Learn French 100% free Get 1 free lesson per week // Add a new lesson
Log in!

> Log in <
New account
Millions of accounts created on our sites.
JOIN our free club and learn French now!




Get a free French lesson every week!

  • Home
  • Contact
  • Print
  • Guestbook
  • Report a bug


  •  



    [Italien]Une famille indienne en Italie

    << Forum Italien || En bas

    [POSTER UNE NOUVELLE REPONSE] [Suivre ce sujet]


    [Italien]Une famille indienne en Italie
    Message de olivia07 posté le 08-07-2009 à 11:37:48 (S | E | F)

    Comme promis, voilà le sujet Italien LV1 Bac Général 2009. Profitez-en bien, c'est le dernier que je poste.
    A mon avis, pas bien difficile, mais long. Les questions, par contre, c'est du costaud.
    Je vous propose d'abord de traduire le texte.


    Una famiglia indiana in Italia.
    Cinque anni prima che ci sposassimo, Ashok lavorava come cameriere per suo cugino, che gestisce il Gandhi, un ristorante indiano a Milano. Era stato lui a fare tutte le carte per ottenergli il permesso di soggiorno, ma Ashok sostiene che il cugino in realtà approfittasse della sua ingenuità. Lo pagava una miseria, neanche trecentomila lire al mese, dichiarando che il resto gli veniva sottratto per vitto e alloggio (1). A ben guardare, il vitto erano gli avanzi di tre giorni, e l'alloggio un materasso srotolato per terra quando il ristorante era chiuso. Ben presto la situazione per Ashok si era fatta insostenibile. Un giorno un amico gli aveva spiegato che esistevano cose come una paga sindacale, ferie obbligatorie, contributi per la pensione e per malattìa, e gli aveva consigliato di fare causa al cugino (2). Appena avanzata la proposta di 'metterlo in regola', questi non aveva esitato a dargli l'aut - aut: o così o niente. Allora, stufo di essere preso in giro, Ashok si era preso una settimana di ferie (non retribuite, ovviamente) ed era salito su un treno a caso. Non gli importava la destinazione - bastava che la città avesse un ristorante indiano. Capitato a Trieste, era stato subito assunto con un contratto regolare, assegni familiari inclusi.
    Devo ammettere che in tutti questi anni qui a Trieste abbiamo vissuto discretamente. Lo stipendio di Ashok è abbastanza buono, anche se, tolti l'affitto, le bollette, la spesa e qualche cosa per la bambina, non avanzano molti soldi. Però quasi sempre siamo riusciti a mettere via qualcosina ogni mese per il famoso viaggio in India che ci eravamo ripromessi di fare ogni tre o quattro anni. Poi, purtroppo, è arrivato qualche imprevisto - il dentista, il televisore nuovo, la rottura della doccia [...] - e i soldi delle vacanze in India sono stati adoperati in altra maniera.
    Non sono mai stata preoccupata di non farcela ad arrivare a fine mese. Ora, però, se dovessimo andare via di qui e pagare un affitto più alto, temo proprio che non ce la faremmo.
    'Mi troverò un lavoro. Non c'è altra scelta' dico con convinzione.Ashok mi guarda storcendo la bocca.
    'Non serve. Farò gli straordinari (3)' risponde seccato.
    'Bene. Tu fai pure tutti gli straordinari che vuoi, ma io mi troverò comunque un lavoro'. Sapevo che avrebbe disapprovato le mie parole e il mio atteggiamento testardo, ma non viviamo in un villaggio indiano e non mi può relegare a vita dietro ai
    fornelli. 'Qui una donna che lavora non reca disonore alla famiglia. Anzi'.
    'Ti ho detto che non serve. Vedrai che si risolverà tutto'. [...]
    Vorrei dirgli di smetterla di sognare, ma so che non servirebbe a niente e decido di cambiare tattica.
    'Se avessimo dei soldi in più potremmo pensare di tornare a casa per le vacanze, quest'inverno. Che ne dici? Tua sorella Sharmila si deve sposare e mio fratello Hemant compirà diciotto anni. Sarebbe bello stare tutti quanti insieme per 40 Diwali. E poi Kamla non ha mai visto l'India. Pensa che gioia per una bambina assistere ai mille fuochi d'artificio del nostro capodanno indù'. I miei occhi brillano di lacrime non versate. Sono otto anni che non vedo i miei genitori.
    Ashok se ne accorge e diventa tutto contrito. 'L'India ti manca, vero? Non ho mantenuto la promessa di mandarti a casa dai tuoi genitori ogni due o tre anni. Non sono stato il marito che sognavi. Questa non è la vita che ti aspettavi. Chissà cosa diranno i tuoi di me'.
    Approfitto della sua debolezza per sbattergli in faccia cose ben più importanti di un viaggio in India. 'Ci serviranno tanti soldi e subito, se dobbiamo ingaggiare un avvocato (4), non credi?'.
    'E Kamla?' domanda. 'Che ne sarà di lei se tu vai a lavorare?'.
    'La metto a tempo pieno. Alla scuola me l'avevano già chiesto all'inizio dell'anno. Avevo risposto di no, ora gli dirò che ho cambiato idea'.
    'Che pensi di fare? Chiedo a Ramu se ti prende a lavare i piatti?'.
    'Sarebbe meglio lavorare in posti diversi. Così, se per qualche motivo il ristorante deve chiudere, almeno non ci troviamo per strada tutti e due'.

    Laila WADIA, Amiche per la pelle, 2007.



    (1) vitto e alloggio: il mangiare e il dormire.

    (2) fare causa a qualcuno: portarlo in tribunale.

    (3) fare gli straordinari: lavorare qualche ora in più.

    (4) ingaggiare un avvocato: Ashok e la moglie devono fare appello ad un avvocato
    perché il loro proprietario vuole scacciarli fuori di casa.



    -------------------
    Modifié par bridg le 09-02-2010 19:57


    Réponse: [Italien]Une famille indienne en Italie de olivia07, postée le 08-07-2009 à 11:43:12 (S | E)
    Et voilà ma traduction :


    Cinq ans avant notre mariage, Ashok travaillait comme serveur pour son cousin, qui dirigeait le Gandhi, un restaurant indien à Milan. C’était lui qui avait dû faire tous les papiers pour lui obtenir son permis de séjour, mais Ashok soutenait que son cousin, en réalité, profitait de sa naïveté. Il le payait trois fois rien, même pas trois cent mille lires par mois, déclarant que le reste était déduit pour la nourriture et le logement. A bien y regarder, la nourriture, c’étaient les restes de 3 jours, et le logement, un matelas déroulé par terre quand le restaurant était fermé. Bien vite, la situation était devenue vite insoutenable pour Ashok. Un jour, un ami lui avait expliqué qu’il existait des choses comme un salaire (minimal ?) syndical, des jours fériés obligatoires, des cotisations pour la retraite et la maladie, et il lui avait conseillé d’intenter un procès à son cousin. A peine avait-il avancé la proposition de le mettre en règle que celui-ci n’avait pas hésité à lui faire cet ultimatum : c’est comme ça ou rien ! Alors, comme il en avait assez que l’on se moque de lui, Ashok s’était pris une semaine de congés(non rétribuée, évidemment) et il était monté dans un train au hasard. La destination ne lui importait pas – il suffisait que la ville ait un restaurant indien. Arrivé à Trieste, il avait été embauché immédiatement avec un contrat régulier, allocations familiales comprises.
    Je dois admettre que pendant toutes ces années-là, nous avons vécu assez bien à Trieste. Le salaire de Ashok est assez bon, même si, quand on a retiré le logement, les factures, les courses et les babioles pour la petite, nous ne nous reste plus beaucoup d’argent Cependant, nous avons presque toujours réussi à mettre un peu de côté chaque mois pour le fameux voyage en inde que nous nous étions promis de faire tous les 3 ou 4 ans. Mais, malheureusement, il y a eu des imprévus : le dentiste, le poste de télévision neuf, la douche cassée [...] et l’argent des vacances en Inde a été utilisé d’une autre façon. Je n’ai jamais été inquiète de ne pas arriver à finir le mois. Maintenant, cependant, si nous devions partir d’ici et payer un loyer plus cher, je crains vraiment que nous ne puissions le faire.
    « Je me trouverai un travail. Il n’y a pas d’autre choix », dis-je avec conviction. Alhok me regarde en faisant la grimace.
    « On n’en a pas besoin. Je ferai des extra », répond-il fâché.
    « Bien. Tu fais aussi tous les extra que tu veux, mais moi, je me trouverai quand même un travail ». Je savais qu’il aurait désapprouvé mes paroles et mon attitude entêtée, mais nous ne vivons pas dans un village indien et il ne peut pas me reléguer à une vie derrière les fourneaux. « Ici, une femme qui travaille Ne déshonore pas sa famille! Au contraire ».
    « Je t’ai dit que l’on n’a pas besoin ! Tu verras que tout s’arrangera ! »[...]
    Je voudrais lui dire d’arrêter de rêver, mais je sais que cela ne servirait à rien et je décide de changer de tactique.
    Si nous avions de l’argent en plus, nous pourrions penser à retourner à la maison pour les vacances cet hiver. Qu’en dis-tu ? Ta soeur Sharmila doit se marier et mon frère Hermant va fêter ses 18 ans. Ce serait super d’être tous ensemble pour la fête de Diwali. E puis, Kamla n’a jamais vu l’Inde. Pense quelle joie se serait pour une petite fille d’assister aux mille feux d’artifice de notre nouvel an indien ». Mes yeux brillent de larmes contenues. Cela fait 8 ans que je n’ai pas vu mes parents. Ashok s’en aperçoit et devient tout penaud.
    « L’Inde te manque, n’est-ce pas ? Je n’ai pas tenu la promesse de t’amener chez tes parents tous les 2 ou 3 ans. Je n’ai pas été le mari dont tu rêvais. Ce n’est pas la vie que tu attendais. Qui sait ce que les tiens diront de moi ».
    Je profite de sa faiblesse pour lui jeter au visage des raisons bien plus importantes pour faire un voyage en Inde. « Il nous faudrait beaucoup d’argent et tout de suite, si nous devions engager un avocat, tu ne crois pas ?
    Et Kamla ? demande t-il. Qu’est ce qu’il en sera d’elle si tu vas travailler ?
    -Je la mets à l’école toute la journée, ils me l’avaient déjà demandé au début de l’année. J’avais répondu que non, maintenant, je leur dirai que j’ai changé d’avis.
    - Que penses-tu faire? Je demande à Ramu s'il te prend pour faire la plonge?
    Ce serait mieux de travailler dans des lieux différents. Ainsi, si pour une raison quelconque, le restaurant devait fermer, au moins nous ne trouverions pas à la rue tous les deux ».



    Réponse: [Italien]Une famille indienne en Italie de mondets, postée le 08-07-2009 à 13:36:56 (S | E)
    Merci Olivia, mais tu vas vite et il me semblait que la dernière traduction n'avait pas fait de discussion bien longues...d'autant que Rita avait eu la gentillesse de nous rejoindre. En plus Nick nous a gentiment proposé un texte que nous lui avions demandé! Attention di non avere gli occhi più grandi della bocca! (les yeux plus grands que le ventre).

    Une famille indienne en Italie.
    Cinq ans avant que nous nous marions mariions, Ashok travaillait comme serveur pour son cousin, qui gère le Gandhi, un restaurant indien à Milan. Il était allé lui faire tous les papiers pour lui obtenir le permis de séjour, mais Ashok soutient que le cousin en réalité profitait de son naïveté/ingénuité. Il le payait une misère, même pas trois cent mila lires par mois, en déclarant que le reste lui était retiré pour le gîte et le couvert. A y bien regarder, le manger, c’était les restes de trois jours et le logement un matelas déroulé au sol quand le restaurant était fermé. Rapidement la situation pour Ashok était devenue intenable. Un jour un ami lui avait expliqué qu’existaient des éléments / choses comme une paie syndicale, des congés obligatoires, des contributions pour la retraite et pour la maladie, et il lui avait conseillé d’en parler au cousin (2). A peine avancée la proposition de le mettre en règle, celui-ci n'avait pas hésité à le mettre face à un dilemme: ou comme ça ou rien. Alors, lassé qu’on de moque de lui, Ashok s’ était pris une semaine de congés, (sans solde, évidemment), et il était monté dans un train au hasard. Indifférent quant à la destination - il suffisait que la ville eût un restaurant indien. Arrivé à Trieste, il avait immédiatement été engagé avec un contrat en bonne et due forme, allocations familiales comprises.

    Je dois admettre que pendant toutes ces années ici à Trieste nous avons vécu chichement. Le salaire d'Ashok est relativement bon, même si, enlevées la location, les quittances, les courses et quelques achats pour la fillette, il ne leur restait pas beaucoup d'argent. Cependant nous avons presque toujours réussi à mettre un petit quelque chose de côté chaque mois pour le fameux voyage en Inde que nous nous étions promis de faire tous les trois ou quatre ans. Ensuite il est malheureusement arrivé quelques imprévus, - le dentiste, la nouvelle télévision, la rupture de la douche [...] - et l'argent des vacances en Inde a été employé autrement.Je n'ai jamais été préoccupée de ne pas pouvoir finir le mois. Maintenant, cependant, si nous devions partir d'ici et payer une location plus élevée, je crains vraiment que nous ne puissions pas y arriver. "Je me trouverai un travail. Il y n'a pas d’autre choix" dis-je avec conviction.




    Réponse: [Italien]Une famille indienne en Italie de mondets, postée le 08-07-2009 à 13:40:41 (S | E)
    Ashok me regarde en faisant la grimace. "Ça n’ira pas. Je ferai des extras, réponds-je contrarié. "Bien. Toi, tu fais également tous les extras que tu veux, de toute façon, moi, je me trouverai un travail". Je savais qu'il aurait désapprouvé mes paroles et mon attitude obstinée, mais nous ne vivions pas dans un village indien et il ne peut pas me reléguer à une vie derrière les fourneaux. "Ici une femme qui travaille n'apporte pas le déshonneur à la famille. Au contraire". "Je t'ai dit que ça ne sert à rien. Tu verras que tout s’arrangera." [...] Je voudrais lui dire d'arrêter de rêver, mais je sais que ça ne servirait à rien et je décide de changer de tactique. "Si nous avions plus d'argent nous pourrions envisager de revenir chez nous pour les vacances, cet hiver. Qu’en dis-tu ? Ta soeur Sharmila doit se marier et mon frère Hemant fêtera ses dix-huit ans. Ce serait bien d’être tous ainsi ensemble pour 40 Diwali. Et puis Kamla n'a jamais vu l'Inde. Pense quelle joie pour une fillette d’assister aux mille feux d'artifice de notre jour de l'an hindou." Mes yeux brillent de larmes retenues. Il y a huit ans que je ne vois pas mes parents.

    Ashok s'en aperçoit et il devient tout triste. " L'Inde te manque, n’est-ce pas? Je n'ai pas tenu ma promesse de t'envoyer chez tes parents tous les deux ou trois ans. Je n'ai pas été le mari dont tu rêvais. Cela n'est pas la vie que tu attendais. Peut-être que c’est ce que les tiens diront de moi."Je profite de sa faiblesse pour lui jeter à la figure des choses bien plus importantes qu'un voyage en Inde. "Il nous servira tout cet argent et tout de suite, si nous devons embaucher un avocat, tu ne crois pas ? ". "Et Kamla?" interroge-t-il. "Qu'en sera-t-il d'elle si tu vas travailler ?"."Je la laisse à temps plein. A l'école ils me l'avaient déjà demandé au début de l'année. J'avais répondu non, maintenant je lui dirai que j'ai changé d’idée.''Que penses-tu faire? Je demande à Ramu s'il te prend pour faire la plonge ?'."Il faudrait mieux travailler dans différentes places différentes. Ainsi, si pour une raison ou une autre le restaurant doit fermer, au moins nous ne nous retrouvons pas à la rue tous les deux."




    Réponse: [Italien]Une famille indienne en Italie de olivia07, postée le 08-07-2009 à 14:47:03 (S | E)
    Chacun va à la vitesse qu'il veut mondets! Le texte de nick, je l'ai fait aussi. Pour ce qui est des discussions, c'est très intéressant, mais comme nous restons seulement entre nous, ça ne nous fait pas beaucoup avancer. Là aussi, je regarde et corrige quand je pense que les remarques sont pertinentes! Je n'ai pas les yeux plus gros que le ventre, je suis seulement une boulimique du travail. mais bien sûr, je ne vous en demande pas tant!


    Réponse: [Italien]Une famille indienne en Italie de toufa57, postée le 08-07-2009 à 16:57:10 (S | E)
    Bonjour,

    Une famiile indienne en Italie.

    Cinq ans avant que nous nous marions, Ashok travaillait comme serveur chez son cousin, qui gère le Gandhi, un restaurant indien à Milan. C’était lui qui avait fait tous les papiers pour lui obtenir le permis de séjour, mais Ashok soutient que le cousin, en réalité, profitait de sa naïveté. Il le payait une misère, même pas trois cent mille lires par mois, déclarant que le reste lui était soustrait pour lr vivre et le couvert. A bien y regarder, la nourriture, c’était les restes de 3 jours, et le logement, un matelas déroulé par terre quand le restaurant était fermé.La situation s'était vite faîte insoutenable pour Ashok. Un jour, un ami lui avait expliqué l'existence des choses comme un salaire (minimal ?) syndical, les congés obligatoires, les cotisations pour la retraite et la maladie, et il lui avait conseillé de porter plainte contre le cousin. A peine avancée la proposition de le mettre en règle que ce dernier n’avait pas hésité à lui poser l'ultimatum :ou ainsi ou rien !
    Alors, fatigué que l’on se moque de lui, Ashok s’était pris une semaine de congé(non rémunérée, évidemment) et il était monté dans un train au hasard. La destination lui importait peu – il suffisait que la ville eût un restaurant indien. Arrivé à Trieste, il avait été tout de suite embauché avec un contrat régulier, allocations familiales incluses.
    Je dois admettre que durant toutes ces années-là, nous avons vécu assez bien à Trieste. Le salaire de Ashok est assez bon, même si, enlevées la location, les quittances, les dépenses et les quelques choses pour la petite, il ne nous reste plus beaucoup d’argent Cependant, nous avons presque toujours réussi à mettre un peu de côté chaque mois pour le fameux voyage en Inde que nous nous étions promis de faire tous les 3 ou 4 ans.
    Il est malheureusement arrivé quelques imprévus : le dentiste, la nouvelle TV, la réparation de la douche [...] et l’argent des vacances en Inde a été utilisé d’une autre manièere. Je n’ai jamais été préoccupée par ne pas arriver à finir le mois. Maintenant, cependant, si nous devions partir d’ici et payer un loyer plus cher, je crains vraiment que nous ne puissions le faire.
    « Je me trouverai un travail. Il n’y a pas d’autre choix », dis-je avec conviction.
    Alhok me regarde en faisant la grimace.
    « Ça ne sert à rien. Je ferai des extra », répond-il sèchement.
    « Bien. Même si tu fais tous les extra que tu veux, mais moi, je me trouverai un travail de toute façon ».
    Je savais qu’il aurait désapprouvé mes mots et mon attitude entêtée, mais nous ne vivons pas dans un village indien et il ne peut pas me reléguer à une vie derrière les fourneaux. « Ici, une femme qui travaille ne cause pas de déshonneur à la famille! Au contraire ».
    « Je t’ai dit qu'il n'est pas nécéssaire! Tu verras que tout s’arrangera ! »[...]
    Je voudrais lui dire d’arrêter de rêver, mais je sais que cela ne servirait à rien et je décide de changer de tactique.
    Si nous avions de l’argent en plus, nous pourrions penser à retourner à la maison pour les vacances cet hiver. Qu’en dis-tu ? Ta soeur Sharmila doit se marier et mon frère Hermant fêtera ses 18 ans. Ce serait bien d’être tous ensemble pour la fête du 40 Diwali. E puis, Kamla n’a jamais vu l’Inde. Pense èa la joie d'une fillette qui assiste aux mille feux d’artifice de notre nouvel an indien ».
    Mes yeux brillent de larmes retenues. Cela fait 8 ans que je n’ai pas vu mes parents. Ashok s’en aperçoit et devient tout contrit/repentant.
    « L’Inde te manque, n’est-ce pas ? Je n’ai pas tenu la promesse de t’envoyer chez tes parents tous les 2 ou 3 ans. Je n’ai pas été le mari dont tu rêvais,et ce n’est pas la vie que tu attendais. Va savoir ce que les tiens diront de moi ».
    Je profite de sa faiblesse pour lui battre en figure des raisons bien plus importantes d'un voyage en Inde.
    « Il nous faudrait beaucoup d’argent et tout de suite si nous devons prendre un avocat, tu ne crois pas?



    Réponse: [Italien]Une famille indienne en Italie de toufa57, postée le 08-07-2009 à 17:00:28 (S | E)
    Voici la suite:
    ''Et Kamla, dit-il, qu'en adviendra-t-elle si tu vas travailler?''
    ''Je la mets à temps plein. A l'école,ils me l'avaient déjà demandé,au début de l'année.J'avais répondu non,maintenant je leur dirai que j'ai changé d'avis''.
    ''Que penses-tu faire? Je demande à Ramu s'il te prend pour faire la plonge?''
    ''Ce serait mieux de travailler à des endroits différents. Ainsi,si pour quelque motif le restaurant doit fermer, au moins nous ne nous retrouverons pas à la rue tous les deux''.

    Laila Wadia, amies pour la vie,2007.

    Olivia, me voici de retour et vois que vous avez tous passé le bac!


    Réponse: [Italien]Une famille indienne en Italie de chilla, postée le 08-07-2009 à 23:17:44 (S | E)
    Bonsoir
    Une remarque:
    je traduis "che ci sposassimo" par: "que nous nous marierions" (pourquoi "que nous nous marions?)
    (distraction: son naïveté pour "sa " naïveté).


    Réponse: [Italien]Une famille indienne en Italie de olivia07, postée le 09-07-2009 à 04:29:36 (S | E)
    Non chilla: "marierions", c'est le conditionnel; au subjonctif présent, c'est "avant que nous nous mariions"(avec 2 i). Je trouve que l'emploi de ce temps rend la phrase assez lourde; c'est pour cela que, dans ma traduction, je l'ai transformé en disant "avant notre mariage".



    Réponse: [Italien]Une famille indienne en Italie de chilla, postée le 09-07-2009 à 08:41:34 (S | E)
    Bonjour olivia
    j'ai dévié et en vérité c'est ce que je voulais écrire si ...je n'avais pas regardé (mal)le tableau des verbes . On est d'accord c'est mariions. (Je ne parle pas de ta construction qui passe bien.) Merci.
    Bonne journée!



    Réponse: [Italien]Une famille indienne en Italie de jod47, postée le 09-07-2009 à 10:18:22 (S | E)
    Bonjour à tous!

    A mon tour je vous présente ma traduction. Qu'il est long ce texte..!! ( je dis ceci parce que depuis hier...je me sens transformée en ..." traductophage" de textes!!!!!!!!!, ne cherchez pas dans le dictionnaire..ce mot n'existe pas !! )

    Une famille indienne en Italie.

    Cinq ans avant que nous nous mariions, Ashok travaillait comme serveur pour son cousin qui gérait le Gandhi, un restaurant indien à Milan. C'était lui qui avait fait tous les documents pour obtenir le permis de séjour, mais Ashok affirme que le cousin en réalité avait profité de son ingénuité. Il le payait une misère même pas trois cent mille lires par mois, affirmant que le reste était retenu pour le vivre et le couvert. A bien regarder, le vivre consistait aux reliquats des repas de 3 jours, et le couvert : un matelas déroulé à même le sol quand le restaurant était fermé. La situation était devenue bien vite insoutenable pour Ashok. Un jour un ami lui avait expliqué qu'il existait des choses comme la "paye syndicale" les congés obligatoires,les contributions pour la retraite et pour la maladie et il lui avait conseillé de faire un procès au cousin. A peine avancée ( formulée )la proposition de se conformer à la loi, celui-ci n'avait pas hésité et lui avait donné un ultimatum :ou ainsi ou rien.
    Alors, las de se voir moquer de lui, Ashok s'était octroyé une semaine de vacances ( non rétribuée évidemment)et il avait pris un train au hasard.
    Peu lui importait la destination, il suffisait qu'il y eut un restaurant indien dans la ville. Arrivé à Trieste, il fut embauché tout de suite avec un contrat régulier, allocations familiales comprises.
    Je dois admettre que durant toutes ces années à Trieste nous avons vécu discrètement. Le salaire d'Ashok était convenable, même si, une fois retirés le loyer, les factures, les dépenses courantes et quelque chose pour la petite il ne restait pas beaucoup d'argent. Mais presque toujours nous avons réussi à mettre quelque chose de côté chaque mois pour le fameux voyage en Inde que nous nous étions promis de faire tous les 2 ou 3 ans. Puis malheureusement sont arrivés les imprévus: le dentiste, le nouveau téléviseur, la douche a remplacer et l'argent des vacances a été investi d'une autre manière.
    Je n'ai jamais été préoccupé par les fins de mois. Mais, maintenant si nous devions partir d'ici et payer un loyer plus élevé, je crains que nous ne nous en sortions pas.
    -"Je me trouverai un travail. Il n'y a pas d'autre choix? dis-je avec conviction." Ashok me regarde en faisant la moue.
    -"Cela n'est pas utile. Je ferai des extras," repond-il d'un ton sec.
    -"Bien. Tu fais tous les extras que tu veux, mais moi je me trouve quand même un travail". Je savais qu'il désapprouverait mes paroles et mon obstination, mais nous ne vivons pas dans un village indien et il ne peut pas me reléguer à vie derrière les fourneaux. "Ici une femme qui travaille n'apporte pas le déshonneur à la famille. Bien au contraire."
    -"Je t'ai dit que cela n'était pas nécessaire. Tu verras que tout s'arrangera".
    J'aurais voulu lui dire d'arrêter de rêver, ma cela n'aurait servi à rien, je décide de changer de tactique.
    -"Si nous avions plus d'argent, nous pourrions penser à retourner chez nous pour les vacances cet hiver? Qu'en dis-tu? Ta soeur doit se marier et mon frère fêtera ses 18 ans. Ce serait bien d'être tous ensemble pour "40 Diwali" ( ? ). Et puis Kamla n'a jamais vu l'Inde. Pense quelle joie pour une enfant d'assister aux mille feux d'artifice de notre 1° de l'An hindou". Mes yeux brillaient de larmes retenues. Il y a 8 ans que je n'ai pas vu mes parents.
    Ashok s'en aperçoit et devient tout contrit.
    -"L'Inde te manque n'est-ce pas? je n'ai pas tenu ma promesse de t'envoyer dans la maison de tes parents tous les 2 ou 3 ans. Je n'ai pas été le mari que vous rêviez. Ce n'est pas la vie que tu attendais.Que diront les tiens à mon sujet?

    j'écris la suite sur un autre "envoi"!







    Réponse: [Italien]Une famille indienne en Italie de jod47, postée le 09-07-2009 à 10:35:07 (S | E)
    Je reprends ma traduction..je n'ai pas pu tout mettre dans le même envoi, désolée!

    Je profitais de sa faiblesse pour lui présenter en face des choses plus importantes qu'un voyage en Inde:" Tout cet argent nous serait très utile et de suite au cas où nous devrions engager un avocat, tu ne crois pas?".
    -" Et Kemla?demande-t-il.Qu'adviendra-t-il d'elle si tu vas travailler?"
    -" Je la mettrai à plein temps. A l'école ils me l'avaient déjà demandé au début de l'année. J'avais répondu :non, maintenant je leur dirai que j'ai changé d'avis."
    -"Que penses-tu faire?Je demande à Ramu qu'il te prenne pour faire la vaisselle?"
    -"Ce serait mieux de travailler sur plusieurs postes. Ainsi, si pour quelque motif le restaurant devait fermer, au moins nous ne nous trouverons pas à la rue tous les deux".

    Voilà!! je n'ai pas relu ma traduction...pardon pour les fautes..mais j'avoue que je fatigue un peu!!





    [POSTER UNE NOUVELLE REPONSE] [Suivre ce sujet]


    << Forum Italien