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Message de jod47 posté le 01-10-2010 à 15:20:16 (S | E | F)
Buongiorno a tutti,
Oggi vi propongo la traduzione del poema di Giacomo Leopardi: "L'Infinito".
Giacomo Leopardi, poeta, filosofo, scrittore italiano, nacque a Recanati nel 1798 e morì a Napoli nel 1837.
L'Infinito
Scritto tra 1818-1821, fa parte di una serie di scritti : " Idilli" tra i quali ci sono oltre L'Infinito, :Alla luna; La sera del dì di festa...
Partendo dalla descrizione di un paesaggio, l'autore ci parla non solo dello spazio interminabile che va oltre l'orizzonte ma parla anche dell'immensità del tempo.L'infinito ha, qui, una duplice valenza, spaziale e temporale.
Je vous propose aujourd'hui la traduction du poème de Giacomo Leopardi: "L'Infinito".
Giacomo Leopardi, poète, philosophe, écrivain italien, nacquit à Recanati en 1798 et mourut à Naples en 1837.
L'Infini.
Ècrit entre 1818-1821, il fait partie d'une série d'oeuvres intitulée "Idylles" parmi lesquelles , outre "L'Infini" se trouvent aussi : Alla luna; La sera del dì di festa...
Partant de la description d'un paysage,l'auteur nous parle non seulement de l'espace interminable qui va au-delà de l'horizon mais il nous parle aussi de l'immensité du temps. L'infini a ici une double valeur:spatiale et temporelle.
Je vous donnerai ma traduction vers le 20 octobre; Bon travail à tous !!
L'Infinito.
Sempre caro mi fu quest'ermo colle
E questa siepe che da tanta parte
De l'ultimo orizzonte il guardo esclude.
Ma sedendo e mirando l'interminato
Spazio di là da quella, e sovrumani
Silenzi, e profondissima quiete
Io nel pensier mi fingo,ove per poco
Il cor non si spaura. E come il vento
Odo stormir tra queste piante, io quello
Infinito silenzio a questa voce
Vo comparando:e mi sovvien l'eterno,
E le morte stagioni, e la presente
E viva e 'l suon di lei. Così tra questa
Infinità s'annega il pensier mio:
E 'l naufragar m'è dolce in questo mare.
G. Leopardi.
Désolée...tout s'est écrit en "grand"...fausse manoeuvre??
merci lucile!!
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Modifié par jod47 le 01-10-2010 15:45
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Modifié par lucile83 le 01-10-2010 15:58
Bug réparé
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Modifié par jod47 le 01-10-2010 16:11
Réponse: [Italien]L'Infini de mondets, postée le 02-10-2010 à 11:23:09 (S | E)
Buongiorno a tutti!
Grazie mille jod, certo, non sarà facile da tradurre questa poesia ma è tanta bella!
Bonjour à tous !
Merci beaucoup jod, pour sûr, elle ne sera guère facile à traduire cette poésie mais elle est si belle !
Chère à mon coeur fut toujours cette colline solitaire
Et cette haie, qui de tant de côtés
Soustrait au regard le fond de l’horizon.
Mais assis et admirant d’infinis
Espaces depuis celle-ci, et des silences au delà de l’humain,
et une tranquillité des plus profondes
Moi, j’imagine en pensée, où pour peu
Le cœur s’effraie. Et comme le vent
Que j'entends, bruit dans ces plantes,
Je compare ce bruit à ce silence infini
et me souviens de l'éternité,
Et les saisons passées, et la présente
vivante, par ses bruits. Ainsi dans cette
Infinité où se noie ma pensée:
il m’est doux de m’abîmer dans cette mer.
Réponse: [Italien]L'Infini de rita12, postée le 02-10-2010 à 17:11:27 (S | E)
Bonjour à tous,
Je ne sais pas si je dois oser, la poesie étant tout ce que j'ai évité jusqu'à un passé récent.
Jod, tu fais trop fort pour moi, mais voici ma proposition:
L'infini,
Constamment elle me fut chère cette colline déserte
Et cette haie qui de toutes parts
Dissimule au regard l'horizon lointain
Mais m'asseyant et admirant, l'espace
Infini au delà de celle-ci, et silences
surhumains, et quiétude profondissime.
Moi en pensant j'invente, où peu s'en faut,
Le cœur s'épouvante. Et quand j'entends
Le vent bruire dans ce feuillage, moi cet
infini silence a cette voix
Je vais le comparant: et me rappelle l'éternité
Et les mortes saisons, et la présente
Et vive et sa sonorité. Ainsi dans cette
Infinité se noie ma pensée:
E le naufrage m'est doux sur cette mer.
G. Leopardi
Réponse: [Italien]L'Infini de chilla, postée le 03-10-2010 à 03:10:13 (S | E)
Bonjour,
Merci jod .
Cette poésie et cet auteur nous les étudions en long et en large dans les lycées italiens.
L’Infini
Toujours chère me fut cette solitaire colline
Et cette haie qui de tous côtés
Dérobe au regard le dernier horizon.
Mais m'asseyant et admirant l'espace
Infini au delà d’elle, des silences
Surhumains et une profonde quiétude
Je m’imagine, où peu s'en faut
Que le cœur ne s’y perde. Et comme j’entends
Le bruissement du vent dans ce feuillage,
À cette voix je vais comparant
Cet infini silence: et me reviennent l'éternel
Et les mortes saisons, et la présente
Qui vit par ses sons. Ainsi dans cette
Infinité se noie ma pensée:
Et naufrager m'est doux dans cette mer.
Réponse: [Italien]L'Infini de marjna, postée le 03-10-2010 à 18:14:52 (S | E)
Buonasera a tutti !
Grazie mille Jod per questa splendida poesia di Leopardi che come ha già scritto chilla ci rievoca i nostri studi; d’altronde, questo poeta è una pietra miliare della letteratura italiana!
Ecco la mia proposta :
Bonsoir à tous !
Merci beaucoup Jod pour cette splendide poésie de Léopardi qui comme le dit chilla nous rappelle nos études ; d'ailleurs, ce poète est un jalon fondamental de la littérature italienne.
Voici ma proposition :
L'Infini
Toujours fut aimé de moi cette colline retirée
Et cette haie, qui m’écarte
la plus grande partie de l’horizon lointain.
Mais m’asseyant et contemplant d’illimités
espaces au delà de celle-ci, et des silences
surhumains, et un calme très profond
Moi, dans ma pensée, je m’ imagine, là où pour peu
le cœur défaille. Et comme j’écoute
bruire le vent entre ces plantes,
Je vais comparant cet infini silence à cette voix
et me souviens de l'éternel,
Et les temps passés, et le temps présent
vivant et son bruit. Ainsi dans cette
Infinité se perd ma pensée:
et il m’est doux de sombrer dans cette mer.
Réponse: [Italien]L'Infini de fany66, postée le 03-10-2010 à 18:50:20 (S | E)
Bonjour à tous.
Voici ma proposition. C’est une poésie difficile, mais très romantique.
G. Leopardi est un poète de la désespérance avec un grand amour de la nature…
Buongiorno a tutti.
Ecco la mia proposta. È una poesia difficile, ma molta romantica.
G. Leopardi è un poeta della disperazione con un grande amore della natura...
Oh, colline isolée qui me fut toujours chère
Et cette haie qui par de nombreux côtés
Dérobe au regard le fin fond de l’horizon,
M’asseyant et contemplant l’infini
Espace de l’au-delà, dans de transcendants
Silences et dans la plus profonde quiétude,
Je feins en pensée d’être un peu là où
Le cœur ne saurait s’affoler. Et dans le vent
J’entends un bruissement comme des pleurs, je suis là.
Cette voix dans un silence infini
Semblable à mon éternel souvenir,
Et les saisons disparues ainsi que celle présente
vivent dans le sillage de celui-ci.
A l’instar de ma pensée qui se noie dans cet infini
Il est doux de m’immerger dans cette immensité
G. Leopardi.
Réponse: [Italien]L'Infini de fiofio1, postée le 06-10-2010 à 22:45:08 (S | E)
Bonjour à tous.
Grazie mille, Jod di proporci questo tuffo e questo bagno nel mare della poesia!...
Mille fois merci Jod de nous proposer ce plongeon et ce bain dans la mer de la poésie!...
Voici ma modeste interprétation de la pensée du grand poète, le comte Giacomo Leopardi.
L'infini
Toujours chères me furent cette colline déserte
Et cette haie qui éliminent
Une si grande partie de l'horizon.
Cependant, assis, j'imagine au-delà de ces obstacles,
L'espace illimité, ses silences
Surhumains et sa profonde quiétude.
Mon esprit vagabonde là où c'est à peine
Si le coeur ne s'affole pas. Et comme j'entends
Le bruissement du vent dans les frondaisons,
Je compare l'infini silence de l'espace et le bruit du vent:
Cela évoque pour moi l'éternité,
Les saisons disparues, le vivant instant présent
Et le souffle de la vie. Ainsi dans cet infini
Se noie mon imagination:
Et il m'est doux de sombrer dans la mer de la pensée.
Réponse: [Italien]L'Infini de laulau5, postée le 09-10-2010 à 11:09:11 (S | E)
Merci jod pour ce poème je tente une proposition.
Toujours chère au cœur fut cette solitaire colline,
Comme cette haie, qui de tant de côtés
soustrait au regard le dernier horizon.
Mais m’asseyant et contemplant d’infinis
espaces au-delà d’elle, des silences qui ne sont pas humains,
et une profonde quiétude
Moi, j’imagine en pensée, où peu
S’en faut que le cœur s’en effraie.
Et comme le vent
Que j'entends bruire parmi ces plantes,
Je vais comparant ce bruit infini à cette voix
et il me souvient de l'Eternel,
Et les saisons mortes, et la présente
Est vivante, par ses sons. Ainsi dans cette
Immensité se noie ma pensée:
Et le naufrage m’est doux dans cette mer.
Leopardi
Réponse: [Italien]L'Infini de jod47, postée le 23-10-2010 à 19:47:06 (S | E)
Buonasera a tutti,
Un grand merci à vous tous d'avoir participé à cet exercice ; il n'est jamais facile de traduire une poésie et je trouve que vous vous en êtes tous très bien sortis !!
Con un po' di ritardo ecco la mia traduzione ..ho voluto provarla in alessandrini..E ringrazio fiofio per il suo aiuto, la sua gentilezza e...la sua pazienza!!
Avec un peu de retard voici ma traduction..J'ai voulu essayer de la faire en alexandrins..Et je remercie fiofio pour son aide..sa gentillesse ..et sa patience!!
L’ Infini.
Toujours chère me fut la déserte colline
Et chère cette haie qui pourtant élimine
Hélas, une grande partie de l’horizon.
Mais l’espace est sans limites…J’admire son
Silence surhumain, sa quiétude profonde
Quand je m’assois de ce côté-ci de la haie
Et j’imagine que mon esprit vagabonde
Là-haut où peu s’en faut que mon cœur ne s’effraie.
Puis, quand le vent léger bruit dans la frondaison,
Le silence infini accueille sa chanson :
Tout cela évoque pour moi l’éternité,
Les saisons mortes, le vivant instant présent,
Le souffle de la vie et de l’immensité;
Ô douces mélodies composées par le vent!
Ainsi mes pensées vont se noyer dans l’éther :
Et faire naufrage m’est doux dans cette mer.
G. Leopardi.
Réponse: [Italien]L'Infini de lisa81, postée le 25-10-2010 à 15:40:16 (S | E)
Ciao a tutti,
Per essere difficile, lo è davvero !!!
Ecco la mia modesta traduzione...
L'Infini ,
Toujours chères à mon coeur cette colline isolée
Et cette haie, qui, de part en part,
Exclut l'horizon lointain du regard.
C'est assis, là, à imaginer l'interminable
Espace qu'elles dissimulent et ce silence
De mort et cette profonde quiétude
Que je plonge dans des pensées où,
L'espace d'un instant, mon coeur n'a plus peur.
Et comme le vent,
J'écoute le bruit des feuillages et
je sens l'infini silence et cette voix se confondre
Arrivent le souvenir de l'éternité et des mortes saisons
Et le son si vivant de l'instant présent;
C'est dans cet infini que se noyent mes pensées
Et sombrer dans ces flots est doux à mon coeur.
Lisa 81
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