Création d'un texte
Cours gratuits > Forum > Apprendre le français || En basMessage de yenshi posté le 14-10-2013 à 18:16:25 (S | E | F)
Je dois construire des verbes suivants : planer, se cacher,ployer,crisser,se morfondre.
Ai-je bien fait mon texte, s'il vous plait ? Merci.
Quand je suis arrivé tardivement à l’hôpital, je suis allée directement toquer à la porte de mon orthophoniste. Sur le seuil, je l’ai observée furtivement, son visage m’est apparu soucieux et elle me demanda de l’attendre dans la salle d’attente. Tandis que je me morfondrais sur la chaise, je l’ai entendue ouvrir la porte de son bureau et elle dirigea vers un groupe de stagiaires. Ses chaussures crissaient sur le linoleum, les talons noirs claquaient, une sorte de précipitation et d’intrépidité à s’échapper à un réel danger.
Dans le hall planait un état d’inquiétude et moi qui se cachait derrière un livre, je les épiais. Mon orthophoniste passait l’information aux stagiaire, elle a ployé sur les directives du chef de clinique.
Réponse: Création d'un texte de jij33, postée le 14-10-2013 à 18:37:11 (S | E)
Rebonjour, yenshi
Quand je suis arrivé (accord avec le sujet, féminin ?) tardivement à l’hôpital, je suis allée directement toquer à la porte de mon orthophoniste. Sur le seuil, je l’ai observée furtivement, son visage m’est apparu soucieux et elle me demanda (passé composé, comme les verbes du début) de l’attendre dans la salle d’attente. Tandis que je me morfondrais (vérifier l'imparfait de ce verbe) sur la (un déterminant possessif conviendrait mieux) chaise, je l’ai entendue ouvrir la porte de son bureau et elle dirigea (verbe pronominal "se diriger", au passé composé) vers un groupe de stagiaires. Ses chaussures crissaient sur le linoleum, les (plutôt un adjectif possessif) talons noirs claquaient, une sorte de précipitation et d’intrépidité à s’échapper à un réel danger. (ce passage manque de clarté. Voyez-vous comment le reformuler ?)
Dans le hall planait un état d’inquiétude et moi qui se (erreur sur le pronom personnel) cachait derrière un livre, je les épiais. Mon orthophoniste passait l’information aux stagiaire (pluriel), elle a ployé (ce verbe n'a pas de sens ici : on ploie sous le poids de...) sur les directives du chef de clinique.
A vous de corriger, yenshi.
Réponse: Création d'un texte de yenshi, postée le 14-10-2013 à 19:15:51 (S | E)
Quand je suis arrivée tardivement à l’hôpital, je suis allée directement toquer à la porte de mon orthophoniste. Sur le seuil, je l’ai observée furtivement, son visage m’est apparu soucieux et elle m'a demandée de l’attendre dans la salle d’attente. Tandis que je me morfondrais sur une chaise, je l’ai entendue ouvrir la porte de son bureau et elle s'est dirigée vers un groupe de stagiaires. Ses chaussures crissaient sur le linoleum, ses talons noirs claquaient, une sorte de précipitation et d’intrépidité à défaire d'un mauvaise passe.
Dans le hall planait un état d’inquiétude et moi qui me cachait derrière un livre, je les épiais. Mon orthophoniste passait l’information aux stagiaires, elle ployait sous l'autorité du chef de clinique et ses directives.
Merci.
Réponse: Création d'un texte de jij33, postée le 14-10-2013 à 21:01:14 (S | E)
C'et beaucoup mieux, yenshi !
Quand je suis arrivée tardivement à l’hôpital, je suis allée directement toquer à la porte de mon orthophoniste. Sur le seuil, je l’ai observée furtivement, son visage m’est apparu soucieux et elle m'a demandée (revoir l'accord : "m'" n'est pas complément d'objet direct mais complément d'objet second. On disait d'ailleurs autrefois "complément d'objet indirect") de l’attendre dans la salle d’attente. Tandis que je me morfondrais (le radical de l'imparfait n'est pas morfondr- ...) sur une chaise, je l’ai entendue ouvrir la porte de son bureau et elle s'est dirigée vers un groupe de stagiaires. Ses chaussures crissaient sur le linoleum, ses talons noirs claquaient, (je remplacerais la virgule par deux-points ou par "comme") une sorte de précipitation et d’intrépidité à défaire (plutôt le même infinitif à la forme pronominale), d'un mauvaise passe ("passe" est un nom féminin).
Dans le hall planait un état d’inquiétude et moi qui me cachait (vous avez bien corrigé le pronom personnel, mais le verbe doit être à la 1ère personne du singulier) derrière un livre, je les épiais. Mon orthophoniste passait l’information aux stagiaires, elle ployait sous l'autorité du chef de clinique et ses directives.
Allez, courage ! Un dernier petit effort...
Réponse: Création d'un texte de yenshi, postée le 17-10-2013 à 13:55:55 (S | E)
Quand je suis arrivée tardivement à l’hôpital, je suis allée directement toquer à la porte de mon orthophoniste. Sur le seuil, je l’ai observée furtivement, son visage m’est apparu soucieux et elle m'a demandé de l’attendre dans la salle d’attente. Tandis que je me morfondais sur une chaise, je l’ai entendue ouvrir la porte de son bureau et elle s'est dirigée vers un groupe de stagiaires. Ses chaussures crissaient sur le linoleum, ses talons noirs claquaient comme une sorte de précipitation et d’intrépidité à se défaire d'une mauvaise passe.
Dans le hall planait un état d’inquiétude et moi qui me cachais derrière un livre, je les épiais. Mon orthophoniste passait l’information aux stagiaires, elle ployait sous l'autorité du chef de clinique et ses directives.
Merci à JJ33.
Réponse: Création d'un texte de jij33, postée le 17-10-2013 à 14:30:54 (S | E)
Bonjour yenshi et
Grammaticalement, votre texte est impeccable !
Dans le domaine du vocabulaire, sachez que "toquer à la porte " est une expression vieillie et peu employée de nos jours, sauf dans certaines régions.
Et le verbe "passer", dans "passer l'information aux stagiaires" est un peu maladroit : "faisait passer" conviendrait mieux, ainsi qu'un article indéfini devant "information", puisque nous ne savons pas de quelle information il s'agit. Séparez les deux propositions de la dernière phrase par une ponctuation forte... et tout ira bien !
Cordialement
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