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    [Italien] Epilogo

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    [Italien] Epilogo
    Message de gigliola posté le 15-11-2012 à 20:47:42 (S | E | F)

    Buonasera a tutti!

    Voici l'épilogue du précédent sujet " È cambiata l'ora", que je propose à votre traduction. Je vous souhaite d'y prendre du plaisir.
    Ma version vers le 14 décembre.

    Epilogo...

    Un gracchiare discreto seguito da un battito di becco contro i vetri non riuscì a scuotermi dal sonno. Lasciai che questi colpi rimbalzassero nel mio dormiveglia, così teneri che mi parve che le foglie d'oro dell'autunno, insieme a piumette corvine, ruotasssero attorno ad un raggio d'aurora, e mi sentii trascinata di nuovo verso le acque delicate del sonno mattutino.
    Fui svegliata di soprassalto da colpi imperiosi senza ambiguità: il richiamo del mio corvetto impaziente! Subito mi alzai.
    Non mi era mai capitato di avvicinarmi così tanto alla finestra in sua presenza.
    Sembrava che guardasse me... il piccolo corvo, ... con stupore, poi con fiducia.
    Tranquillamente, riprese i suoi soliti inchini.
    Era come se il tempo si fosse fermato...
    Allora allora, il becco del corvo in un movimento solerte, venne a deporre uno strano bacio ...
    ... alla propria immagine riflessa nello specchio del vetro della mia finestra...

    Dopo un'ultimo inchino - mi parve fosse destinato a me - il corvo mi guardò in faccia, e prese il suo volo.
    Ma cos'era quel luccichio che sfavillava e ornava la sua esile caviglia?

    Ho provato un sentimento misto di malinconia e di serenità: ho subito saputo che non dovevo aspettarlo ogni giorno, ma che spesso, sarebbe tornato.


    En quelques lignes, et en italien cette fois, quelle heure était -il donc, ce matin là?


    Réponse: [Italien] Epilogo de rita12, postée le 16-11-2012 à 09:20:35 (S | E)
    Bonjour à tous,

    Voici ma participation ma chère Gigliola pour laquelle j'ai essayé de faire fonctionner un audiomètre invisible qui est venu jusqu'à toi afin d'entendre la moindre vibration et me la rapporter. Ai-je bien compris?

    Épilogue...

    Un croassement pudique suivi d'un coup de bec contre les vitres ne réussirent pas à me réveiller complètement, j'attendis que les percussions résonnent dans mon demi sommeil, si doux qu'il me sembla que les feuilles d'or de l'automne avec les plumettes noires tournèrent autour d'un rayon solaire de l'aurore, je me sentie entrainée de nouveau vers les eaux délicates de la mollesse matinale.

    Je fus bientôt réveillée en sursaut par des chocs m'atteignant impétueusement: L'appel de mon corbeau impatient! Vite je me levai.

    Il ne m'était jamais arrivé de m'approcher si près de la fenêtre en sa présence.
    Il paraissait me regarder... le petit corbeau... d'abord avec stupeur, puis avec confiance.

    Tranquillement, il repris ses coutumières révérences.
    C'était comme si le temps s'était arrêté.
    Alors, alors, le bec du corbeau en un mouvement rapide, vint déposer un étrange baiser... dans l'image réfléchie du verre de ma fenêtre...

    Après une révérence finale – qui paru m'être destinée, le corbeau me regarda de face et pris son envol.
    Mais qu'était-ce, ce scintillement qui étincelait et ornait sa gracieuse serre?

    J'ai éprouvé un sentiment mitigé de mélancolie et sérénité: j'ai vite compris que je ne devais pas l'attendre chaque jour, mais que souvent il reviendrait...


    Non saprò dire, che ora era, talmente i miei sentimenti erano confusi. Ero perplessa che un uccellino m'abbia così coinvolta. Pensavo ancora al luccichio del tarso, convinta che fosse un braccialetto-spia e che l'uccellino di conseguenza era esposto al pericolo... poverino! Senza difese! Ubbidisce senza capire a che si espone... Ma svegliamoci alla nostra realtà... oggi ho molto da fare... Via Rita!







    Réponse: [Italien] Epilogo de nick27, postée le 16-11-2012 à 11:28:19 (S | E)
    Épilogue

    Un croassement discret suivi d'un coup de bec contre les fenêtres ne parvinrent pas à me tirer de mon sommeil. Je laissai rebondir ces coups dans mon demi-sommeil, si doux qu'il me sembla que les feuilles dorées de l'automne et de petites plumes noires tournaient autour d'un rayon auroral, et je me sentis entraînée à nouveau vers les eaux délicates du sommeil matinal.
    Je fus éveillée en sursaut par des coups pressants sans aucune ambiguïté: l'appel de mon petit corbeau impatient ! Je me levai aussitôt.
    Je ne m'étais encore jamais approchée aussi près de la fenêtre en sa présence.
    On aurait dit que c'était moi qu'il regardait... un petit corbeau... avec surprise, puis avec confiance.
    Il se remit tranquillement à faire ses révérences habituelles.
    Le temps semblait s'être arrêté...
    Par un mouvement minutieux, son bec vint alors donner un étrange baiser...
    ... à sa propre image réfléchie sur la vitre de ma fenêtre...
    Après la dernière révérence (elle me sembla destinée personnellement), le corbeau me regarda dans les yeux, et s'envola.
    Quel était donc cet éclat qui brillait et qui ornait sa frêle cheville ?
    J'ai éprouvé un sentiment de mélancolie mêlée à de la sérénité: j'ai immédiatement su que je ne devais pas l'attendre chaque jour, mais qu'il reviendrait souvent me voir.

    beaucoup, Gigliola, pour cette belle histoire, simple mais émouvante.
    Quelle belle recherche de mots




    Réponse: [Italien] Epilogo de anek, postée le 20-11-2012 à 17:29:41 (S | E)

    Bonjour à tous.

    Bonjour Gigliola. L'art de raconter et de transformer des faits simples de la vie m'étonnent toujours. Et je me demande quelle impression éprouvent des italiens à te lire, tes textes me semblent très beaux en français mais aussi en italien. ???

    Epilogue.

    Un croassement discret suivi d'un coup de bec contre la vitre ne parvinrent pas à me sortir du sommeil. Je laissais se propager ces coups dans mon demi-sommeil, si doux qu'il me sembla que les feuilles d'or de l'automne ainsi que des petites plumes noires tournent autour d'un rayon du soleil , et je me sentis entraînée de nouveau vers les eaux délicates du sommeil matinal.
    Je fus éveillée en sursaut par des coups impérieux sans aucune ambiguïté : l'appel de mon petit corbeau impatient !Je me levai aussitôt.
    Il ne m'était encore jamais arrivé de approcher d'aussi près de la fenêtre en sa présence.
    On aurait dit qu'il me regardait ... le petit corbeau ... avec surprise, puis avec confiance.
    Tranquillement, il se remit à ses révérences habituelles.
    Le temps s'était arrêté...
    Par un mouvement vif, son bec vint alors déposer un étrange baiser ...
    ... à sa propre image réfléchie sur la vitre de ma fenêtre ...

    Après la dernière révérence (il me sembla qu'elle m'était destinée), le corbeau me regarda , et prit son envol.
    Mais quel était donc cette lueur qui brillait et qui ornait sa frêle cheville ?

    J'ai éprouvé un sentiment de mélancolie mêlé de sérénité:
    j'ai tout de suite su que je ne devais pas l'attendre chaque jour, mais que souvent, il reviendrait me voir.

    -------------------
    Gigliola Nick je partage avec vous le plaisir de traduire (maladroitement pour ma part, avec brio de la vôtre) les textes de Gigliola.



    Réponse: [Italien] Epilogo de deca3, postée le 20-11-2012 à 21:09:25 (S | E)
    Ciao a tutti,

    Grazie cara Gigliola per questo testo.
    Ricami la carta con le tue parole come degli altri ricamano la seta.
    Tu brodes le papier de tes mots comme d'autres brodent la soie.

    Epilogue

    Un croassement comme un murmure et contre mes vitres des coups de bec en pizzicati ne parvinrent pas à me tirer du sommeil. A demi consciente je laissai tant s'amplifier ces petits coups si doux que l'or des feuilles d'automne se joignit à l'encre des plumes de l'oiseau, le tout semblant tournoyer dans les rayons de l'aurore. Je me laissai à nouveau sombrer dans l'onde délicate du sommeil matinal.

    Sans ambiguité des coups impérieux me réveillèrent en sursaut :.... le rappel impatient de mon corbeau ! ...je me levai aussitôt.

    Il ne m'était jamais arrivé d'approcher aussi près de la fenêtre en sa présence.
    Il semblait m'observer le petit corbeau...d'abord interloqué puis... confiant.
    Tranquillement il reprit ses habituels saluts...Le temps sembla suspendu !

    Alors...alors de son bec en un mouvement précis, le corbeau vint déposer un surprenant baiser sur le reflet de son image dans la vitre de la fenêtre.
    Après une ultime révérence dont j'ose croire qu'elle m'était destinée, l'oiseau fixa mon regard et prit son envol.

    Sa frêle cheville s'ornait d'un éclat scintillant...mais qu'était-ce donc ?

    A la fois mélancolique et sereine, il m'apparut de suite que je ne devrais plus l'attendre tous les jours mais que souvent il reviendrait.

    Portava alla caviglia l'oro inalterabile della sua fiducia !
    Allora...l'ora non aveva più importanza !



    -------------------
    Modifié par deca3 le 20-11-2012 21:14





    Réponse: [Italien] Epilogo de milouze, postée le 21-11-2012 à 18:57:05 (S | E)
    Buonasera a tutti
    grazie Gigliola un bel testo poetico, ecco la mia proposta
    Epilogue
    Un croassement discret suivit d'un coup de bec contre les vitres ne réussissaient pas à me sortir du lit. Je laissais ses coups retentir dans mon esprit endormit, si tendre qu'il me sembla que les feuilles d'or automnal se mêlaient aux plumettes du corbeau, et entamaient une danse autour d'un sillon d'aurore, je me sentis transporter de nouveaux vers les eaux sereines du "dodo" matinale.
    Des coups plus pressent et sans ambiguïté me tirait de mon lit: c'était l'appel de mon impatient corbeau! subitement levée je réalisais que je ne m'étais jamais approcher si près de la fenêtre en sa présence.
    Il me semblais qu'il me regardait...le petit corbeau,... d'abord perplexe, puis avec confiance.
    Tranquillement, il reprit ses habituels révérences.
    Comme si le temps c'était arrêté...
    Alors alors, le bec du corbeau en un mouvement précis, il vient déposé un étrange baisé...sur sa propre image qui se reflétait dans les carreaux de ma fenêtre...
    Après une ultime courbette -qui me parut être adressée à ma personne- le corbeau me regarda en face, et prit son envol.
    Mais un ornement étincellent scintillait sur sa maigrelette patte que cela pouvait il être ?
    J'éprouvais un sentiment partagé entre la mélancolie et la sérénité: aussitôt je sus que je ne devait plus l'attendre chaque jour, mais que souvent il reviendrait

    Un vecchio ricordo attraversa il mio spirito, piccola avevo letto "Les contes du chat perché", i bambini comunicanti con gli animali, poi mi messo a ridere, penso alle fiabe De La Fontaine. Mi chiedevo che la favola del corvo e la signora Gigliola avrebbe divertito Marcel Aymée e De La Fontaine. Subito l'orologio suona, scusatemi cari signor Aymée e signor De La Fontaine ma devo tornare nel presente, grazie per questo viaggio nel tempo. Chronos riprende il suo posto.

    -------------------
    Modifié par milouze le 21-11-2012 18:59



    -------------------
    Modifié par milouze le 22-11-2012 10:46





    Réponse: [Italien] Epilogo de anek, postée le 25-11-2012 à 12:45:11 (S | E)

    Buongiorno,

    J'avais par erreur posté deux fois ma traduction.cJe voulais seulement répondre à la question finale.

    La luce che brilla era un l'orologio biologica del corvo fatto di tutte le luci dei testi di Gigliola.

    Un plaisir de lire et traduire un beau texte bien écrit, plein de poésie.Gigliola.

    Gigliola




    Réponse: [Italien] Epilogo de iosha, postée le 28-11-2012 à 20:40:01 (S | E)
    Buonasera!
    Riscrivo le parole di Deca che ho scritto nel mio agendino per la loro bellezza, grazie Deca di esprimere le parole che non ho saputo inventare ma che dicono le cose che sento.

    Gigliola, "Ricami la carta con le tue parole come degli altri ricamano la seta."
    "Tu brodes le papier de tes mots comme d'autres brodent la soie."

    E sopratutto alla nostra Gigliola.

    Epilogo.

    Un croassement discret suivi de petits coups de bec contre les vitres ne réussit pas à me réveiller.
    Je laissais que rebondissent ces petits coups dans mon demi-sommeil, si tendres qu'il me sembla que les feuilles d'or de l'automne ainsi que des petites plumes noires tournaient ensemble autour d'un rayon d'aurore et je me sentis entraînée de nouveau vers les eaux délicates du sommeil du matin.
    Je fus réveillée en sursaut par des coups impérieux sans ambiguïté : l'appel de mon petit corbeau impatient! Aussitôt je me levai.
    Je ne m'étais jamais approchée de si près de la fenêtre en sa présence.
    On aurait dit qu'il me regardait... ce cher corbeau... avec étonnement puis avec confiance.
    Tranquillement, il repris ses habituelles révérences.
    C'était comme le temps qui s'arrête...
    Alors, son bec, dans un geste habile, vint déposer un étrange baiser...
    ... à sa propre image qui se reflétait dans le miroir de ma fenêtre.

    Après un dernier salut - j'étais certaine qu'il m'était destiné- le corbeau me regarda fixement et prit son envol.

    Mais qu'était donc cette lueur qui brillait et ornait sa fine cheville?

    J'ai éprouvé un sentiment de mélancolie mêlé de sérénité: j'ai su immédiatement que je ne devais pas l'attendre tous les jours, mais que souvent, il serait revenu.

    GRAZIE, Gigliola



    Réponse: [Italien] Epilogo de malouinette, postée le 02-12-2012 à 18:46:25 (S | E)
    Je suis un peu...beaucoup en retard ! 

    C'est que J'ai été éblouie par les ors et les parcelles de jais tourbillonnant dans la lumière matutinale...
    Bravo Gigliola !... quelle délicate sensualité dans tes descriptions ! Joli, très joli ! 
    ....................... 
    
Un croassement timide suivi d'un coup de bec contre la vitre ne parvint pas à me réveiller.
    Je laissai ces coups se répercuter dans mon demi-sommeil, si doux qu'il me sembla que l'or des feuilles de l'automne mêlé à de petites plumes noires de jais, tourbillonnaient autour d'un rayon d'aurore et je me sentis tirée à nouveau vers les eaux délicates d'un sommeil matinal.
    Des coups impérieux et décidés me réveillèrent en sursaut  :  Mon petit corbeau impatient m'appelait ! 
    Je me levai d'un bond. Je m' approchai de la fenêtre comme jamais je ne l'avais fait auparavant en sa présence. 
    Il me sembla qu'il me regardait...le petit corbeau...avec étonnement puis avec confiance. 
    Calmement il reprit ses révérences habituelles. Il semblait que le temps s'était arrêté... 
    Alors enfin,  le bec du corbeau d'un mouvement qui lui était familier ,  vint déposer un étrange baiser...à sa propre image mirée dans la vitre de ma fenêtre.
    Après une dernière révérence – qui semblait m'être destinée- le corbeau me regarda en face et pris son envol.
    Mais quelle était cette lueur qui étincelait et ornait sa frêle cheville ?
    J'éprouvai un sentiment melé de mélancolie et sérénité : je compris soudain que je ne devais pas l'attendre chaque jour, mais qu'il reviendrait souvent.   



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    -------------------
    Modifié par malouinette le 08-12-2012 15:16





    Réponse: [Italien] Epilogo de flor, postée le 04-12-2012 à 23:39:04 (S | E)
    Bonsoir.
    pour ces textes poétiques, un plaisir sur ce site.

    Epilogue.
    Un menu croassement, puis de petits coups de bec contre les vitres, ne réussirent pas à me réveiller.
    Je laissais ces petits coups rebondir dans mon demi-sommeil, si tendres que je crus que les feuilles d'or de l'automne et des petites plumes noires tournaient ensemble autour d'un rayon d'aurore et je me sentis tirer de nouveau vers les eaux délicates d'un sommeil matinal.
    Je fus réveillée en sursaut par des coups impérieux sans ambiguïté: le rappel de mon petit corbeau impatient ! Aussitôt je me levai.

    Il ne m'était jamais arrivé de m'approcher de si près de la fenêtre en sa présence.
    On aurait dit qu'il me regardait... ce petit corbeau... avec étonnement, puis avec confiance.
    Tranquillement, il repris ses habituelles révérences.
    C'était comme si le temps s'arrêtait...
    Alors, son bec, dans un mouvement habile, vint poser un étrange baiser...
    ... à sa propre image qui se reflétait dans le miroir de ma fenêtre.

    Après un dernier salut - il me parut qu'il m'était destiné- le corbeau me regarda dans les yeux et prit son envol.

    Mais qu'était donc cette lueur qui brillait et ornait sa fine cheville?

    J'ai éprouvé un sentiment de mélancolie et de sérénité: j'ai su tout de suite su que je ne devais pas l'attendre tous les jours, mais que souvent, reviendrait.

    Vraiment Gigliola, de tout coeur merci.

    Gigliola.



    Réponse: [Italien] Epilogo de anisette, postée le 07-12-2012 à 20:15:17 (S | E)
    Bonsoir à tous!

    Merci Gigliola. Je me joins de tout coeur à tout ceux qui te lisent avec bonheur et te disent pour ces écrits merveilleux et émouvants.

    Epilogue.

    Un croassement discret suivi d'un coup de bec contre la vitre ne parvinrent pas à me sortir du sommeil. Je laissai se propager ces coups dans mon demi-sommeil, si doux qu'il me sembla que les feuilles d'or de l'automne ainsi que des petites plumes noires, tournaient autour d'un rayon du soleil , et je me sentis entraînée de nouveau vers les eaux délicates du sommeil matinal.
    Je fus éveillée en sursaut par des coups impérieux sans aucune ambiguïté : l'appel de mon petit corbeau impatient !Je me levai aussitôt.
    Il ne m'était encore jamais arrivé de approcher d'aussi près de la fenêtre en sa présence.
    On aurait dit qu'il me regardait ... le petit corbeau ... avec surprise, puis avec confiance.
    Tranquillement, il se remit à ses révérences habituelles.
    Le temps s'était arrêté...
    Par un mouvement vif, son bec vint alors déposer un étrange baiser ...
    ... à sa propre image réfléchie sur la vitre de ma fenêtre ...

    Après la dernière révérence (il me sembla qu'elle m'était destinée), le corbeau me regarda , et prit son envol.
    Mais quel était donc cette lueur qui brillait et qui ornait sa frêle cheville ?

    J'ai éprouvé un sentiment de mélancolie mêlé de sérénité:
    j'ai tout de suite su que je ne devais pas l'attendre chaque jour, mais que souvent, il reviendrait me voir.

    Gigliola.




    Réponse: [Italien] Epilogo de anisette, postée le 09-12-2012 à 17:42:43 (S | E)
    Bonsoir à tous.

    En quelques lignes, et en italien cette fois, quelle heure était -il donc, ce matin là?
    Siccome il corvo ha aspettato il risveglio di Gigliola, la prima volta era l'ora d'estate, e la seconda volta l'ora d'inverno...
    Si vede che il corvo è ammansito e sensibile.

    Ho letto le diverse risposte e grazie a tutti ! E a la scrittrice!







    Réponse: [Italien] Epilogo de iosha, postée le 10-12-2012 à 17:31:22 (S | E)

    a tutti!

    Ecco la mia risposta alla tua domanda, Gigliola.

    Il corvo era ancora giovane e era inanellato. Come i piccioni viaggiatore. Aveva una missione da compiere. Con lo sguardo voleva dire a Gigliola : tornerò da te!

    per tutto!



    Réponse: [Italien] Epilogo de flor, postée le 12-12-2012 à 16:32:32 (S | E)
    Bonjour à tous.

    Voilà ma comment j'interprète les choses.

    Siccome gli uccelli non sono capace di capire i cambiamenti degli uomini, lui avrebbe dovuto arrivare all'ora d'estate.
    Ma come abita nel giardino di Gigliola, credo che sia un po' fatato come posso imaginare il mondo della nostra poetessa.
    Dunque, il corvo è venuto un'ora più tardi, all'ora d'inverno per lasciare la casa dormire.



    Réponse: [Italien] Epilogo de gigliola, postée le 14-12-2012 à 19:21:01 (S | E)

    A tutti, buongiorno!

    Tutte belle, le vostre traduzioni... Se un giorno un corvo venisse bussare alla vostra finestra, sarebbe lui, ne sono sicura!
    Toutes belles, vos traductions... Si un jour un corbeau venait frapper à votre fenêtre, ce sera lui, j'en suis certaine!

    EPILOGUE.

    Un croassement à peine esquissé suivit de petits coups de bec doucement frappés contre les vitres n'eut pas raison de mon sommeil.
    A demi assoupie, je m'abandonnais à l'écho bondissant de ces légers toc toc répétés en harmoniques si suaves, qu'en rêve je crus voir les feuilles d'or de l'automne entraîner dans leur danse de tendres plumes corvines et tournoyer pêle-mêle en s'enroulant en un ballet d'or et de jais autour des doigts de l'aube, et je me sentis sombrer de nouveau dans les eaux délicates de la langueur du matin.

    Des coups péremptoires me réveillèrent en sursaut, sans ambiguïté aucune : Le rappel de mon petit corbeau impatient! Aussitôt, je bondis hors du lit.

    Jamais je ne m'étais aventurée si près de la fenêtre en sa présence.

    J'avais l'impression qu'il me regardait vraiment, mon jeune corbeau... avec étonnement d'abord ... puis avec confiance.
    Sans se décontenancer, il reprit ses habituelles révérences.

    On aurait dit que le temps s'était arrêté...

    Alors, mais alors seulement, son bec, dans un mouvement mesuré, vint déposer un étrange baiser...
    ... à sa propre image réfléchie par la vitre de ma fenêtre...

    Après une ultime révérence - il me sembla qu'elle m'était destinée - le corbeau me regarda droit dans les yeux, et prit son envol.
    Mais qu'elle était ce scintillement fugace qui étincelait et ornait sa cheville si frêle?

    J'ai éprouvé un sentiment de mélancolie mêlé de sérénité : j'ai tout de suite su que je ne devais pas l'attendre chaque jour, mais que souvent, il serait revenu.






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