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    [Italien]L'ours de la Chandeleur

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    [Italien]L'ours de la Chandeleur
    Message de olivia07 posté le 02-02-2010 à 11:32:01 (S | E | F)

    J'ai trouvé un texte sur les origines et les mythes relatifs à la Chandeleur. Je propose que nous essayions de le traduire. J'insère le lien qui explique bien les racines de cette fête.Lien Internet


    L'orso della Candelora

    La Candelora in alcuni luoghi viene chiamata 'Giorno dell'orso'. In questo particolare giorno, l'orso si sveglierebbe dal letargo e uscirebbe fuori dalla sua tana per vedere come e' il tempo e valutare se sia o meno il caso di mettere il naso fuori. Un proverbio piemontese in questo senso recita:

    'se l'ouers fai secha soun ni,
    per caranto giouern a sort papì'

    Se cioè il giorno della festa facesse bello e quindi l'orso riuscisse a far asciugare il suo giacilio durante il breve risveglio,la fine dell'inverno sarebbe ancora lontana e la stagione fredda durerebbe ancora 40 giorni; se invece ci fosse brutto tempo la primavera sarebbe già alle porte.

    Un altro proverbio simile al primo, ma meridionale in questo caso, sostiene che se il due Febbraio il tempo è buono, l’orso ha la possibilità di farsi il pagliaio e quindi l’inverno continua.

    L'orso era anche protagonista di alcuni riti rurali del mese di febbraio, collocati nel ciclo agreste/vegetativo: al termine di una caccia simulata, l'orso viene catturato e portato all’interno del paese dove viene fatto oggetto di dileggi e di scherzi. L'epilogo può variare dall''uccisione' dell'orso alla sua liberazione/fuga e ritorno alla natura. La figura dell’orso è rivestita da qualcuno del luogo che non deve essere riconosciuto fino alla fine della rappresentazione rituale.

    A Mentoulles nel periodo di Carnevale, un uomo veniva mascherato da orso e tirato con una catena o una corda per le strade, dove veniva schernito e bastonato.

    A Volvera invece (sempre nel periodo di carnevale) un personaggio mascherato da orso apriva la sfilata in costume, e in questa 'rappresentazione' veniva mostrato pure il giaciglio asciutto dell'orso (riallacciandosi al proverbio precedentemente citato).

    A Urbiano si celebra la 'festa dell'orso': qualche giorno prima della ricorrenza, i cacciatori con il volto annerito, andavano alla ricerca dell'orso, che (rappresentato da un uomo travestito) veniva immancabilmente trovato la sera della vigilia. Cacciatori, 'orso', e domatore visitavano le stalle e le osterie con il pretesto di spaventare la gente (e le ragazze) si lasciavano andare a trasgressive bevute. Il giorno dopo, l'orso compariva in paese e, dopo aver fatto il giro della borgata, ballava con la ragazza più bella prima di scomparire per ritrasformarsi in uomo.

    Questa festa ricorre non solo in piemonte e nelle zone dell'arco alpino, ma anche in altre regioni (e nazioni); in tempi più remoti l'orso della festa era vero, portato in giro da un montanaro/domatore che andava da un paese all'altro facendo ballare l'orso nelle piazze. In seguito questo uso scomparve e in alcuni paesi, per mantenere la tradizione, l'orso fu sostituito da una persona appositamente mascherata che ripeteva la stessa pantomima.

    A Putignano, in puglia, chi impersonificava l'orso girava per le vie del paese, fermandosi nelle piazze: lì, al suono di tamburi, si metteva a ballare la tarantella, tra i presenti disposti in cerchio che battevano le mani a tempo e lo punzecchiavano e colpivano con qualche sberla. A volte, a seconda del tempo, l’orso imitava o no l’atto del costruire il suo rifugio (u pagghiar’).

    Questi riti riproponevano comunque una tradizione antica che celebrava la festa del ritorno della luce e della bella stagione, con la sconfitta delle forze del buio e del freddo. Nello svolgimento di questi riti traspare la simbologia dell'orso (che con l'inverno va in letargo e si risveglia a primavera), interprete della forza primitiva della natura. L'orso può anche essere accostato alla figura dell''uomo selvaggio'. In entrambe le raffigurazioni rappresenterebbe comunque il binomio natura - uomo.



    Réponse: [Italien]L'ours de la Chandeleur de olivia07, postée le 02-02-2010 à 13:30:51 (S | E)

    Je propose ma traduction:


    Dans divers lieux, la Chandeleur est appelée « Journée de l’ours ». Au cours de ce jour particulier, l’ours se réveillerait de son hibernation et sortirait de sa tanière pour voir quel temps il fait et évaluer s’il vaut mieux ou non de mettre le nez dehors. Un proverbe piémontais qui va dans ce sens dit :
    « Si l’ours fait sécher son nid,
    Pendant 40 jours, il ne sortira plus».
    C'est-à-dire que , si le jour de la fête il faisait beau et que donc l’ours parvenait à faire sécher son grabat  sa couche, la fin de l’hiver pouvait encore être lointaine et la saison froide pouvait encore durer 40 jours ; si au contraire, il faisait mauvais temps ce jour-là, il se pouvait que le printemps soit déjà prêt à s’annoncer.
    Un autre proverbe semblable au premier, mais dont l'origine vient des des régions méridionales, soutient que, si le 2 février le temps est beau, l’ours a la possibilité de faire sécher son grabat sa couche et donc que l’hiver continuera.
    L’ours était aussi le protagoniste de quelques rites ruraux du mois de février, liés au cycle agreste ou végétal : à la fin d’une chasse simulée, l’ours était capturé et transporté à l’intérieur du village où il faisait l’objet de dérisions et de blagues. L’épilogue pouvait varier, du 'meurtre'de l’ours à sa libération / ou à sa fuite et à son retour dans la nature. Lors de la fête, l’homme du village qui prenait le rôle de l’ours avait le visage recouvert car il ne devait pas être reconnu jusqu’à la fin de la représentation rituelle.
    A Mentoulles, pendant la période du Carnaval, c’est un homme qui est déguisé en ours et tiré avec une chaîne à travers les rues, où il subira les moqueries et la bastonnade.
    A Volvera au contraire (toujours pendant la période du Carnaval), un personnage déguisé en ours ouvrait le cortège des gens déguisés et dans cette représentation, on montrait aussi le  grabat  la couche séchée de l’ours (en se ralliant au proverbe précédemment cité).
    A Urbiano, on célèbre la fête de l’ours : quelques jours avant la Chandeleur, les chasseurs, le visage noirci, allaient à la recherche de l’ours (représenté par un homme déguisé) qui était découvert immanquablement la veille au soir. Chasseurs, « ours » et dompteur allaient dans les étables et les bistrots avec, comme prétexte, d’effrayer les gens (et les filles), et ils se laisser aller à des beuveries. Le lendemain, l’ours apparaissait au village et, après avoir fait un tour de la bourgade, il dansait avec la fille la plus belle avant de disparaître pour se retransformer en homme.
    Cette fête est célébrée non seulement dans le Piémont et dans les zones alpines, mais aussi dans d’autre régions (et nations) ; dans les temps plus reculés, l’ours de la fête était un vrai ours, promené par un montagnard ou un dompteur qui allait d’un village à l’autre en le faisant danser sur les places. Ensuite, cet usage disparut et dans quelques villages, pour maintenir la tradition, l’ours fut remplacé par une personne déguisée spécialement, qui répétait la même pantomime.
    A Putignano, dans les Pouilles, celui qui personnifiait l’ours dansait par les rues du village, en s’arrêtant sur les places. Là, au son des tambours, il se mettait à danser la tarentelle, au milieu des spectateurs disposés en cercle qui battaient le tempo avec les mains et qui le taquinaient et lui flanquaient quelques gifles. Parfois, en un second temps, l’ours pouvait mimer ou non l’acte de construire son refuge.
    Ces rites reproduisaient donc une tradition ancienne qui célébrait le retour de la lumière et de la belle saison, avec la défaite des forces de l’ombre et du froid. Dans le déroulement de ces rites, transparaît la symbolique de l’ours (qui hiberne pendant l’hiver et qui se réveille au printemps), symbole de la force primitive de la Nature. L’ours peut aussi être rapproché de l’image de « l’homme sauvage ». Quoiqu’il en soit, ces deux représentations représentent le binôme nature – homme.

    un lien pour la fête de l'ours: Lien Internet



    Réponse: [Italien]L'ours de la Chandeleur de mondets, postée le 02-02-2010 à 22:41:30 (S | E)
    Buonasera a tutti! Grazie Olivia per questo testo; ho cercato di fare una traduzione più alla lettera possibile ma comunque la mia proposta somiglia spesso alla tua.

    Bonsoir à tous, merci Olivia pour ce texte ; j’ai cherché de traduire plus littéralement mais quoi qu’il en soit ma proposition ressemble souvent à la tienne.

    L'ours de la Chandeleur

    La Chandeleur, dans certains lieux est appelée « Journée de l’ours ». En ce jour précis, l’ours se réveillerait de sa léthargie et sortirait de sa tanière pour voir comment est le temps et estimer si c’est plus ou moins le moment de mettre le nez dehors. Un proverbe piémontais dit en ce sens :

    « Si l’ours fait sécher sa couche,
    De quarante jours, il ne sort plus ».

    Il signifie que, si le jour de la fête il faisait beau et donc que l’ours parvenait à faire sécher sa couche, la fin de l’hiver serait encore lointaine et la saison froide durerait encore quarante jours ; si à l’inverse, il faisait mauvais temps, le printemps serait déjà à frapper à nos portes.

    Un autre proverbe semblable au premier, mais méridional en l’espèce, soutient que, si le deux février le temps est beau, l’ours a la possibilité de se faire une couche et en conséquence l’hiver continue.

    L’ours était également le protagoniste de certains rites paysans du mois de février, rangés dans le cycle agreste ou végétal : au terme d’une chasse simulée, l’ours est capturé et transporté à l’intérieur du village où il fait l’objet de moqueries et de plaisanteries. L’épilogue peut varier, de l’ « exécution » de l’ours à sa libération, de sa fuite et son retour dans la nature. Le costume de l’ours est endossé par quelqu’un du coin qui ne doit pas être reconnu jusqu’à la fin de la cérémonie rituelle.

    A Mentoulles, pendant la période de Carnaval, un homme se déguisait en ours et était tiré avec une chaîne ou une corde le long des rues, où il était raillé et bastonné/rossé.

    A Volvera en revanche (toujours pendant la période de Carnaval), un personnage déguisé en ours ouvrait le cortège des gens déguisés et dans cette représentation, était montrée également la couche sèche de l’ours (rejoignant le proverbe précédemment cité).

    A Urbiano, on célèbre la « fête de l’ours » : quelques jours avant la fête, les chasseurs, le visage noirci, allaient à la recherche de l’ours (représenté par un homme déguisé) qui était découvert immanquablement au soir de la veille. Chasseurs, « ours » et dompteur allaient dans les étables et les bistrots sous prétexte, d’effrayer les gens (et les filles), ils se laisser aller à des beuveries. Le jour suivant, l’ours paraissait dans le village et, après avoir fait le tour de la bourgade, il dansait avec la plus belle fille avant de disparaître pour se retransformer en homme.

    Cette fête se célèbre non seulement dans le Piémont et dans les zones de l’arc alpin, mais également dans d’autres régions (et pays) ; en des temps plus reculés, l’ours de la fête était un vrai, promené par un montagnard ou un montreur d’ours qui allait d’un village à l’autre faisant danser l’ours sur les places. Ensuite, cette coutume disparut et dans quelques villages, pour maintenir la tradition, l’ours fut remplacé par une personne travestie en conséquence, qui répétait la même pantomime.
    A Putignano, dans les Pouilles, celui qui incarnait l’ours passait par les rues du village, en s’arrêtant sur les places. Là, au son des tambours, il se mettait à danser la tarentelle, au milieu des spectateurs en cercle qui battaient la mesure de leurs mains et qui l’agaçait et lui donnaient des claques. Parfois, suivant le temps, l’ours imitait ou non l’acte de construire son refuge ( u pagghiar’ « l’abri »).

    Ces rites reproduisaient donc une ancienne tradition qui célébrait le retour de la lumière et de la belle saison, avec la défaite des forces de l’obscurité et du froid. Dans le déroulement de ces rites, transparaît la symbolique de l’ours (qui avec l’hiver entre en hibernation et se réveille au printemps), héros de la force primitive de la nature. L’ours peut également être rapproché de la figure de « l’homme sauvage ». Ces deux illustrations représenteraient quoi qu’il en soit le binôme nature - homme



    Réponse: [Italien]L'ours de la Chandeleur de olivia07, postée le 02-02-2010 à 22:49:40 (S | E)
    Merci mondets. Je te chipe le mot "couche"; c'est celui que j'ai cherché en vain lors de ma traduction.


    Réponse: [Italien]L'ours de la Chandeleur de jod47, postée le 02-02-2010 à 22:51:49 (S | E)
    Bonsoir,

    Et merci Olivia pour cette histoire qui nous permet de connaître des traditions diverses.Le lien est très intéressant aussi!
    Voici ma traduction.

    L'ours de la Chandeleur.

    La Chandeleur, dans certains endroits est appelée :"Le jour de l'Ours". Ce jour-là l'ours se réveillerait de son hibernation et sortirait hors de sa tanière pour voir comment est le temps et juger si c'est le moment ou non de mettre le nez dehors. Un proverbe piémontais, qui va dans ce sens, nous dit:
    "Si l'ours fait sécher son "nid" ( paillasse?).
    Pendant 40 jours il ne sort plus."
    C'est à dire, si le jour de la fête il faisait beau et que l'ours réussisse à faire sécher sa paillasse ( "couche"? )durant le bref réveil, la fin de l'hiver serait encore loin et la saison froide durerait encore 40 jours. Si au contraire il faisait mauvais temps, le printemps serait proche.
    Un autre proverbe semblable au premier mais méridional cette fois,soutient que si le 2 février le temps est bon, et si l'ours a la possibilité de faire sécher sa paillasse alors l'hiver continue.

    L'ours était aussi le protagoniste d'autres rites ruraux du mois de février en lien avec le cycle agro-végétal: à la fin d'une chasse simulée, l'ours est capturé et emporté jusque dans le village où il devient l'objet de moqueries et de blagues.L'épilogue peut aller de l'exécution de l'ours à sa libération ( ou sa fuite ) et son retour dans la nature. La tête de l'ours est revêtue par quelqu'un du lieu qui ne doit pas être reconnu jusqu'à la fin de la représentation du rituel.

    A Mentoulles, en période de Carnaval, un homme était déguisé et tiré par une chaîne dans les rues où il était moqué et frappé avec un bâton.
    A Volvera, au contraire ( toujours en période de Carnaval )un personnage déguisé en ours ouvrait le défilé des déguisés et au cours de cette représentation était exposée aussi la paillasse de l'ours, séchée ( se rapportant au proverbe précedemment cité ).

    A Urbiano se célèbre la fête de l'ours; quelques jours avant les festivités, les chasseurs, le visage noirci, vont à la recherche de l'ours qui, représenté par un homme travesti,est immanquablement trouvé la veille au soir. Chasseurs, ours et dompteur visitaient les étables, les auberges en vue d'effrayer les gens et..les filles!et se laissaient aller à boire plus que de raison. Le jour suivant,l'ours se montrait dans le pays et après avoir fait le tour de la bourgade, il dansait avec la plus belle fille avant de disparaître pour reprendre son apparence d'homme.

    Cette fête se déroule non seulement dans le Piémont et les régions alpines mais dans d'autres régions et d'autres pays. Dans des temps plus lointains, l'ours de la fête était réel, un dresseur le promenait de village en village , le faisant danser sur les places. Par la suite cette coutume disparut et dans certaines régions, pour maintenir la tradition, l'ours fut remplacé par une personne déguisée à cet effet et qui jouait la même pantomime.

    A Putignano, dans les Pouilles, celui qui personnifiait l'ours, tournait par les rues du village, s'arrêtant sur les places; là, au son des tambours il se mettait à danser la tarentelle parmi les gens disposés en cercle qui battaient des mains en rythme, le taquinaient et le frappaient avec quelques taloches. Parfois, dans un 2° temps, l'ours mimait ou non la construction de son refuge.

    Ces rituels perpétuaient une ancienne tradition qui célébrait la fête du retour de la lumière et de la belle saison avec la défaite du noir et du froid. Dans le déroulement de ces rites transparaît la symbolique de l'ours ( qui hiberne en hiver et se réveille au printemps), interprète de la force primitive de la nature. L'ours peut aussi être associé à la figure de l'homme sauvage.Les deux symboles représenteraient cependant le binome: nature-homme.








    Réponse: [Italien]L'ours de la Chandeleur de michou56, postée le 04-02-2010 à 11:52:46 (S | E)
    Olivia07

    Ecco la mia traduzione

    L’ours de la chandeleur.
    La chandeleur est appelée dans certains lieux « jour de l’ours ». En ce jour particulier, l’ours s’éveillerait de sa léthargie et sortirait hors de sa tanière pour voir comment est le temps et évaluer si oui ou non se soit le moment de mettre le nez dehors. Un proverbe piémontais qui va dans ce sens dit :
    « Si l’ours fait sécher sa couche, pendant quarante jours il ne sortira plus »
    C'est-à-dire si le jour de la fête il fait beau et ainsi l’ours réussit à faire sécher sa couche durant son bref réveil, la fin de l’hiver serait encore loin et la saison froide durait encore 40 jours ; si au contraire il fait mauvais temps, le printemps serait déjà aux portes.
    Un autre proverbe semblable au premier, mais méridional dans ce cas, soutient que si le deux février le temps est beau, l’ours a la possibilité de faire sa couche et ainsi l’hiver continue.
    L’ours était aussi protagoniste dans certains rites ruraux du mois de février, relié dans le cycle agreste/végétatif : au terme d’une chasse simulée, l’ours est capturé et porté à l’intérieur du village ou il fait l’objet de dérision et de plaisanterie. L’épilogue peut varier soit par la mort de l’ours ou sa libération ou sa fuite et son retour à la nature. La figure de l’ours est revêtue par quelqu’un du lieu qui ne doit pas être reconnu jusqu’à la fin de la représentation rituelle.
    A Mentoulles pendant la période du Carnaval, un homme est déguisé en ours et tiré par une chaine ou une corde sur les routes, ou il est bafouer et bastonner.
    A Volvera au contraire (toujours en période de Carnaval) un personnage déguisé en ours ouvre le défilé en costume, et dans cette représentation est aussi présentée la couche sèche de l’ours (se reliant au proverbe précédemment cité).
    A Urbiano on célèbre la fête de l’ours ; quelques jours avant la commémoration, les chasseurs avec le visage noirci, allaient à la recherche de l’ours, qui (représenté par un homme déguisé) était immanquablement trouvé le soir de la veille. Chasseurs, « ours », et dompteur visitaient les écuries et les auberges avec le prétexte d’épouvanter les gens (et les filles) se laissaient aller à des beuveries. Le jour suivant, l’ours apparaissait au village et, après avoir fait le tour du bourg, il dansait avec la plus belle fille avant de disparaître pour se retransformer en homme.
    Cette fête a lieu non seulement dans le piémont mais aussi dans l’arc alpin, ainsi que dans d’autres régions (et nations) ; dans les temps les plus lointains l’ours de la fête était réel, promené par un dompteur qui allait d’un village à l’autre en le faisant danser sur les places. Par la suite cet usage disparut et dans certains villages pour maintenir la tradition, l’ours fut remplacé par une personne spécialement déguisée qui répétait la même pantomime.
    A Putignano, dans les Pouilles, celui qui représentait l’ours se promenait dans les rues du village, s’arrêtant sur les places : là au son des tambours, on se mettait à danser la tarentelle, parmi les présents disposés en cercle qui battaient les mains en rythme et le taquiner et le frapper avec quelques gifles. Parfois, suivant le temps, l’ours imitait ou non l’acte de construire son refuge (u pagghiar) ?
    Ces rites reproduisaient donc une ancienne tradition qui célébrait la fête du retour de la lumière et de la belle saison, avec la défaite des forces de l’obscurité et du froid. Dans le déroulement de ces rites transparait la symbolique de l’ours (qui avec l’hiver entre en léthargie et s’éveille au printemps), interprète de la forse primitive de la nature. L’ours peut aussi être rapproché à la figure de l’homme sauvage. Les deux représentations représenteraient quoi qu’il en soit le binôme nature-homme.

    Grazie Michelle









    Réponse: [Italien]L'ours de la Chandeleur de olivia07, postée le 04-02-2010 à 12:40:00 (S | E)
    E'stato un piacere per me di condividere questo testo con voi. Grazie mille per le vostre risposte.

    Cela a été un plaisir pour moi de partager ce texte avec vous. Merci pour vos réponses.



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