<< Forum Italien || En bas
Message de jod47 posté le 01-08-2009 à 11:02:43 (S | E | F)
Buongiorno a tutti,
Siamo d'estate, il periodo della vacanza, ma purtroppo tutti non potranno raggiungere le loro famiglie in Italia, propongo per essi un'altra poesia di Gabriele d'Annunzio :" I Pastori".
Nous sommes en été, le temps des vacances , mais malheureusement tous ne pourront pas retrouver leurs familles en Italie. Pour eux je propose une autre poésie de Gabriele d'Annunzio " I Pastori" = Les Bergers.
I Pastori.
Settembre, andiamo. E' tempo di migrare.
Ora in terra d'Abruzzi i miei pastori
lascian gli stazzi e vanno verso il mare:
scendono all'Adriatico selvaggio
che verde è come i pascoli dei monti.
Han bevuto profondamente ai fonti
alpestri, che sapor d'acqua natía
rimanga ne' cuori esuli a conforto,
che lungo illuda la lor sete in via.
Rinnovato hanno verga d'avellano.
E vanno pel tratturo antico al piano,
quasi per un erbal fiume silente,
su le vestigia degli antichi padri.
O voce di colui che primamente
conosce il tremolar della marina!
Ora lungh'esso il litoral cammina
la greggia. Senza mutamento è l'aria.
il sole imbionda sì la viva lana
che quasi dalla sabbia non divaria.
Isciacquío, calpestío, dolci romori.
Ah perché non son io cò miei pastori
Je vous propose que nous en fassions la traduction ensemble. Mais d'abord : écoutez-la!
Lien Internet
-------------------
Modifié par jod47 le 01-08-2009 11:04
Réponse: [Italien]Les Bergers ( I Pastori ) de olivia07, postée le 01-08-2009 à 12:43:44 (S | E)
Che bella pronuncia! Quando si parla così lentamente, capisco tutto... o quasi!
Quelle belle prononciation! Quand on parle aussi lentement, je comprends tout... ou presque!
Septembre, allons. Il est temps d'émigrer.
En ce moment en terre d'Abruzzes, mes bergers
quittent les enclos et vont vers la mer.
Ils descendent jusqu'à l'Adriatique sauvage
Qui, verte, est comme les pâturages des montagnes.
Ils ont bu longuement aux sources
Alpestres, afin que la saveur de l'eau du sol natal
Demeure, dans leurs cœurs exilés, comme un réconfort,
Et que longtemps elle trompe leur soif en chemin.
Ils ont renouvelé leur baguette de noisetier.
Et ils vont à la plaine par le vieux sentier,
Comme par un fleuve végétal silencieux,
Sur les traces de leurs ancêtres.
Ô voix de celui qui le premier
Perçoit le frémissement de la mer !
Maintenant le long du littoral marche
Le troupeau. L'air est sans mouvement.
Le soleil dore tant la laine vivante
Qu'elle ne se distingue presque plus du sable.
Clapotis, piétinement, doux bruits.
Ah ! Pourquoi ne suis-je pas avec mes bergers ?
Gabriele d'Annunzio
Dis, jod, ça ne te semble pas bizarre le mot « Isciacquìo » ? Je ne l’ai pas trouvé ; par contre, j’ai trouvé « sciacquio » ; je pense que c’est la même chose ?
Réponse: [Italien]Les Bergers ( I Pastori ) de jod47, postée le 01-08-2009 à 15:40:42 (S | E)
Ciao,
Ce matin je n'ai pas eu le temps de mettre ma traduction, je le fais céans..!!
Les Bergers. ( I Pastori )
-Septembre, allons, il est temps de partir.
Maintenant en terre d'Abruzzes mes bergers
laissent les pacages et vont vers la mer:
ils descendent sur l'Adriatique sauvage
qui, verte est semblable aux pâtures des monts.
Ils ont bu si profondément aux sources
alpestres que la saveur de l'eau de leur terre natale
reste dans leurs coeurs d'exilés un réconfort,
qui abreuve longtemps leur soif en chemin.
Ils ont renouvelé la houlette de noisetier.
Et ils vont par la draille ancienne jusqu'à la plaine
presque comme par un silencieux fleuve d'herbe,
sur les traces de leurs aieux.
Ô voix de ceui qui en premier
reconnaît le frémissement du bord de la mer!
Maintenant le long du littoral chemine
le troupeau. Pas un mouvement dans l'air.
Le soleil blondit, oui, la vive laine
qui presque avec le sable se confond.
Clapotis, piétinements, douces rumeurs.
Ah pourquoi ne suis-je donc pas avec mes bergers?
J'ai fait comme toi Olivia pour le "clapotis" , je pense que c'est bien sûr voulu par l'auteur , peut-être est-ce plus poétique ou bien propre aux Abruzzes?
Ah quel plaisir d'entendre cette poésie !! on comprend tout, les accents toniques ,les"rrr" roulés!! un vrai bonheur!!
Réponse: [Italien]Les Bergers ( I Pastori ) de rita12, postée le 01-08-2009 à 23:49:50 (S | E)
Voici ma participation,
Les bergers, la transhumance... Nous ne sommes qu'en Août!
Septembre, allons! c'est la saison des transhumances.
En ce moment en terre d'Abruzze mes bergers,
Quittent les parcs et vont vers la mer:
Ils descendent a l'Adriatique sauvage
Qui est verte comme les pâturages des monts.
Ils ont profondément bu aux sources
Alpestre afin que le goût de l'eau natale
S'imprègne dans les cœurs, les renforce
Que longtemps trompe leur soif en chemin.(pour un moment
Ils ont renouvelé le bâton en noisetier. (fait avancer le troupeau et s'appuie)
Et vont dans la plaine par le vieux chemin,
Par un fleuve presque verdoyant
Sur les vestiges (traces) des vieux parents.
Ô voix de celui qui en premier (très tôt dans sa vie)
Connait le frémissement de la mer .
Maintenant près de lui(il mare),(sur) le littoral marche
le troupeau. L'air est immuable,
Le soleil blondi, oui la vive laine
Qui ne se distingue pas du sable
Clapotis, piétinements, doux bruits.
Ah! pourquoi ne suis-je pas avec mes bergers
G. D'Annunzio.
Voilà ce que je comprends.
.
Réponse: [Italien]Les Bergers ( I Pastori ) de michou56, postée le 02-08-2009 à 12:00:26 (S | E)
J'essaie moi aussi.
Les bergers.
Septembre, allons. Il est temps d’émigrer.
Maintenant en terre d’Abruzzes mes bergers
laissent les parcs et vont vers la mer.
Ils descendent vers l’adriatique sauvage
qui est verte comme les pâturages des monts.
Ils ont bu profondément aux sources alpestres,
que la saveur de l’eau de leur terre natale,
reste dans les cœurs exilés un réconfort,
qui longtemps trompe leur soif en chemin.
Ils ont renouvelé leur baguette de noisetier.
Et ils vont à la plaine par le sentier antique.
Comme un fleuve d’herbe silencieux.
Sur les vestiges de leurs aïeux.
O les voix de celui qui premièrement
connaît le frémissement de la mer.
Maintenant le long du littoral marche le troupeau.
Sans changement dans l’air.
Oui le soleil blondit la laine vive,
qui comme le sable ne varie pas.
Isciacquio ?, trépignement, doux bruits.
Ah pourquoi ne suis-je pas avec mes bergers.
Voilà, c'est fait, pour ce texte, qui est bien joli.
Réponse: [Italien]Les Bergers ( I Pastori ) de cloclo33, postée le 03-08-2009 à 14:17:27 (S | E)
J'essaie aussi c'est un trés bon exercice de traduire
Septembre, allons. C'est le temps du partir
Maintenant sur les terres d'Abruzzes mes bergers
laissent les parcs et vont vers la mer:
Ils descendent vers l'Adriatique sauvage
aussi vert que les paturages des montagnes.
ILs ont bu longuemment aux sources
alpestres, la saveur du sol natal
reste dans leurs coeurs exilés , les réconforte,
et apaise leur soif sur le chemin.
Ils ont changé leur baguette de noisetier.
Ils vont vers la plaine par le vieux sentier,
Comme sur un long fleuve végétal de silence,
Sur les traces de leurs aïeux.
O voix de celui qui le premier
reconnaît le bruit de la mer.
Maintenant le troupeau longe le chemin
du littoral. L'air est immobile .
Le soleil blondit la laine vive
qui ne se distingue plus du sable.
Clapotis,piétinement, doux bruits.
Ah pourquoi ne suis je pas avec mes bergers
Réponse: [Italien]Les Bergers ( I Pastori ) de cloclo33, postée le 03-08-2009 à 14:22:38 (S | E)
C'est encore moi , c'est sûr que c'est tellement beau d'entendre ce poème .
Ah parler comme cela l'italien !
Qui sait où l'on peut entendre d'autres textes lus en italien?
Bonne semaine à tous les amis du forum.
Réponse: [Italien]Les Bergers ( I Pastori ) de rita12, postée le 10-08-2009 à 13:59:46 (S | E)
Ma come? La facoltà di lingua non ha data un'occhiata?
Réponse: [Italien]Les Bergers ( I Pastori ) de loureine, postée le 11-08-2009 à 18:32:57 (S | E)
Merci pour ce poème.
Voilà ma proposition:
Les bergers.
Septembre est là. Il est temps de partir.
En ce moment même, dans les Abruzzes, mes bergers
Laissent leur enclos et marchent vers la mer :
Ils descendent sur l’Adriatique sauvage
qui est aussi verte que les pâturages des monts.
Ils ont bu profondément aux sources alpines,
Que le goût de leur eau, fortifie ces cœurs en exil,
Qu'il étanche pour longtemps leur soif de voyageur.
Ils ont taillé un nouveau bâton de marche.
Et ils cheminent jusqu’à la plaine par la draille antique,
telle un fleuve vert et silencieux,
sur les traces de leurs aïeux.
O la voix de celui qui, le premier, entendra le frémissement de la mer !
A présent, le troupeau marche le long du littoral.
L’air est sans mouvement. Le soleil dore la laine vivante au point
qu’elle ne fait qu’un avec le sable.
Clapotement, martèlement, douces sonorités.
Ah! Pourquoi ne suis-je pas avec mes bergers ?
Je n'ai pas saisi la valeur du subjonctif" rimanga" et " illuda"; j'ai donc opté pour l'expression d'un souhait, de la part du narrateur...mais je ne pense pas que ce soit ça....
Cordialement,
Loureine