Wikipédia)
..




.....Gothic nightmares . J.H FÜSSLI ( 1782...4 versions)/.......... William BLAKE ( 1777-1827 ) génial 'visionnaire' du romantisme anglais .
Vient au XIXème ce goût du fantastique : qui dit fantastique dit intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste .( fantômes, vampires , créatures ...).Bravo à Mary Shelley' Fille de la philosophe féministe Mary Wollstonecraft ( qu'elle perd à 11 jours) et de l'écrivain politique William Godwin ; femme de lettres anglaise, romancière, nouvelliste, dramaturge, essayiste, biographe et auteure de récits de voyage. Elle est surtout connue pour son roman Frankenstein ou le Prométhée moderne. Et cette femme gagna le prix 'contre' son époux le poète William Shelley et leur ami Lord Byron ( ils avaient fait un pari ensemble, en se promenant autour d'un lac : à qui écrirait le meilleur roman fantastique et serait donc publié












Si vous en avez la possibilité , l'occasion et le goût , ne manquez pas d'aller sur place





Il faut aussi lire l'immanquable Elisabeth Gaskell ( 1810-1865 ) sur le sujet . Je serais intarissable et y retournerais demain ! Dans mes plans 'impérieux '. Vous en profiterez pour visiter York , sa cathédrale magnifique ( restaurée après incendie) Diocèse d'York Le diocèse d'York est un diocèse aujourd’hui anglican de la province d'York qui s'étend sur l'est du Yorkshire du Nord et la majeure partie du Yorkshire de l'Est. Son siège est la cathédrale d'York. Wikipédia, sa porte , ses ruelles anciennes...puis après Haworth, un petit saut à Bradford , siège anglais des soi-disants meilleurs curries ( fournisseurs de la famille royale , paraît-il...alooors

I can't resist and you're waiting for it , I suppose . Just listen to Ralph Fiennes ' splendid shakespearian accent (R.S.C) and Juliette Binoche being so pleasantly fluent .
Lien internet
-3'58
Lien internet
-3'
.

.If you can stop here for delectation : a complete guided walk : get accustomed to and enjoy the man's accent (Yorkshire): 21mins of comprehension and picturesque 'tour' . You will notice different sounds ' bus = [ b



' Fan'tastic , great , that country !' as the ' jolly good fellow 'says ..Just dream of it and inhale !...



.
Tout m'est si familier qu'il me faut partager ...sans oublier cet adorable enthousiasme britannique à s'émerveiller de choses simples !

.....
J'avais ,un jour, parlé du 'Turning of the screw' Henry James : Le Tour d'écrou Roman de Henry James Date de publication : 13 octobre 1898,
une nouvelle fantastique de l'écrivain américano-britannique parue pour la première fois en 1898. ' Le Tour d'écrou' est popularisée dans le monde après son adaptation en opéra par Benjamin Britten en 1954. Genres : Fiction, Nouvelle, Horreur, Histoires de fantômes, Film d'horreur Wikipédia Une autre fois , Conan Doyle ( mais ' The hound ( meute) of Baskervilles ' probably ...et bien sûr, l' Irlandais Oscar Wilde ( 1854-1900) dont on relèvera ici que la première compagne, militante nationaliste et féministe , poétesse 'Speranza' , n'était autre que la nièce du romancier gothique Maturin

Au XXème , nous ne pouvons faire l'impasse sur le fameux 'Rebecca' (1939) de Daphné du Maurier , oubliée un temps , en pleine remontée en librairie et articles - tout aussi filmique = A.Hitchcock ( 1940 : un peu long et difficile à mettre en route pour de grands élèves ) , et enfin 'nos 'romancières ici étudiées , nourries de tout cela : le gothique , le fantastique , le roman noir ou roman policier .(Crime novels , je répète / Agatha Christie - une mine à elle toute seule as a 'detective novelist' est plus 'légère' à lire) ici Ruth Rendell and P.D James , l'objet premier de cette dernière, très pudique et très scientifique, analytique , technique dans sa démarche, n'étant pas le 'sentiment ' mais ... elle laisse affleurer ,pourtant, certaines émotions, des attirances ...des fragilités , des angoisses et terreurs surtout !
([ Rassurez-vous ,amatrice du grand Joyce ( for 'Dubliners' above all as you know [ sur le site]and ' Giacomo Joyce' , ce curieux et émouvant petit ouvrage a été écrit par Joyce à Trieste( Trieste diary ), alors qu'il allait commencer' Ulysses' et venait de terminer' Portrait de l'artiste adolescent', et de Dylan Thomas (for superb ' Under Milk Wood'- ' Le bois lacté' 1944:45 , play for the BBC 1954 and opera, œuvre conçue en réponse au bombardement atomique de Hiroshima '( Wikipedia) sont envisagés dans 'mon programme'.
.Surtout , j'oserai ! un essai d 'incontournable' et très innovante Virginia Woolf ( 1882-1941 ) qui a grandement participé au changement de style et écriture anglais .' The Waves ' un autre sujet à thèse : lisez l'introduction et la traduction de Marguerite Yourcenar ( si vous l'abordez et (re)voyez 'The Hours ' avec N. Kidman et l'extraordinaire Meryl Streep ( qui 'change d'accent comme 'de chemise ' ) Nous en parlerons encore autrement) ]






Il est temps de fermer les volets (déjà faits ) et les paupières , dear all .00.58 AM.
Have a very good night and see you soon , after my own well deserved sleep , if I may and fresh again tomorrow morning !



..





Réponse : Spare key to inner door/Version de violet91, postée le 07-05-2015 à 16:06:08 (S | E)
(j'ai 'achevé' les genres ci-dessus ! )

II]- Champ lexical et champ sémantique de la peur :
'On appelle champ lexical l'ensemble des termes qui se rapportent à une même idée ,un ensemble de mots qui se rapportent à un même thème (la mort, l'amour, la joie, etc.): la peur , ici. . On appelle champ sémantique d'un mot, l'ensemble de ses sens qu'il peut prendre ; l'ensemble de ses significations possibles qui varient selon le contexte dans lequel le mot est employé'( Français- wikiversity)
----Back before and after dinner and ' La Grande Librairie( great again) où François Busnel a annoncé Daphné du Maurier pour jeudi prochain! Comme quoi!


Il 'suffit ' de relever linéairement les termes connotant la peur qui va crescendo . Pour' le plaisir des mots 'et 's'approprier' le texte encore mieux .
- " something was wrong /a smell...alien ...horribly (1) familiar / what met his eyes / bizarre (sens fort) / horror(2)/rooted ['r

































And as you can see , just in case you would not understand what it is all about





Hi friends ! Still awake and attentive ?

'Et dansez maintenant' ( Lafontaine et la fourmi, of course !

Lien internet





I am going to close here tonight on these 'belles paroles' (words and lyrics





Réponse : Spare key to inner door/Version de violet91, postée le 08-05-2015 à 16:28:28 (S | E)

There should be (presque probabilité - éventualité faible )enough spare time for me to finish today !


III ] Mighty (powerful) books , senses and each one's imagination :
Car les belles pages resteront toujours supérieures et en intimité unique avec the reader !

Et le pouvoir d'être lues à haute voix , racontées , transmises : hier , nous étions 'avec Barbe Bleue'- Bluebeard['bl




.....


Le pouvoir évocateur et la peur ...bleue chez PD.JAMES


L'auteure comme Ruth Rendell d'ailleurs , place ses romans dans des lieux presque toujours connus (Londres , en particulier ; on peut suivre vraiment les parcours )- au pire , elle en change les noms(quand obligée par la bienséance , comme ici). Vous avez des images du Old Bailey and Middle Temple ( la chapelle des derniers Templiers ; dans son avertissement au lecteur , elle prend grande précaution et anticipe sur sa propre responsabilité quant aux milieux du Droit /Tribunal et Templiers donc) )....pas de la pièce de travail où 'siège' l'avocate








So, we can speak of the five senses we have : sight (seeing)- hearing - Touch,feeling (toucher ou sensation/sentiment), speech (intérieur



A ) Sight : met his eyes-his eyes saw-couldn't see- -to look into( oh fright!) - watched -unseeing




B ) Hearing : en exagérant un peu


C ) Smelling : - a smell , alien and faint but still horribly familiar .
D ) Touch [t




E )Speech : - 'silent reflection Oh!God !( loud for imaginative readers as we are

---En passant , retour irrésistible sur ce que Hitchcock voulait présenter sans musique - l'eau de la douche et le cri de Janet Leigh ['l


Nous pouvons aussi suivre le chemin du rythme de l'action, de la pénibilité exprimée par les verbes éprouvants (very little time left

Moves and gestures ['




< Il reprend son calme et ...sa voix sans doute normale , le ton neutre ou rassurant ( l'employée de maison de Miss Aldridge s'inquiétait du non- retour la veille ,et du lit 'unslept in'



IV- Style tenu , positionnement des mots et emphases ,séquences et alinéas, lexique :
Ce passage est, ma foi, un petit régal (treat) à étudier d'encore plus près . Le niveau de langue est plus tenu et élégant que dans 'The murder room' où Dalgliesh et surtout Little Tally venaient à utiliser des expressions plus ordinaires . Là, l'auteure comme dans toutes ses narrations , prend un plaisir visible à chercher 'la perfection' pour rendre tout effet stylistique plus percutant et la tension croissante ( j'allais dire 'tendre la langue!

Remarques :Nous savons déjà que PD.James a dû arrêter ses études à seize ans et de là, a fait une carrière professionnelle courageuse** et remarquable d'avancement . A la lire ,sa connaissance de la langue et de ses mouvements amène à penser qu'elle est férue de latin, de français ...Epoustouflant ! Cela par dessus son vocabulaire anglo-saxon particulièrement riche et rigoureux . Un travail et un talent qui méritent la place qu'elle occupe dans le roman 'noir' , d'investigation criminelle et plongée profonde dans la psychologie humaine .
PD. James's background and career :
**Je découvre à l'instant - des éclairages ,sans doute sur les inspirations et aspirations littéraires - que sa mère incitait vivement ses enfants à la lecture et souffrait malheureusement d'une maladie mentale qui la mena en institution / plus tard PD.James ( mari , war2 doctor , revenu de la guerre complètement 'brisé '- incapacitated ) eut à faire encore face à la maladie : schizophrénie et institution , ce qui suscite l' admiration -avec son veuvage qui a suivi - son parcours de femme pugnace qui élève ,seule , ses enfants et gravit l'échelle de la hiérarchie : tax office / hospital administration ( National Health ) , civil servant ( fonctionnaire ) exam > government's home office / senior employee at the Criminal Police Department ( 1972 to '79' ) then , a full-time write when retired .
-Des phrases comme une respiration haletante : coupées et qui reprennent . Chaque mot , chaque emplacement a son poids . Plusieurs fois ' la tête' de phrase- forte, the leader,, surprenante ( outre le contenu, I mean que le lecteur ne peut pas être passif ) - sonne comme une 'mécanique bien huilée 'amène un 'déroulé' informateur , toujours davantage de suspense jusqu'au point (ponctuation




*Le mot est un emprunt à la langue allemande, formé des mots « leiten » (« diriger ») et « motiv » (« motif »). Il semble être apparu pour la première fois en 1860, au sujet des œuvres de Richard Wagner , Franz Liszt or ..Hector B in France .
-----.Lien internet
fixe ' BERLIOZ. 'Symphonie fantastique';1830))
.........Lien internet
. - Another great artist ! Leonard ['l


When Hector's eyes met Harriet


Berlioz assista (bien qu'il ne comprît pas un mot d'anglais), à Paris, en 1827, à une représentation de 'Hamlet me de Shakespeare où l'actrice irlandaise Harriet Smithson jouait le rôle d'Ophélie. À la fin de celle-ci, il était désespérément épris d'Harriet et erra toute la nuit en proie à la frustration et au désir — et ce pour les cinq années suivantes.( fou amoureux , veulent-ils dire !) (Wikipédia) -------------------
a)alinea and : La belle relative sujet : what met his eyes was so bizarre ..( les autres sont compléments : 'rejecting what his eyes saw / he knexw what he had to do ').
b )' Places fortes': jealously guarded .../Instantaneously[bleu ] he knew /alinea and [/on her head was .../moving towards her .../ Surely even dead flesh.../ The touch, gentle as it had been.../ Only the right eye .../He thought Oh God .../Instinctively.../
alinea and Mesmerized (no comma)he slowly backed away .../Somehow ../He said ...
- utilisation et positionnement interpellants de ' And at least his brain was clear ...
------------------
Modifié par violet91 le 09-05-2015 00:42 Well..getting to the very end, but tomorrow .Have you seen the time ? Carry on sleeping like a log (I hope) or/and have a good night with sweet dreams !



Réponse : Spare key to inner door/Version de violet91, postée le 09-05-2015 à 14:16:11 (S | E)
( Here again 'pour la bonne bouche ' ! = Till last !) ( decent weather today ).

V - Grammar , comments on some words and mistakes :

- Rien qui ne vous posât problème en grammaire ***. Narration 'classique ' avec le simple past majoritaire . Past perfects sous-entendus .
1 ) deux irréels du passé ( avec élusion - faire sauter ) - as if ( he had been) drawn / as if ( he had been ) expecting .
2 ) Un irréel du présent ( aujourd'hui , mais impossible ) - as if a clumsy move could wake ...
3 ) auxiliaire modal can / could ( sémantique ) : valeurs
- It couldn't be true : impossible que ce soit vrai .
- even dead flesh couldn't be as cold as this : impossibilité -pas Dieu possible que ...

- he couldn't see : impossibilité / incapacité ( vous avez globalement choisi de le traduire : (as if ) from where he was , he couldn't see ...
- a clumsy move could wake : capacité plutôt que possibilité ./ his legs could support
- she can't be disturbed

---auxiliaire modal de l'obligation to have to : what he had to do : ce qu'il lui fallait ( ou restait ) faire .( dans sa tâche ( task, le 's' est resté comme dans hospice) de 'responsable 'des Chambers )
4 ) Then (he) leaned : phrase qui redémarre avec une élusion du pronom ( > style)
5 ) compléments de moyen ou d'agent anglais : préposition 'de ' en français : = mad with ! - rooted in disbelief / covered with blood /
6 ) Faites très attention aux mots 'français' dans le ( souvent ) chic anglais :
- disorientated / globule ( # blood cell ) / oh ! Congealed [k



7 ) Certaines ont des appétits de magots ?! 'Pocketed ' the key ' Ne rêvez pas ! ( nothing to do with a synonym of 'win ' le 'earn ' ) Mitdans sa poche plutôt 'qu'empocha' la monnaie , la somme , le magot .

8 ) J'ai moi-même réfléchi aux 'appliques murales ' . N'est-ce pas un pléonasme ? Peuvent-elles être autre chose que 'murales ' ( dans une niche - not a dog's kennel , mind you / sous une hotte aspirante / dans un meuble ) . Ainsi , comme vous , j' ai opté et de toute façon cela 'fait mieux ' , l'on voit mieux si j'ose dire !
VI - New words ?? ou rarement rencontrés .
Difficile pour moi de cerner vos 'compulsions'


a ) spare comme spare time , spare room ( chambre d'amis ), a spare ( bonus au bowling ?) = d'appoint, supplémentaire , double ( de clé) ...
b ) jealously ['



c ) to go wrong ( pour les non francophones ) clocher ( comme une jupe qui 'pend' mais ne tinte pas

d) heart leapt into life : expression plutôt figurée : revenir à la vie en faisant un bon perceptible ( à soi !) . Harry n'a pas encore eu de heart attack ou arythmie cardiaque !
e) Oh ! Ah ! A full-bottomed wig : encore faut-il connaître les traditions britanniques : celle du texte ( à nuque et joues couvertes - à l'origine , pour masquer et protéger l'identité du magistrat : perruque de juge ( 1 possible indice , alors ) / V.Aldridge plaide aux Assises avec une 'courte ' d'avocat( a short wig vs a long wig ) ! Depuis 2009 , les perruques ne se portent plus que là ( Grande Instance)... et dans toutes les anciennes colonies britanniques .
f ) past participle : swollen < to swell, swoll , swollen ( comme a swollen ankle : une cheville enflée ) .
g ) unyielding [ ...] ( Old English :gieldan > yield = : pay for / reward ) de nos jours 'après passage sur le Continent ;) to be worth - mais là nous sommes sur ' unyielding ' : comme une femme qui résiste, ni 'ne plie ni ne rompt 'et comme le roseau , qui ne rompt pas


h ) taut ( rare) : comme n'obéissant pas à la demande de mouvement par le cerveau (brain) - très engourdie (dumb),paralysée .
*Sorry ! Je n'avais pas relevé 'inner ' donc proposé 'outer ' : la porte en /de chêne ( probably solid oak ) est outer , l'autre ordinaire sans doute , inner qui mène à l'intérieur , donc .
Woilà , friends, j'arrive au bout de nos peines ! J'espère que vous n'avez pas fatigué et surtout que je n'ai rien oublié .

Encore mille mercis de vos travaux et manifestations de plaisir . De vos premières visites , aussi . A plus


Have an excellent and sunny weekend ! Enjoy yourselves ! See you)

Réponse : Spare key to inner door/Version de tereda, postée le 09-05-2015 à 17:35:32 (S | E)
Small attempt in answer the challenge you give us. I like challenge.... but please, be indulgent !!!






introduction : I never had a nightmare like this one during all my life ! terrifying !, we were both, my friend Margrit and me, hiking along the lake, near Lacanau, that was a Saturday of the end of November, days are not long at this period, and the evening fall down quickly. but she would like to continue a little more ..
Suddenly, I didn't see her any more, but only the path, which became narrow, and darker, and I feel not good of all , where does she is ?
"I call her, but nobody answers ; I walk on faster, and see nobody, and there, a branch of a tree hangs up my shirt, and I feel myself pull down back ; I shout by terror, and try to escape, but the more I try to go on, the more the thorn of the tree scratched my skin, and I see the blood run down. The terror overtakes me, and I continue to shout, alone, and lost with this horror of thorn hooked at me ! the blood flows from my back, toward my arm, go down to my leg, I see only the blood flow down now, and I continue to call and to shout, and nobody answers !"
Réponse : Spare key to inner door/Version de violet91, postée le 10-05-2015 à 00:23:39 (S | E)

So you took my suggestion seriously , didn't you ? I was kidding a bit , I think ! You make me feel both embarrassed and delighted with your liking

Would you put your entire work into the past ? Le présent de narration est très rarement employé , contrairement au francais où il est prisé car dynamique .
Revoir la forme interrogative avec 'to be ' . ( do est a priori *l'auxiliaire d'un verbe actif like -Does she understand ? ) Emploie plutôt le verbe 'to go' au plus-que -parfait interrogatif ...
Essai tout à fait louable > de drôle de choses au lac du Moutchic , dis-donc . I'll send you a post , anyway . Thank you very much for being 'bold '
I suppose you have heard of 'Brave Scotland ', the Scottish hymn , now we all know brave tereda !!
.......
Hi friends ,
I was really joking ( pulling your legs !) . Vous n'avez pas à être aussi vivace , réactive et stimulée que tereda

Have a very good night , dear all . See you xx
-------------------
Modifié par violet91 le 10-05-2015 11:56
Hi tereda ! Sorry mais I must confess que j'étais passée trop vite sur tes guillemets , lesquelles justifiaient alors ton présent de narration . ( Que cela ne te retienne pas pour autant des les enlever et tout passer au passé , si tu peux , pour mieux angliciser ton récit .
Très bonne journée !

Réponse : Spare key to inner door/Version de mamou3, postée le 10-05-2015 à 07:22:27 (S | E)


Réponse : Spare key to inner door/Version de joe39, postée le 11-05-2015 à 12:25:12 (S | E)
Dear Anne Violet,
This time, circumstances beyond my control, prevented me from translating your excerpt.
I'm very sorry for the setback but nonetheless I read it and I would like to express my compliments for your skilled version, which, as usual, makes me improve my language knowledge.
Thanks a lot, dear Violet, for such great work.
Yours friendly
Joe
Réponse : Spare key to inner door/Version de violet91, postée le 11-05-2015 à 13:35:18 (S | E)

Joe , you are speaking like Valmont in 'Les liaisons dangereuses ' - beyond my control - .
Hope all is well . Hot day !

Réponse : Spare key to inner door/Version de car2bar, postée le 11-05-2015 à 19:34:42 (S | E)
Merci chère Violet, tu as beaucoup travaillé


Réponse : Spare key to inner door/Version de tereda, postée le 12-05-2015 à 10:16:56 (S | E)
Dear Violet, I would like to join myself to my colleagues to tell you THANKS a lot for your precious comments, so rich in many fields, music, theatre, etc. it's a pleasure to see how you dissect a text ! I am admirative !!

I will not go farther with my attempt, too difficult for me, first, and second, I have no time currently.
Thanks again, hope to have a new exercise soon !!


Réponse : Spare key to inner door/Version de mamylistele, postée le 12-05-2015 à 13:24:23 (S | E)
Hello,
Je ‘Like’!

I would like to pay my humble tribute to…you
tant de connaissances, un tel haut niveau de culture, alors que la mode est plutôt au nivellement pas le bas, vous osez nous tirer vers le haut.
C’est absolument jouissif ! A une époque où dés que vous alignez un accord correct après ‘avoir’, vous n’êtes qu’un nerdy egghead, …
J’ai lu ces commentaires avec délectation, je les ai savourés, j’ai particulièrement apprécié tout ce qui touche la littérature gothique.

Cours gratuits > Forum > Exercices du forum
Page 1 / 2 - Voir la page 1 | 2 | Fin | >> |