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    [Italien]Entrainement à la traduction - Version

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    [Italien]Entrainement à la traduction - Version
    Message de lisa81 posté le 06-11-2010 à 19:23:31 (S | E | F)
    Ciao a tutti,

    Je travaille actuellement sur un commentaire de texte d’un auteur Sarde, il s’agit de Milena Agus et j’avais envie de partager avec vous un extrait de ce texte et de le soumettre à votre traduction.

    L’extrait est tiré du livre Ali di babbo, de 2008 ( Battement d’ailes)

    La scène se déroule en Sardaigne. Un groupe de promoteurs veut acheter des terrains pour y construire un village touristique. Madame (son nom n’est révélé qu’à la fin du livre, elle est appelée comme ça car elle rêve d’aller à Paris) est propriétaire d’un petit hôtel situé de façon idéale sur la côte au centre des terres que les familles voisines sont prêtes à céder.


    Bonne traduction à tous, je vous soumettrai la mienne vers la fin du mois…


    « Quando i costruttori dei villaggi turistici fanno visita a madame, lasciano le loro belle auto vicino alla statale e madame va a prenderli all’inizio della strada bianca con la sua Ferrarina scassata, che tanto di più non si può ammaccare. Ai costruttori madame ripete sempre che non può vendere, perchè vive di questo posto, delle colture e della casa albergo. Allora i costruttori cercano di farle capire che se vendesse non avrebbe certo bisogno della frutta e verdura per vivere, né di fare la serva a non più di otto ospiti, con tutto il rispetto, e scusando la volgarità, rincoglioniti, che camminano per chilometri sotto il sole e fra le spine prima di arrivare al mare.
    Appena trasferiti qui, chiesero a nonno di vendere, e poi anche ai vicini. Tutti pensammo che la Fortuna girasse di nuovo a nostro favore, che forse in fondo babbo aveva ragione, ma i costruttori dei nostri terreni ai margini e senza accesso al mare non se ne facevano niente, se non vendeva madame, che aveva la terra proprio in mezzo e soprattutto confinante con la spiaggia. »
    ( …)
    « I turisti dicono che non è mica scema e che in fondo ha una spiaggia privata come i miliardari in Costa Smeralda, ma la guida spiega che non è così, perchè in Costa Smeralda alle spiagge non si può accedere da terra, mentre qui, questa donna, a piedi, lascia gironzolare chiunque, ma vengono soltanto gli amanti del trekking, o degli originali che vogliono fare gli eremiti.
    Allora i turisti smettono di chiedere informazioni e si accontentano di scendere in spiaggia e saltare e schizzare e urlare di gioia per la trasparenza e l’azzurro dell’acqua e per il profumo della macchia e per le rocce giallo oro e fanno tante fotografie e filmano e prima di andarsene prendono almeno una conchiglia o un sassolino di granito o un rametto di ginepro per ricordo. »


    -------------------
    Modifié par lisa81 le 19-11-2010 11:58





    Réponse: [Italien]Entrainement à la traduction - Version de olivia07, postée le 06-11-2010 à 22:44:28 (S | E)

    Bonsoir Lisa, je te remercie pour cet extrait de 'Battement d'ailes'. Milena Agus est l'une de mes auteurs préférées! En ce moment, je suis en train de lire 'la Contessa di ricotta'. Un petit bijou, comme tous ses autres livres.
    C'est un plaisir pour moi d'essayer de traduire cet extrait.


    Quand les promoteurs des villages touristiques viennent voir madame, ils laissent leurs belles voitures près de la route nationale et madame va les chercher à l’embranchement de la route blanche dans sa Ferrarina tellement cabossée qu'elle ne risque pas de l’être plus. Madame répète toujours aux promoteurs qu’elle ne peut pas vendre parce qu’elle vit de cet endroit, de ses cultures et de sa maison d’hôte. Alors, les promoteurs essayent de lui faire comprendre que si elle vendait, elle n’aurait certainement plus besoin de cultiver des fruits et des légumes pour vivre, ni de faire la servante pour 8 hôtes au plus, qui sont, avec tout le respect que je vous dois, et en nous excusant de notre vulgarité, des abrutis qui marchent pendant des kilomètres sous le soleil et à travers les épineux avant d’arriver à la mer.
    Nous étions à peine installés ici, qu’ils ont demandé à grand-père de vendre, et puis aux voisins aussi. Tous, nous avons pensé que la Fortune tournait de nouveau en notre faveur, que peut-être, au fond, papa avait raison, mais les promoteurs n’en tireraient rien de nos terrains éparpillés sans accès à la mer, si madame ne vendait pas, elle qui avait le terrain en plein milieu et surtout parce que son terrain borde la plage ( …)
    Les touristes disent que, peut-être, elle n’est pas bête et qu’au fond, elle a une plage privée comme les milliardaires de la Côte d’Emeraude  Costa Smeralda, mais le guide explique que ce n’est pas pareil, parce que sur la Côte d’Emeraude Costa Smeralda, on ne peut pas accéder aux plages par la terre, tandis qu’ici, cette femme laisse tout le monde se balader à pied, mais viennent seulement les amoureux du trekking, ou les originaux qui veulent jouer les ermites.
    Alors, les touristes arrêtent de se renseigner et se contentent de descendre sur la plage, de sauter, de s’éclabousser et de hurler de joie devant la transparence et le bleu de l’eau et devant le parfum du maquis et les roches jaune d’or, ils font beaucoup de photos, ils filment et, avant de repartir, ils ramassent au moins un coquillage ou un galet de granit ou une petite branche de genévrier en souvenir.


    OK Lisa, je corrige. Je suis d'accord avec toi.



    Réponse: [Italien]Entrainement à la traduction - Version de lisa81, postée le 07-11-2010 à 10:51:40 (S | E)
    Ciao Olivia,
    pour ta traduction, je suis contente que le texte t'ait inspiré.

    Je me demandais en lisant ta réponse s'il n'était pas mieux de ne pas traduire la Costa Smeralda (et le prononcer à la française) car j'ai l'impression que "la côte Emeraude" ça n'est pas très parlant et puis, je prends comme exemple les touristes de nombreux pays qui se font un plaisir de ne pas traduire "la Côte d'Azur" dans leur langue respective ... ?!?
    Question ouverte, dites-moi ce que vous en pensez ???



    Réponse: [Italien]Entrainement à la traduction - Version de jod47, postée le 07-11-2010 à 15:22:36 (S | E)
    Bonjour à tous,

    Merci lisa pour cet extrait de l'oeuvre de Milena Agus!! Tout comme Olivia, j'adore cet auteur..et tu as raison Olivia.."La Contessa di ricotta" est un petit chef d'oeuvre..je l'ai lue deux fois!!
    Je pense , lisa , que l'on devrait laisser le nom italien de "Costa Smeralda" c'est plus "parlant" de suite on pense à la..Sardaigne!!
    Mais je bavarde, je bavarde.. Voici ma traduction...

    Lorsque les promoteurs des villages touristiques rendent visite à Madame, ils laissent leurs belles voitures près de la nationale et Madame va les chercher à l'entrée de la route blanche avec sa Ferrarina si déglinguée que l'on ne peut la cabosser davantage..
    Aux promoteurs, Madame répète souvent qu'elle ne peut pas vendre, parce qu'elle vit de ce lieu,des cultures et de la résidence-hôtel. Alors les promoteurs essaient de lui faire comprendre que si elle vendait elle n'aurait certes pas besoin des fruits et légumes pour vivre , ni de faire la servante à pas plus de huit clients, sauf votre respect et, pardon pour la vulgarité...,des gagas qui parcourent des kilomètres sous le soleil et à travers les ronces ,avant d'arriver à la mer.
    A peine étions-nous installés ici, qu'ils demandèrent à grand-père de vendre ainsi qu'aux voisins. Nous pensâmes que la Chance tournait à nouveau en notre faveur,que peut-être dans le fond , papa avait raison, mais de nos terrains en retrait et sans accés direct à la plage, les promoteurs n'en feraient rien si Madame ne vendait pas, elle qui avait le terrain au milieu et surtout limitrophe de la plage.
    Les touristes disent qu'elle n'est pas sotte et qu'au fond elle a une plage privée, comme les miliardaires sur la Costa Smeralda mais la guide explique
    que ce n'est pas la même chose parce que sur la Costa Smeralda on ne peut pas accéder aux plages par la terre, tandisqu'ici cette femme laisse n'importe qui se balader à pied mais viennent seulement les passionnés de trekking ou des originaux qui veulent jouer les ermites.
    Alors les touristes cessent de demander des renseignements et se contentent de descendre à la plage et de sauter,de s'éclabousser et crier de joie devant la transparence et l'azur de l'eau, le parfum du maquis, les rochers jaune d'or et font des multitudes de photos et de films. Avant de s'en aller ils prennent au moins un coquillage, un galet de granit ou une branche de genévrier en souvenir.





    Réponse: [Italien]Entrainement à la traduction - Version de rita12, postée le 07-11-2010 à 18:22:19 (S | E)
    Ciao Lisa81,

    C'est un joli texte agréable à traduire, merci pour l'initiative.

    Voici ma proposition.

    Quand les promoteurs des villages touristiques rendent visite à Madame, ils stationnent leurs belles voitures près de la nationale et madame va les chercher au bout de la route blanche avec sa Ferrarina tellement esquintée qu'on ne peut l'abîmer d'avantage. Madame répète sans cesse aux promotteurs qu'elle ne peut pas vendre, parce qu'elle vit de cette propriété; des cultures et de l'auberge. Alors les constructeurs cherchent a lui faire admettre que si elle vendait elle n'aurait certainement plus besoin de travailler aux fruits et légumes pour vivre, ni de faire la domestique pour huit pensionnaires décalés, qui marchent pendant des kilomètres en plein soleil et dans des épines pour joindre la mer.
    A peine arrivés ici; ils demandèrent à grand père de vendre puis aux voisins. Nous pensâmes tous que la fortune de nouveau tournait à notre avantage et peut-être après tout papa avait raison, mais les promoteurs de nos terrains , sans l'accès à la mer ne pouvaient rien en faire, si madame ne vendait pas parce qu'elle avait sa terre en plein milieu et surtout côtoyait la plage.
    “ Les touristes disent qu'elle n'est pas stupide parce qu'en fait elle a une plage privée comme une milliardaire de la côte d'émeraude, mais le guide nous explique que ce n'est pas juste parce à la côte d'émeraude on ne peut pas accéder depuis la terre, alors qu'ici cette femme, à pied, elle laisse se promener qui veut mais il n'y a que les amoureux du trekking qui viennent ou des farfelus qui veulent jouer les ermites.
    Alors les touristes cessent de s'informer et se contentent de descendre à la plage pour sauter, éclabousser et hurler de joie en voyant la transparence et l'azur de l'eau, pour le parfum du maquis et pour les roches jaune or et font beaucoup de photos et films avant de partir, ils prennent au moins une coquille ou un petit galet de granit ou un rameau de genièvrier en souvenir.




    Réponse: [Italien]Entrainement à la traduction - Version de lisa81, postée le 07-11-2010 à 20:08:53 (S | E)
    Jod, traduction intéressante
    Attention Rita
    "ni de faire la domestique pour huit pensionnaires décalés, qui marchent pendant des kilomètres en plein soleil et dans des épines pour joindre la mer."

    Tu évites volontairement de traduire certains passage ... Mais, je comprends, ce n'est pas facile de trouver la tournure qui sonnera juste en français, l'écriture de Milena Agus est assez simple mais également très italienne dans la construction...Je ne t'en tiens évidemment pas rigueur et te remercie énormément pour ton travail

    Lisa



    Réponse: [Italien]Entrainement à la traduction - Version de zaza63, postée le 08-11-2010 à 17:33:25 (S | E)
    Ciao Lisa, merci de m'avoir fait connaître cette auteure sarde, je vais chercher ses livres à présent, et j'espère ne pas avoir trop dénaturé ce joli texte, qui me ramène en août dernier (vacances en Sardaigne)

    « Lorsque les promoteurs immobiliers rendent visite à Madame, ils laissent leurs belles automobiles près de la Nationale, et Madame vient les chercher à l'entrée de la route blanche avec sa petite Ferrari si cabossée qu'il n'y a plus une place pour une bosse supplémentaire. Madame ne cesse de répéter à ces promoteurs qu'il lui est impossible de vendre, car cet endroit, ses cultures et sa maison d’hôtes, sont sa seule source de revenus. Alors les mêmes promoteurs cherchent à lui faire comprendre que si elle vendait son bien, elle n'aurait plus jamais besoin du produit des fruits et des légumes pour vivre, ni de faire la domestique pour huit on neuf "fadas", sauf votre respect, et excusez la vulgarité, qui sont capables de parcourir des kilomètres sous un soleil de plomb et ce au milieu des ronces, simplement pour parvenir à la mer.

    A peine arrivés, ils demandèrent au grand-père s'il voulait vendre, et puis encore aux voisins. Nous pensions tous que la chance tournait à nouveau en notre faveur, et que peut-être au fond papa avait raison, mais les promoteurs se moquaient pas mal de nos terrains qui ne bénéficiaient d’aucun accès à la mer, si Madame ne vendait pas, elle qui avait le terrain situé juste au centre et qui par-dessus tout jouxtait directement la plage.
    ( …)
    Les touristes pensent qu’elle n’est pas folle du tout, et qu’à tout prendre elle a une plage privée comme les milliardaires de la Costa Smeralda, mais le guide explique qu’il n’en est pas tout à fait ainsi, car on ne peut pas systématiquement accéder aux plages depuis la terre sur la Costa Smeralda, alors qu’ici, cette femme laisse qui le désire déambuler à pied, mais qu’en fait y viennent uniquement les amoureux du trekking, ou des originaux qui veulent jouer les ermites.
    Alors les touristes cessent de demander des informations et se contentent d’accéder à la plage, de sauter, s’éclabousser et crier de joie devant l’azur transparent de l’eau, les odeurs du maquis et les rochers ocre jaune, y font des photos et des films, et avant de partir, prennent au moins un coquillage, un petit galet de granit, ou une branche de genévrier en souvenir. »
    "Ali di babbo" Milena Agus



    Réponse: [Italien]Entrainement à la traduction - Version de lisa81, postée le 08-11-2010 à 18:15:42 (S | E)
    Grazie zaza

    Merci pour ton travail, et oui, la Sardaigne suscite 1000 émotions et chaque fois que l'on peut lire un passage de Milena Agus, ça donne envie d'y retourner et de retrouver les plages de sable fin et le bruit des vagues et le soleil sur la peau et....
    Pardonnez-moi, un peu de nostalgie je m'égare !
    Heureuse que cet extrait te plaise et qu'il t'ait permis de découvrir cette auteur amoureuse et fière de ses si belles origines.
    Bravo encore pour ta traduction, certains passages me plaisent énormément...



    Réponse: [Italien]Entrainement à la traduction - Version de lisa81, postée le 19-11-2010 à 14:30:27 (S | E)
    Ciao a tutti,

    un grand à tous pour votre travail et aussi un grand .

    Voici ma proposition de traduction pour ce texte au vocabulaire simple mais dont les constructions de phrase parfois "à rallonge" peuvent poser problème:

    Quand les promoteurs de villages-vacances viennent rendre visite à madame, ils laissent leurs belles voitures près de la route nationale et madame va les chercher à l’entrée du chemin de terre avec son vieux bolide défoncé à un tel point que, désormais, il ne craint plus les bosses. Madame répète depuis le début aux constructeurs, qu’elle ne peut pas vendre pour la simple et bonne raison qu’elle vit de ces terres, de leur culture et de sa maison d’hôtes. Alors les promoteurs essayent de lui faire comprendre que, si elle se décidait à vendre, il ne faisait aucun doute qu’elle n’aurait plus besoin de cultiver des fruits et des légumes pour vivre. Avec tout le respect et pardon pour la vulgarité, plus besoin non plus, de servir de bonne, quand l’affaire tourne au complet, à huit clients assez couillons pour marcher des kilomètres sous le cagnard, les pieds sur les aiguilles de pins, pour arriver à la mer.
    Dès qu’ils sont arrivés dans la région, ils ont demandé à grand-père de vendre, puis ce fut au tour des voisins. Tous nous pensions que la Chance avait tourné de nouveau en notre faveur, peut-être qu’au fond papa avait raison ; mais les constructeurs savaient qu’ils ne tireraient rien de nos terrains excentrés et sans accès à la mer tant que madame ne vendrait pas le sien, elle qui détenait les terres juste au centre et surtout celles qui permettaient d’accéder à la plage.
    Les touristes disent qu’elle est loin d’être bête car, tout bien considéré, elle a une plage privée comme les milliardaires de la Costa Smeralda, mais le guide leur explique que les choses sont un peu différentes car sur la Costa Smeralda, de nombreuses de plages restent inaccessibles depuis les terres, alors qu’ici, cette femme laisse se promener à pieds n’importe qui, même s’il est vrai que seuls les fondus de trekking ou des originaux qui veulent jouer les ermites viennent par ici.
    Alors les touristes arrêtent de poser des questions et se contentent de débarquer sur la plage et de sauter et de faire des éclaboussures et de hurler de joie à la vue de la transparence de ces eaux turquoise, de la beauté de ces roches jaune or et au parfum de cette terre sauvage. Ils prennent mille photographies et filment et, avant de partir, ils emportent au moins un coquillage, un petit galet de granit ou une petite branche de genévrier en souvenirs.


    Lisa




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