<< Forum Italien || En bas
Message de anonyme posté le 01-08-2010 à 15:27:33 (S | E | F)
Una storiella di gatto-marinaio,“una di più !” direte voi ! Sì, ma questa quì non è successa a me, e Médor (*) non ha niente a che vedere con questa faccenda. Me l’hanno raccontata sulla banchina del porto di Malta (“della Malta” dice mia suocera che è maltese). Ve la dò come esercizio di traduzione e vi darò, se è necessario, la mia versione fra qualche giorno.
["Une anecdote de chat-matelot, (“une de plus”, direz-vous) Oui, mais celle-là n’est pas de mon cru, et Médor (*) n’a rien à voir dans cette affaire. On me l’a dite sur le quai du port de Malte (“de la Malte” dit ma belle-mère qui est maltaise). Je vous la donne à titre d’exercice de traduction et je vous donnerai, si nécessaire, ma version dans quelques jours.]
Malta è un arcipelago di otto isole e la principale è appunto Malta. Ma lo sappiamo tutti che fu colonia inglese fino al ‘64.
In tempi già lontani, nel ‘76 credo, la meta della nostra crociera estiva fu quest’isola. Da qualche anno era già una republica indipendente, ma vigeva ancora il codice britannico. In questo codice, operava la « legge di quarantena” , cioè l’obbligo di isolare gli animali che arrivavano dall’ estero. Gli animali venivano messi in gabbie “del governo” e per un periodo di sei mesi ! Sei mesi ! Ma come si poteva con diportisti che pensavano sostare solo pochi giorni nel porto di La Valetta ?
Degli amici al corrente, ci informarono di tale obbligo, e quell’anno lasciammo Médor dai vicini …
Arrivati a La Valetta , dopo le numerose e le meticolose formalità : dogana, polizia, capitaneria di porto, segreteria della Società nautica, .. abbiamo come al solito stretto relazione con gli altri diportisti ormeggiati nella stessa banchina. E ovviamente dissi loro la spiacevole necessità di lasciare in Francia il nostro gatto prediletto. Fu lì che mi raccontarono questa storiella :
Un diportista francese aveva a bordo un gatto, bianco. Per non vedersi applicare la quarantena, appena sbarcato a Malta , svelto svelto andò a comprare un gatto bianco, pagandolo poche lire. Dove ? Da chi ? Non si sa ! Al ritorno, lasciò libero il gatto comprato e al posto mise quello suo. Alla dogana e alla polizia che chiedevano spiegazioni, disse .. “-Signorsì, abbiamo un gatto a bordo ma l’abbiamo comprato qui, per accontentare I bambini .. Vedano, Signor Doganiere, Signor Poliziotto, ecco le carte in regola, con ricevuta firmata e con i certificati di vaccinazione: è un gatto locale, bianco ... e maltese ! Nulla a che vedere con la quarentena. ..”
Per fortuna il gatto non miagolò, perché se lo avesse fatto, i polizziotti avrebbero potuto riconoscere l’accento !
Questa storia se non è vera, è ben studiata!
(*) voir : Lien Internet
-------------------
Modifié par chilla le 01-08-2010 17:55
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de jod47, postée le 01-08-2010 à 21:17:11 (S | E)
Buonasera a tutti!
Un grand merci abuelo! je ne me lasse pas de vos anecdotes "félino-maritimes"!! un vrai petit bonheur ces traductions!!
Voici la mienne:
Le faux chat maltais ( ou...le vrai-faux chat maltais??? )
Malte est un archipel de huit îles dont la principale est justement..Malte.Autrefois, nous le savons tous, c'était une colonie anglaise , jusqu'en 1964. Dans ces temps,aujourd'hui révolus, nous en fîmes la destination de notre croisière estivale en 1976 je crois, c'était donc depuis peu une république indépendante mais qui vivait encore sous le code des lois britanniques. Parmi celles-ci il y avait la "quarantaine" anglaise, c'est à dire l'obligation de mettre en observation les animaux qui arrivaient de l'étranger,observation dans des cages "du gouvernement"et ce pendant six mois. Six mois? Mais comment pouvaient faire les plaisanciers qui pensaient s'arrêter simplement quelques jours dans le port de La Valette?
Des amis, au courant de ces dispositions un peu étranges, nous en avaient informé et cette année-là nous avions laissé Médor en garde chez des voisins.
A l'arrivée à La Valette, après les multiples et méticuleuses formalités: douane, police,capitainerie du port, le secrétariat de la Société Nautique....nous avons comme à notre habitude lié connaissance avec les autres plaisanciers ancrés au même quai. Et bien évidemment je leur dis la désagréable nécessité de laisser en France notre chat favori.C'est alors qu'ils me racontèrent l'anecdote suivante:
Un plaisancier français avait à son bord un chat blanc. Il arriva à Malte et parce qu'il connaissait cette disposition de quarantaine, il débarqua rapidement et alla immédiatement acheter un chat blanc, le payant quelques lires!Où, chez qui? L'histoire ne le dit pas. Mais sur le chemin du retour il rendit la liberté au chat maltais. Et lorsque la douane et la police l'interrogèrent peu de temps après..."Messieurs, oui, nous avons un chat à bord mais je viens juste de l'acheter pour faire plaisir à mes enfants. Voyez monsieur le douanier, monsieur le policier voici les papiers en règle, la facture signée par le vendeur, les certificats de vaccination, c'est un chat local...et maltais!"
Heureusement le chat ne miaula pas..parce que peut-être les fonctionnaires de l'Ètat auraient reconnu l'accent français!!!
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de rita12, postée le 02-08-2010 à 17:39:22 (S | E)
Salve a tutti,
La chat maltais,
Malte est un archipel de huit iles, la principale étant précisément Malte. Et nous savons tous qu'elle fut colonie anglaise jusqu'en 1964.
Bien avant, 76 je crois, la moitié de notre croisière estive se déroula sur cette ile. Depuis quelques année elle était une république indépendante mais le code britannique était encore en vigueur. Ce code réglait la loi de la quarantaine c'est à dire l'obligation d'isoler les animaux qui venaient de l'étranger. Les animaux étaient installés dans des 'cages du gouvernement' pendant 6 mois. Six mois! Mais comment cela était possible avec les autres plaisanciers qui pensaient attendre seulement quelques jours dans le port de La Valette?
Des amis au courant, nous informèrent de cette obligation, et cette année là nous laissâmes Médor chez des voisins.
Arrivés à La Valette, après les nombreuses et méticuleuses formalités: douane, police, capitainerie du port, secrétariat de la société nautique,... nous avons comme d'habitude lié relation avec les autres plaisanciers amarrés sur le même quai. Et subitement je leur racontais la désagréable nécessité de laisser en France notre chat adoré. C'est alors qu'on nous raconta cette petite histoire: "Un plaisanciers français avait à bord un chat, blanc. Pour ne pas se voir appliquer la quarantaine, à peine débarqué à Malte, alla s'acheter un chat blanc à toute vitesse avec peu de lire; Où? chez qui? On n'en sait rien. De retour il laissât libre le chat acheté et mis à la place le sien; à la douane et à la police qui lui demandait des explications il répondit Messieurs nous avons un chat à bord mais nous l'avons acheté ici pour faire plaisir aux enfants, regardez Messieurs les douaniers, Messieurs les Policiers les papiers en règle avec reçu signé et certificat de vaccination c'est un chat local, blanc et.... Maltais... rien à voir avec la quarantaine.
Par chance le chat ne miaula pas, parce que s'il avait miaulé..., les policiers auraient reconnu l'accent.
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de dedee14, postée le 02-08-2010 à 19:29:31 (S | E)
Le faux chat maltais.
Malte est un archipel de huit îles dont la principale est précisément Malte. Mais, nous le savons tous, elle fut une colonie anglaise jusqu'en 1964;
En des temps déjà lointains, dans les années 76 je crois, la destination de notre croisière estivale fut cette île. Depuis quelques années elle était déjà une république indépendante, mais les codes britanniques restaient encore en vigueur. Parmi ces codes, existait la "loi de la quarantaine", c'est-à-dire l'obligation d'isoler les animaux qui arrivaient de l'étranger. Les animaux étaient placés dans des cages "du gouvernement" et pour une période de six mois ! Six mois ! Mais comment était-ce possible avec des plaisanciers qui pensaient s'arrêter seulement quelques jours dans le port de La Valette ?
Des amis au courant, nous ont informés de cette obligation, et cette année là, nous avons laissé Médor chez les voisins.
Arrivés à La Valette, après les nombreuses et méticuleuses formalités : douane, police, capitainerie du port, secrétariat de la Société Nautique,..nous avons comme d'habitude lié des relations avec les autres plaisanciers amarrés sur le même quai. Et naturellement je leur dit la désagréable nécessité de laisser en France notre chat préféré. Ce fut là qu'ils me racontèrent cette petite histoire : un plaisancier français avait à bord un chat, blanc. Pour ne pas se voir appliquer la quarantaine, à peine débarqué à Malte, leste et agile, il se dépêcha d'aller acheter un chat blanc, le payant quelques lires. Où, par qui ? on ne le sait pas ! Au retour, il laissa le chat acheté en liberté, et à la place, mit le sien. A la douane et à la police qui lui demandaient des explications, il dit .."Messieurs, nous avons un chat à bord, mais nous l'avons acheté ici, pour faire plaisir aux enfants. Voyez, Monsieur le Douanier, Monsieur le policier, voilà les papiers en règle, avec le reçu signé et le certificat de vaccination : c'est un chat local, blanc.. et maltais ! Rien à voir avec la quarantaine..."
Par chance, le chat ne miaula pas, parce que s'il l'avait fait, les policiers auraient pu reconnaître l'accent !
Si cette histoire n'est pas vraie, elle est bien apprise !
Merci pour ce petit exercice sur une petite histoire bien amusante !
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de irene81, postée le 02-08-2010 à 21:23:51 (S | E)
Quel régal ces histoires de chats, et quelle maîtrise de l'italien ! Merci Abuelo et bravo !
Tocca a me, sapendo che un traduttore è forse un po' traditore ?
A mon tour, sachant que traduire c'est peut-être trahir un peu ?
Le pseudo chat maltais.
Malte est un archipel de huit îles et la principale est justement Malte. Mais nous le savons tous, elle fut colonie anglaise jusqu'en 64. Il y a déjà longtemps, en 76 je crois, la destination de notre croisière d'été fut cette île. Depuis quelles années elle était déjà une république indépendante mais le code britannique était encore en vigueur. Dans ce code sévissait la "loi de la quarantaine" c'est- à- dire l'obligation d'isoler les animaux qui venaient de l'extérieur. Les animaux se retrouvaient enfermés dans des cages "du gouvernement", ce pour six mois. Six mois ! Comment était-ce possible avec des plaisanciers qui pensaient s'arrêter seulement quelques jours à La Valette ? Des amis au courant nous informèrent d'une telle contrainte, et cette année-là, nous laissâmes Médor chez des voisins. Arrivés à La Valette, après les nombreuses et pointilleuses formalités: douane, police, capitainerie du port, secrétariat de la Société Nautique, nous avons comme d'habitude établi des relations avec les autres plaisanciers amarrés au même quai. Et évidemment je leur dis la déplaisante obligation de laisser en France notre minou chéri. Ce fut là qu'on me raconta cette anecdote.
Un plaisancier français avait à son bord un chat blanc. Pour ne pas se voir infliger la quarantaine, à peine débarqué, il alla vite vite acheter un chat blanc pour quelques lires. Où ? Chez qui ? On ne sait ! Au retour, il relâcha le chat acheté et l'échangea par le sien. A la douane et à la police qui demandaient des explications, il dit: "Oui Messieurs, nous avons un chat à bord, mais nous l'avons acheté ici pour faire plaisir aux enfants. Voyez, M. le Douanier, M.le Policier, voici les papiers en règle, avec le reçu signé et avec les certificats de vaccination; c'est un chat local, blanc et maltais ! Il n'a rien à voir avec la quarantaine !"
Par chance le chat ne miaula pas, parce que s'il l'avait fait, les policiers auraient pu reconnaître l'accent !
Cette histoire, si elle n'est pas vraie, est bien trouvée !
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de fany66, postée le 03-08-2010 à 17:31:31 (S | E)
Sono principiante e novella, ma mi piace tradurre. Mi piace anche viaggiare. Grazie !
Malta est un archipel de huit iles et la principale se nomme justement Malte. Mais nous savons tous qu’elle a été une colonie anglaise jusqu’en 1964.
Dans des temps déjà lointains, en 1976, je crois, notre croisière d’été, avait pour but cette ile. Depuis quelques années déjà elle était une république indépendante, mais le code des lois britanniques y était encore en vigueur. Dans ce code étaient inclus « les lois de mise en quarantaine », c’est-à-dire l’obligation d’isoler les animaux qui venaient de l’étranger. Lorsque ceux-ci, arrivaient, ils étaient mis dans des cages officielles et cela pour une période de six mois ! Six mois ! Mais comment peut-on faire avec des plaisanciers qui ont l’intention de s’arrêter seulement quelques jours dans le port de La Valette ?
Des amis au courant de telles obligations, nous avaient informés et, cette année, nous avions laissé Médor chez des voisins.
Arrivés à La Valette, après de nombreuses et fastidieuses formalités : douane, police, capitainerie du port, secrétariat de la Société nautique, ... comme d’habitude nous avons établi des relations amicales avec les autres plaisanciers amarrés au même quai. Et naturellement nous leur avons dit la fâcheuse nécessité de laisser en France notre chat préféré. C’est eux qui nous ont raconté cette petite histoire :
Un plaisancier français avait à bord un chat blanc. Pour ne pas se voir appliquer
La quarantaine, à peine débarqué à Malte, vite, vite il est allé acheter un chat blanc, le payant quelques lires. Où ? Chez qui ? On ne sait pas ! Au retour il a lâché en liberté le chat acheté et mis à la place le sien. A la douane et à la police qui demandèrent des explications, il a dit ; « Oui Messieurs, nous avons un chat à bord, mais nous l’avons acheté ici, pour faire plaisir aux enfants… Voyez Monsieur le douanier, Monsieur le Policier, voici la facture en règle, avec le récépissé signé ainsi que les certificats de vaccinations : c’est un chat bien d’ici, un chat blanc… et maltais ! Rien à voir avec la quarantaine… »
Heureusement le chat n’a pas miaulé, parce que si par hasard, il l’avait fait, les policiers auraient pu reconnaître l’accent français !!!
Cette histoire n’est pas vraie, mais elle si est bien contée…. !
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de eos17, postée le 04-08-2010 à 15:57:05 (S | E)
Buongiorno anonyme ,buongiorno a tutti .
Cette petite histoire sent les vacances !
Malte est un archipel de huit îles et la principale est justement Malte .Mais nous savons tous qu'elle fut jusqu'en 64 une colonie anglaise .
Il y a longtemps déjà ,dans les années 76 je crois,la moitié de notre croisière estivale fut cette île .Depuis quelques années déjà, elle était une république indépendante mais le code britannique était toujours en vigueur .Dans ce code ,sévissait "la loi de quarantaine "c'est à dire l'obligation d'isoler les animaux arrivant de l'étranger .Ces animaux étaient placés en observation dans des box dits"du gouvernement"et ceci pour une période de six mois !Six mois !Comment était-ce possible pour des plaisanciers qui pensaient rester seulement quelques jours dans le port de La Valette !
Des amis mis au courant ,nous informèrent d'une telle mesure,et cette année-là nous laissâmes Médor sous la surveillance des voisins .
...Arrivés à La Valette ,après les nombreuses et méticuleuses formalités:douane, police, capitainerie du port,secrétariat de la Société nautique,..nous avons comme d'habitude ,nouer des relations avec les autres plaisanciers amarrés au même quai .Et évidemment,: je leur dis la déplaisante nécessité de laisser notre chat favori en France .C'est alors qu'ils me racontèrent cette petite histoire :
Un plaisancier français avait à bord un chat blanc .Pour que la quarantaine ne s'applique pas ,à peine débarqué à Malte,vite vite il alla acheter un chat blanc,le payant quelques lires .Où ? A qui? Personne ne le sut! au retour ,il libera le chat acheté et à la place mit le sien .A la douane et à la police qui demandaient des explications, il dit.."Messieurs nous avons un chat à bord mais nous l'avons acheté ici,pour satisfaire nos enfants ..Voyez,monsieur le douanier ,monsieur le policier,voici les papiers en règle avec le reçu signé et le certificat de vaccination:c'est un chat local,blanc...et maltais ! Rien à voir avec la quarantaine ..."
Par chance ,le chat ne se manifesta pas ,parce que s'il avait miauler ,les policiers auraient pu reconnaître l'accent !
grazie mille per questa storiella !
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de anonyme, postée le 06-08-2010 à 09:30:05 (S | E)
Bonjour à tous,
Que de bonnes traductions ! À part quelques détails je ne vois pas grand chose à ajouter à vos versions.
“Signorsì ! ” C’est l’expression utilisée par les soldats italiens pour répondre affirmativement à un gradé. ou pour accuser réception d’un ordre. La traduction française est “Oui, mon [capitaine ... général .. ] Je l’ai employée en manière de plaisanterie et si l’on veut la traduire exactement il faudrait écrire “Oui,[Monsieur le] douanier , Oui, [Monsieur le] policier” (N.B. Signornò existe également).
À l’origine j’avais écrit “Se non è vero è ben trovato” , expression courante reprise dans la littérature, et citée comme proverbe italien dans les pages roses du Petit Larousse (voyez aussi Lien Internet
.
irene81 en donne la bonne traduction. Oui jod, ce vrai-faux chat maltais est bien trouvé (qui rappelle quelque chose, n'est-ce pas ?)
Un complément anecdotique qui n’a rien à voir avec un chat : nous sommes arrivés à Malte en groupe d’une douzaine de voiliers et cet événement, à cette époque, était suffisamment remarquable pour que l’ambassadeur de France nous honorât d’une invitation à un coquetail .. Un secrétaire nous apporta une carte mentionnant “tenue de ville”, ce qui impliquait cravate et costume habillé. Diable ! Une cravate et un costume ne font pas partie de l’équipement du bord et nous le précisâmes à ce jeune homme qui alla aux ordres et revint avec un nouveau carton comportant “tenue informal” (en franglais dans le texte). La réception fut très cordiale et sympathique. Malte était une ville où l'eau était très rationnée et j’appris ce jour-là que l’ambassadeur et sa famille étaient parfois contraints de faire leur toilette à l’eau minérale en bouteilles, venant de France .. Mais c’était en des temps probablement révolus !
Bonne journée à tous (il fait un temps splendide à Marseille, et modérément chaud grâce à un petit mistral).
-------------------
Modifié par anonyme le 06-08-2010 09:31
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de irene81, postée le 06-08-2010 à 13:50:39 (S | E)
Merci Abuelo pour cette nouvelle anecdote pleine d'humour !
Pour en revenir au texte, et parce que j'ai failli moi-même tomber dans le panneau, peut-on signaler la différence entre:
-meta = la destination, le but (sens du texte) et
-metà = la moitié
Ah, ces problèmes d'eau dans les îles ! En Sicile, il y a un bon moment, les boissons alcoolisées étaient...gratuites à table et l'eau en bouteille hors de prix ! Quant à l'eau de la douche, elle était saumâtre, ce qui est quand même moins grave que de faire sa toilette à l'eau minérale...
A bientôt pour une nouvelle histoire, avec ou sans chat ? Bonne continuation à tous !
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de chilla, postée le 06-08-2010 à 14:50:46 (S | E)
Bonjour
Irène81, il faudrait peut-être spécifier dans quel coin de la Sicile, et à quel moment ! Il y a des zones arides effectivement, mais vos termes, pour décrire cette île que je connais fort bien, ne me renvoient pas l'image de celle que je retrouve à chacun de mes voyages ! ! .
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de irene81, postée le 06-08-2010 à 15:41:08 (S | E)
Oui Chilla, j'aurais sans doute dû préciser et je ne parle pas de toute la Sicile !
Je viens de rechercher mes notes de voyage. Il s'agit d'un hôtel situé à Santa Flavia, à 20 km environ au sud de Palerme, fin août 1983.
L'eau n'était pas potable aux robinets, le vin offert à table mais l'eau minérale vendue à prix d'or... C'était assez insolite, et cela nous avait frappés !
Je voyage régulièrement en Italie mais ne suis pas retournée en Sicile depuis, et tout a pu changer, c'est peut-être le cas à l'ambassade de Malte aussi ?
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de anonyme, postée le 06-08-2010 à 16:30:55 (S | E)
Bonjour irene,
“meta” a en fait trois significations qui dépendent de leur origine latine :
meta (-> but) [N.B. : prononciation du “e” ouverte] vient du latin “meta” qui désignait les bornes à chaque extrémité du cirque romain et autour desquelles devaient tourner les chars en course. Ces bornes étant rondes ou pyramidales elles portaient le nom de “meta” qui désigne tout objet ayant ces formes. C’était également la colonnette d’où les coureurs partaient et où ils arrivaient. D’où le sens de but, aussi bien au propre qu’au figuré.
metà (parola tronca) [prononciation “e” ouverte] qui signifie “moitié” et vient du latin medietas-atis, dérivé de medius.
meta [prononciation “e” fermée), qui vient du latin "meta" ou “tas de forme conique” et qui désigne un tas conique de foin ou paille ou fumier dressé dans les champs.
Que personne ne s’étonne admirativement de mon érudition, elle vient tout droit du Dizionario della lingua italiana de Devoto e Oli ..
Bien amicalement.
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de irene81, postée le 06-08-2010 à 21:08:52 (S | E)
Voilà qui s'appelle être "doctus cum libro" (=savant avec un livre, pour les non-latinistes )!
Mais nous ne vous en tiendrons pas rigueur, pour ma part j'ai appris un sens de plus, celui de "meule, tas de foin"...
Merci et au plaisir de vous lire ou de traduire une autre histoire, vous devez bien en avoir une à proposer à votre fan club ?
Amicalement Irène
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de anonyme, postée le 07-08-2010 à 10:02:47 (S | E)
Bonjour,
Pardon, irene, j’avais lu un peu trop vite votre message et pas compris que simplement il attire l’attention sur la similitude des graphies de deux mots différents .. Désolé !
En effet “doctus libro” et fier de l’être (encore plus que marseillais, c’est dire !) .. ou plutôt heureux car je ne saurais vivre sans mes livres, et sans eux que saurais-je ?
Pour en revenir au panneau dans lequel vous ne tombâtes point, en effet de nombreux mots homonymes sont de vrais pièges et à l’origine de contre-sens : ancora, balia , polo ..
Et notre fançais n’en est point exempt : que lisent les étrangers quand ils rencontrent “les poules du couvent couvent” ?
Je partage votre admiration pour la Sicile. Nous y avons abordé plusieurs fois, à San Vito, Palermo ,Cefalù, Milazzo, Messina, Taormina, Syracuse ou Trapani ... Trapani justement, où nous eûmes une mésaventure que je vous narrerai un de ces jours.
Que cette journée vous soit douce.
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de gigliola, postée le 07-08-2010 à 14:36:59 (S | E)
Bonjour à tous !
Abuelo , à propos de votre phrase : " les poules du couvent couvent " , je trouve amusants ces deux homographes qui ne sont ni homophones ni homonymes !
Alors pour un peu de gaîté : -Jean porte un jean . *
. : - Les fils de la couturière lui donnent du tracas .
Ou encore : le shah d'Iran s'ennuyant regarde son chat à travers le chas d'une aiguille ! *
Lo scià scia sulla scìa che lascia lo sci ! Gigliolesca , questa frase , direbbe Marina !
Le Shah skie sur la trace que laisse le ski ! Ne fait sourire que moi ?
Réponse: [Italien]Il falso gatto maltese de anonyme, postée le 07-08-2010 à 15:08:17 (S | E)
Bonjour, gigliola
Si si, je souris encore avec un brin de nostalgie car je me souviens qu'en 6e, le mot "sciare" nous faisait (bêtement) ricaner, comme on peut le faire à onze ans.. D'autant plus que notre professeur insistait sur la prononciation [sci-are] qui fait exception à la règle "sci +a, o et u" où le "i" n'est pas prononcé (nous avions quelque peine à lire correctement sciarpa, sciopero, ou scioglilingua. Quant à Sciascia que beaucoup beaucoup plus tard j'ai lu avec délices ... !)
Bon dimanche à vous.
<< Forum Italien