Buongiorno a voi
Vi propongo questo esercizio di traduzione , l’autore J. Giraudoux é morto nel 1944.
Mi farebbe piacere se poteste correggere la mia traduzione in italiano. Grazie in anticipo.
Je vous propose cet exercice de traduction , l’auteur J. Giraudoux est mort en 1944.
Cela me ferait plaisr si vous pouviez corriger ma traduction en italien. Merci d’avance.



[ PORTRAIT D’IRMA LAMBERT de Jean Giraudoux

IRMA - Je m’appelle Irma Lambert. Je déteste ce qui est laid, j’adore ce qui est beau. Je suis de Fursac, dans la Creuse. Je déteste les méchants, j’adore la bonté. Mon père était maréchal-ferrant, au croisement des routes. Je déteste Boussac, J’adore Bourganeuf. Il disait que ma tête est plus dure que son enclume. Souvent, je rêve qu’il tape sur elle. Des étincelles en partent. Mais si j’avais été moins têtue, je n’aurais pas quitté la maison et eu cette vie merveilleuse. A Guérot d’abord, où j’allumais les feux au lycée de filles. Je déteste le soir, j’adore le matin. Puis à Dun-sur-Auron, ou je faufilais les chemises à l’ouvroir* pour les soeurs. Je déteste le diable, j’adore Dieu.
Puis ici, où je suis plongeuse et où j’ai l’après-midi du jeudi libre. J’adore la liberté, je déteste l’esclavage. Entre plongeuse à Paris, cela n’a l’air de rien. Le mot séduit. Il est beau. Et cela semble tout. Mais qui a plus de relations qu’une plongeuse, à l’office, à la terrasse, sans compter que parfois je double le vestiaire, et moi je n’aime pas beaucoup les femmes, j’adore les hommes. Eux n’en savent rien. Jamais je n’ai dit à l’un d’eux que je l’aimais. Je ne le dirai qu’à celui que j’aimerai vraiment. (…)
Car il viendrà, il n’est plus loin. Il ressemble à ce jeune homme sauvé des eaux. A le voir en tout cas le mot gonfie déjà ma bouche, ce mot que je lui répéterai sans arrêt jusqu’à la vieillesse, sans arrêt, qu’il me caresse ou qu’il me batte, qu’il me soigne ou qu’il me tue. Il choisirà.
J’adore la vie. J’adore la mort.


Mi chiamo Irma Lambert detesto ciò che é brutto, adoro ciò che é bello. Sono di Fursac, nella Creuse. Detesto i cattivi, adoro la bontà. Mio padre era maniscalco , all’ incrocio delle strade. Detesto Boussac ,adoro Bourganeuf . Diceva che la mia testa é più dura della sua incudine . Spesso sogno che batte su di lei.
E fa delle scintille . Ma se fossi stata meno testarda non avrei lasciato la casa e avuto questa merivigliosa vita.
A Guérot prima , dove ero la ribelle al liceo delle ragazze. Detesto la sera ,adoro la mattina.
Poi a Dun sur Auron, dove imbastivo le camicie alla sartoria delle suore.. Detesto il diavolo,adoro dio.
Poi qui , dove sono lavapiatti e dove ho il pomeriggio del giovedi libero.
Adoro la liberta ,detesto la schiavitù.. Essere lavapiatti a Parigi questo sembra niente . La parola seduce. E bello. E questo sembra tutto. Ma chi ha più relazioni di una lavapiatti, all’ ufficio, alla terrazza, senza contare che tavolta lavora al guardaroba , e io non amo molto le donne, adoro gli uomini . Loro non ne sanno nulla.
Non ho mai detto a uno di loro che lo amavo. Non lo dirò che a colui che amerò veramente. (…)
Perché verrà , e non fra tanto tempo. Assomiglia a questo giovane salvato dall’acque.
Vedentelo in ogni caso la parola riempie già la mia bocca , questa parola che gli ripeterò , senza fermarmi , fino alla vecchiaia , senza fermarmi , che mi accarezzi o che mi picchi, che mi curi o che mi uccida . Lui sceglierà.
Adoro la vita. Adoro la morte.