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Message de olivia07 posté le 28-06-2009 à 14:00:30 (S | E | F)
Voilà le sujet du baccalauréat Italien 2ème langue 2009. Je vous propose de traduire le texte.
In attesa del treno
Seduta sulla panchina del binario tre, la ragazza dai lunghi capelli guardò di nuovo l’orologio: ancora una decina di minuti prima che il treno giungesse dalla stazione di Porta Nuova. Il tempo sembrava si fosse fermato. Tolse dalla borsa un taccuino (1) che prese a sfogliare. Ogni tanto si soffermiava qua e là. Leggeva qualcosa. Riprendeva a sfogliare. Infine giunse all’ultima pagina, scritta la sera precedente.
30 setttembre 1971
Che sarà domani?
Un treno preso al volo?
Un’emozione da nascondere?
Un trucco per la soprawivenza?
Ma che sarà di me, se smetto di sognare?
Che sarà di me, se riprendo a morire?
Devo andar via di qui. Cambiare la mia vita.
Via. Via da questa città ostile.
Niente radici (2): solo lacci (3) invisibili,ma dolorosi.
Solitudine. Ricordi fasulli (4). Quasi nulla da salvare.
Basta. Più niente ml trattiene:
da domani, radici portatili
Sollevò il viso. Riprese a fissare le automobili che correvano lungo il cavalcavia. Ma le guardava senza più vederle, rincorreva i suoi pensieri. Le parole appena lette le risuonavano nella mente.
Pensava alla terra in cui era nata, che non era quella dei suoi avi (5), che non le suscitava emozioni. Non si era mai sentita parte di quei luoghi. Avrebbe tanto voluto amare la sua piccola città, le montagne che la incorniciavano, le campagne tutt’intorno che la ornavano di boschi, campi, orti, vecchie cascine. Avrebbe voluto amarla. Se ci fosse riuscita sarebbe stato tutto più facile, non si sarebbe sentita cosi sola. Forse non se ne sarebbe neanche andata. Del resto, pensava, come ci si può imporre di amare qualcosa o qualcuno? Quella città non le apparteneva. Non erano quelle le sue radici. Sentiva di avere il mare, dentro. Il mare della Liguria di sua nonna Margherita, il mare di Nizza di suo nonno Sebastiano, il mare della Corsica, del nonno di suo nonno. Erano quelle le sue radici. Radici che si inabissavano nelle acque profonde del Mediterraneo. Radici che le facevano cercare il sole e il vento e detestare il freddo dell’inverno. Radici che la sospingevano lontano, alla ricerca delle sue origini, della sua identità. Radici che la portavano a partire, a viaggiare, ad andare incontro all’ignoto, come avevano fatto tutti i suoi antenati (5) inquieti. A lei era capitato di nascere lontano dal mare, eppure soltanto in riva al mare si sentiva a casa lo avvertiva a volte con una intensità cosi chiara e forte che le toglieva quasi ii respiro. Sentiva di essere stata strappata (6) al mare. E allora che cosa ci stava a fare li, nella sconfinata pianura padana, lei che sentiva il mare scorrerle nelle vene? Non stava andando incontro al mare, ma intanto si spostava, emigrava, andava verso una nuova città, una nuova vita che lei sola aveva scelto.
Basta. Più niente ml trattiene: da domani, radici portatili
Era davvero questo il suo desiderio, pensò. E si rischiarò in un sorriso.
Radici portatili avrebbe potuto essere un bel titolo per un romanzo. Chissà se un giorno sarebbe riuscita a scriverlo, a dare voce alle storie che sentiva germinare dentro di sé...
Si, in quel mattino d’autunno qualsiasi progetto le sembrava possibile. Li, sulla panchina di pietra del binario tre, si sentiva forte, finalmente. Piena di entusiasmo, invincibile. II primo passo stava per essere compiuto. tutto il resto sarebbe venuto di conseguenza.
Laura CORSO, Come in un mosaico, 2008
(1) il taccuino: ii piccolo quaderno. (2)le radici = les racines.
(3)i lacci=les liens
(4) fasullo = faux.
(5) gli avi, gli antenati = les ancêtres.
(6)strappato=arraché
Modifié par chilla le 28-06-2009 17:07
j'ai corrigé les coquilles!
Tu as bien fait, chilla; je viens moi-même d'en retrouver.
Réponse: [Italien]En attendant le train de olivia07, postée le 28-06-2009 à 14:04:39 (S | E)
Et voilà ma traduction:
Dans l’attente du train.
Assise sur le banc du quai 3, la jeune fille aux longs cheveux regarda à nouveau l’horloge : encore une dizaine de minutes avant que le train arrive de la gare de Porta Nuova. Le temps semblait s’être arrêté. Elle tira de son sac un carnet qu’elle se mit à feuilleter. Elle s’arrêtait ça et là pour y jeter un coup d’oeil. Elle lisait quelque chose. Elle se remettait à feuilleter. Enfin, elle arriva à la dernière page, écrite la veille au soir.
30 septembre 1971
Que sera demain ?
Un train pris au vol ?
Une émotion à cacher ?
Une astuce pour la survie ?
Mais que m’arrivera t-il si j’arrête de rêver ?
Que deviendrai-je si je recommence à mourir ?
Je dois partir d’ici. Changer ma vie.
Partir ! Partir loin de cette ville hostile.
Pas de racines : seulement des liens invisibles mais douloureux.
Solitude. Souvenirs faux de pacotille. Presque rien à sauvegarder.
Assez ! Plus rien ne me retient :
Dès demain, racines portatives !
Elle releva le visage. Se remit à fixer les automobiles qui circulaient le long du passage supérieur ? du pont supérieur. Mais elle les regardait sans plus les voir, poursuivait ses propres pensées. Les mots à peine lus résonnaient dans sa tête.
Elle pensait à la terre où elle était née, qui n’était pas celle de ses ancêtres, qui ne suscitait pas d’émotions en elle. Elle ne s’était jamais sentie appartenir à ces lieux. Elle aurait tant voulu aimer sa petite ville, les montagnes qui l’entouraient, les campagnes tout autour qui l’ornaient de bois, de champs, de jardins, de vieilles fermes. Elle aurait voulu l’aimer. Si elle y était parvenue, tout aurait été plus facile, elle ne se serait pas sentie si seule. Peut-être elle n’y serait même pas allée ne serait-elle jamais partie. Du reste, pensait-elle, comment peut-on nous imposer d’aimer quelque chose ou quelqu’un ? Cette ville ne lui appartenait pas. Ce n’étaient pas celles-là, ses racines. Elle sentait qu’elle portait la mer en elle. La mer de la Ligurie de sa grand-mère Marguerite, la mer de Nice de son grand-père Sébastien, la mer de la Corse du grand-père de son grand-père. C’était cela, ses racines. Des racines qui plongeaient dans les abîmes des eaux profondes de la Méditerranée. Des racines qui lui faisaient rechercher le soleil et le vent, et détester le froid de l’hiver. Des racines qui la poussaient loin, à la recherche de ses origines, de son identité. .Des racines qui l’amenaient à partir, à voyager, à aller à la rencontre de l’inconnu, comme avaient fait tous ses ancêtres agités. Elle, elle était née loin de la mer, pourtant, c’était seulement au bord de la mer qu’elle se sentait chez elle. Elle le ressentait parfois avec une intensité si claire et si forte que cela lui coupait presque le souffle. Elle sentait qu’elle avait été arrachée à la mer. Et alors qu’y avait-il à faire ici, dans la plaine infinie du Pô, pour elle qui sentait la mer circuler dans ses veines ? Elle n’allait pas à la rencontre de la mer, mais cependant elle se déplaçait, émigrait, allait vers une autre ville, une nouvelle vie qu’elle seule avait choisie.
Assez ! Plus rien ne me retient : dès demain, racines portatives !
C’était vraiment cela son désir, pensa t-elle ; Et elle ébaucha un sourire.
Racines portatives , cela aurait pu être un beau titre pour un roman. Qui sait si un jour elle serait capable de l’écrire, à donner vie aux histoires qu’elle sentait germer en elle.
Oui, en ce matin d’automne, tout projet lui semblait possible. Là, sur le banc de pierre du quai 3, elle se sentait forte, enfin ! Pleine d’enthousiasme, invincible. Elle était prête à en train de faire le premier pas, tout le reste viendrait en conséquence.
Réponse: [Italien]En attendant le train de mondets, postée le 28-06-2009 à 16:42:49 (S | E)
Grazie mille olivia, ma sei instancabile! Pietà prima di darci i soggetti dei bac del 2008, 2007, 2006 ecc. Bisognerebbe finire le questioni dei due primi e come l'hai detto non è facile!
Merci beaucoup Olivia, mais tu es infatigable! pitié avant de nous donner les sujets des bacs de 2008, 2007, 2006 etc.. Il faudrait finir les questions des deux premiers et comme tu l'as dit ce n'est pas facile!
En attendant le train
Assise sur le banc du quai numéro trois, la jeune fille aux longs cheveux regarda de nouveau sa montre / la pendule: encore une dizaine de minutes avant que le train n’arrive
30 septembre 1971
Qu’en sera-t-il de demain ?
Un train pris au vol ?
Une émotion à taire ?
Une échappatoire pour survivre ?
Mais qu’en sera-t-il de moi, si j'arrêtais de rêver ?
Qu'en sera-t-il de moi, végéter de nouveau à en mourir?
Je dois partir d'ici. Changer ma vie.
Aucune racine: seulement des attaches invisibles, mais douloureuses.
Solitude. Souvenirs
Il suffit. Plus rien ne me retient:
à demain, racines vagabondesi
Elle leva le visage. Se remit à fixer les automobiles qui passaient sur le
Elle pensait à la terre où elle était née, qui n’était pas celle de ses aieux, qui ne lui inspirait aucune émotion. Elle ne s’était jamais sentie appartenir à ces lieux. Elle aurait tant voulu aimer sa petite ville, les montagnes qui l’entouraient, la campagne tout autour qui la paraît de bois, champs, jardins, vieux mas. Elle aurait voulu l’aimer. Si elle y était parvenue tout cela eut été plus facile, elle ne se serait pas sentie si seule. Peut-être n’en serait-elle pas partie non plus. Du reste, elle pensait, comment peut-on imposer d’ aimer quelque chose ou quelqu’un ? Cette ville ne lui appartenait pas. Ce n’étaient pas celles-là ses racines. Elle sentait la mer en elle. La mer de la Ligurie de sa grand-mère Margherita, la mer de Nice de son grand-père Sebastiano, la mer de la Corse, du grand-père de son grand-père. C’était celles-là ses racines. Racines qui s’enfonçaient dans la profondeur des eaux de la Méditerranée. Racines qui lui faisaient rechercher le soleil et le vent et détester le froid de l’hiver. Racines qui la poussaient loin, en quête de ses origines, de son identité. Racines qui la poussaient à partir, à voyager, à aller face à l’inconnu, comme avaient fait tous ses ancêtres audacieux. Il s’était présenté qu’elle était née loin de la mer, et cependant c'était seulement au bord de la mer qu'elle se sentait chez elle. Elle le percevait quelquefois avec une intensité si nette et si forte qu’elle lui coupait presque le souffle. Elle éprouvait la sensation d’avoir été arrachée à la mer. Et alors que devait-elle faire là, dans l’immense plaine padouane, elle qui sentait la mer lui courir dans les veines ? ce n’était pas aller à la rencontre de la mer, mais cependant elle se déplaçait, elle émigrait, elle allait vers une nouvelle ville, une nouvelle vie qu’elle seule avait choisi.
Il suffit. Plus rien ne me retient: à demain, racines vagabondes / nomades
C’était vraiment ça son désir, pensa-t-elle. Et un sourire l’illumina.
Racines vagabondes aurait pu faire un beau titre pour un roman. Qui sait si un jour elle aurait réussi à l’écrire, à donner vie aux histoires qu’elle sentait germer en son être...
Oui, en ce matin d’automne n’importe quel projet lui paraissait possible. Là, sur le banc de pierre du quai trois, elle se sentait forte, enfin. Pleine d’ enthousiasme, invincible. Le premier pas allait s’accomplir. tout le reste viendrait à la suite.
Laura CORSO
Grazie chilla
ps: basta! = ça suffit! (plus courant); Il suffit! (correct également, mais sans doute plus littéraire)
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Modifié par mondets le 28-06-2009 19:19
J'ajoute que la proposition d'Olivia (assez) est excellente.
Réponse: [Italien]En attendant le train de chilla, postée le 28-06-2009 à 16:50:37 (S | E)
Voici les corrections ou les remarques ,pour le texte de Olivia, qui franchement, par rapport au premier "scambiamo", a acquis une bonne maîtrise et compréhension de la langue italienne!
Cavalcavia :
passage ferroviaire
Ricordi fasulli (di poco conto):
souvenirs de pacotilles , presque rien à sauver (à garder)
Forse non se ne sarebbe neanche andata. Peut-être elle n’y serait même pas allée.
/Peut-être qu’elle ne serait jamais partie
Del resto come ci si può imporre di amare qualcosa o qualcuno ? ; comment peut-on nous imposer d’aimer quelque chose ou quelqu’un ? /
Et puis, comment peut-on imposer à aimer quelque chose ou quelqu’un ?
II primo passo stava per essere compiuto. Elle était prête à faire le premier pas;
Le premier pas était en train de se faire!
Coquilles texte italien :
Se smetto di sognare ?
Devo andar via
Coquilles texte français :
elle aurait voulu
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Modifié par chilla le 28-06-2009 17:10
Réponse: [Italien]En attendant le train de chilla, postée le 28-06-2009 à 17:21:19 (S | E)
Voici les corrections ou les remarques et les suggestions ,pour le texte de mondets, un autre "bosseur"!
Via, via da questa città: Va-t'en. Va-t'en de cette ville hostile
loin, loin de cette ville
Mais qu’en sera-t-il de moi, je sais j'arrête de rêver ?
c’est une autre idée que tu exprimes là
Qu'en sera-t-il de moi, végéter de nouveau à en mourir?
Idem
Où partir d'ici. Changer ma vie.
Voir correction coquilles (« dove » (où) pour « devo » (je dois))
soltanto in riva al mare elle se sentait chez elle.(un oubli)
Il suffit ou cela suffit ?
Réponse: [Italien]En attendant le train de mondets, postée le 28-06-2009 à 17:51:21 (S | E)
Grazie mille chilla, quando Olivia ti leggerà, giungerà i suoi ringraziamenti ai miei:
Questo "Che sarà di io, si riprendo a morire?" mi solleva un problema:
letteralmente: * "se ricomincio a morire" ciò potrebbe evocare un suicidio ma penso che il personaggio vuole dire con questo che è infelice a morirne.
Ne parlerò con Olivia.
Merci beaucoup chilla, quand Olivia te lira, elle joindra ses remerciements aux miens:
Ce "Che sarà di me, se riprendo a morire?" me pose problème:
littéralement: *"si je recommence à mourir" cela pourrait évoquer un suicide mais je pense que le personnage signifie par là qu'il est malheureux à en mourir.
J'en parlerai avec Olivia.
Je proposerai alors: "continuer de mourir à petit feu / doucement"
Réponse: [Italien]En attendant le train de olivia07, postée le 28-06-2009 à 17:59:28 (S | E)
Grazie chilla; non puoi immaginare il piacere che mi fai con i tuoi complimenti. Ne sarò felice per tutta la serata!
Merci chilla ; tu ne peux imaginer le plaisir que tu me fais avec tes compliments; je vais en être heureuse pour toute la soirée!
Réponse: [Italien]En attendant le train de chilla, postée le 28-06-2009 à 18:13:46 (S | E)
Mondets, il personaggio non vuole assolutamente suicidarsi, 'quella' muore "dentro".
C'est une mort de l'intérieur dont il s'agit, suite à toutes ses /ces déceptions, d'où l'envie de partir, loin!
Réponse: [Italien]En attendant le train de mondets, postée le 28-06-2009 à 18:21:21 (S | E)
Tout à fait d'accord avec toi chilla, l'idée étant que si le personnage ne part pas il va s'étioler, dépérir; "elle se languira" dirait-on chez moi "jusqu'à la mort" est une hyperbole, une exagération, mais je cherche une meilleure traduction. L'italien dit bien littéralement *je recommence/je continue de mourir".
Réponse: [Italien]En attendant le train de chilla, postée le 28-06-2009 à 18:26:58 (S | E)
Ce n'est pas un "passage à niveaux"; dans celui-ci les voitures n'y circulent pas.
Réponse: [Italien]En attendant le train de rita12, postée le 28-06-2009 à 18:44:03 (S | E)
Ah la la , Un salutone
excuser moi je ne l'ai vu que cet après midi.
En attendant le train:
Assise sur le banc de la voie trois, le jeune fille aux cheveux longs regarda de nouveau l'horloge. Le temps semblait s'être arrêté. Elle sortit de son sac un carnet et se mit à tourner les pages. De temps en temps elle s'arrêtait ça et là: elle lisait quelque chose, se remettait à tourner les pages. Enfin elle arriva à la dernière page, écrite le soir précédent.
30 septembre 1971
Que sera demain?
Un train pris au vol?
Une émotion qu'il faut cacher.
Un truc de survie.
Mais que deviendrais-je, si j'arrête de rêver?
Que serais-je si je recommence à déprimer?
Où aller ailleurs qu'ici. Changer ma vie.
Allez! pars de cette ville hostile!
Pas de racines: seul lien, invisible mais douloureux.
Solitude.
Souvenirs confus. presque rien à sauver.
Assez. Plus rien ne me retient:
a partir de demain. Racines portables.
Elle leva la tête. Fixa de nouveau les voitures qui circulaient sur les toboggans. Mais elle les regardait sans plus les voir, revenait à ses pensées. Les mots à peine lus résonnaient dans sa tête.
Elle pensait à la terre où elle était née qui n'était pas celle de ses ainés et qui ne lui suscitait aucune émotion. Elle ne s'était jamais senti faire parti de ces lieux, elle aurait tellement voulu aimer sa petite ville: les montagnes qui l'entouraient, la campagne qui l'ornait de ses bois, champs, potagers, vieilles fermes. Elle aurait voulu l'aimer. Si elle avait réussi tout aurait été plus facile! Elle ne se serait pas sentie si seule. Peut-être elle ne serait pas partie. Du reste elle pensait : peut-on imposer d'aimer quelque chose ou quelqu'un?
Cette ville ne lui appartenait pas, ce n'était pas ses racines. Elle avait l'impression de posséder en elle la mer, la mer de la Ligure de sa grand-mère Margherita, la mer de Nice son grand-père Sebastiano, les mers de la Corse du grand-père de son grand-père: c'étaient celles-là ses racines. Des racines qui plongeaient dans les profondeurs de la Méditerranée. Des racines qui lui faisaient rechercher le soleil, le vent et détester les froids de l'hiver. Des racines qui la poussaient loin, à la recherche de ses origines, de son identité. Des racines qui la poussaient à partir, voyager et aller à la rencontre de l'inconnu comme avaient fait ses aïeux inquiets.
Et il avait fallu qu'elle naisse loin de la mer alors que seul au bord de la mer elle se sentait chez elle. Cette mer; elle la sentait, parfois avec une telle intensité, claire, forte à lui couper le souffle .Elle avait l'impression d'avoir été arrachée à la mer. Alors que faisait-t-elle là au confins de la plaine du Po, elle qui sentait la mer couler dans ses veines? Elle n'était pas entrain d'aller à la rencontre de la mer mais enfin elle se déplaçait, émigrait, allait vers de nouvelles villes, une nouvelle vie qu'elle seule avait choisie.
Assez! Plus rien ne me retient: a partir de
demain, racines portables.
C'était vraiment cela son souhait, pensa-t-elle.
Et se réjouit en souriant.
Racines portables aurait pu être un beau titre pour un roman. Qui sait si un jour elle pourrait l'écrire, donner voix aux histoire qu'elle sentait germer en elle. Oui en ce matin d'automne n'importe quel projet lui semblait possible.
Sur le banc en pierre de la voie trois elle se sentait enfin solide, pleine d'enthousiasme, invincible. Le premier pas était entrain de s'accomplir, le reste découlerait de source.
Tout vient de sauter j'espère que mon texte est entier.
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il portatile en italien désigne le téléphone portable
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Modifié par rita12 le 28-06-2009 19:07
Réponse: [Italien]En attendant le train de mondets, postée le 28-06-2009 à 18:52:32 (S | E)
Chilla, mon dictionnaire me donnait "viaduc" pour il cavalcacia ce qui me gênait car je n'utilise ce mot que pour les trains; cependant, le vérifiant dans un dictionnaire français j'ai vu -ce que j'ignorais- qu'il s'employait aussi pour une route automobile.
Alors faut-il mieux le traduire par "viaduc"? "passage ferroviaire" ne me semble pas convenir puisque le texte parle de voitures qui y circulent.
Réponse: [Italien]En attendant le train de rita12, postée le 28-06-2009 à 18:56:40 (S | E)
J'ai mis toboggan, alors, est-ce que c'est faux?
Réponse: [Italien]En attendant le train de chilla, postée le 28-06-2009 à 19:02:47 (S | E)
Voici ce que me donne le Larousse:
Cavalcavia:
1 (Ferr) passage m. supérieur, pont m. ferroviaire.
2 (Strad) saut-de-mouton m.
3 (Strad) (per pedoni) passerelle f., passage m. aérien.
(PS: ce n'est pas passage que je voulais mettre mais "pont" ; Quoi qu'il en soit je ne sais pas, c'est toi le français! Ah!Ah! je me défile là! Et si nous mettions: "pont" tout simplement?)
Réponse: [Italien]En attendant le train de rita12, postée le 28-06-2009 à 19:12:29 (S | E)
J'ai pensé à un toboggan, parce-que le texte dit le jeune fille lève la tête etc... mais tu as trouvé Chilla c'est sûrement "pont"
Réponse: [Italien]En attendant le train de mondets, postée le 28-06-2009 à 19:12:31 (S | E)
Il me semble que cette proposition est la meilleure (pont); rita avait proposé "toboggan" qui existe en ce sens mais qui fait bien curieux ici.
Qu'en pensez-vous Olivia et rita? Pour ma part j'adopte le "pont" de chilla.
ps: Rita, ce passage du début manque:...che il treno giungesse dalla stazione di Porta Nuova.
Réponse: [Italien]En attendant le train de rita12, postée le 28-06-2009 à 19:25:29 (S | E)
Donc moi je voulais mettre: que deviendrais-je. Je viens de corriger.
Et par ailleurs pour 'mourir' je propose 'déprime' c'est classique dans la nostalgie, j'ai connu quelques patientes qui l'été venu n'avaient plus besoin de tranxene, retourner en Italie suffisait.
ciao
Réponse: [Italien]En attendant le train de olivia07, postée le 28-06-2009 à 19:27:28 (S | E)
Te la cavi con una bella piroetta, chilla! Ah, ah, ah! Questo mi piace!...Più sul serio, la parola "pont ferroviaire" non va bene perché sarebbe un ponte per i treni.
Tu t'en sors par une belle pirouette, chilla! J'aime bien ça!...Ah, ah, ah! Plus sérieusement, "pont ferroviaire" ne convient pas car ce serait un pont pour les trains.
Je propose "pont supérieur", ou "bretelle supérieure" (mais là, je crois qu'il y a risque d'interprétation); ou "pont", tout simplement.
Réponse: [Italien]En attendant le train de chilla, postée le 28-06-2009 à 19:42:50 (S | E)
Je crois que pour une fois nous pouvons nous permettre de laisser tel quel le texte. Le personnage n'est pas déprimé puisqu'il réagit, il est lucide, il analyse! Un déprimé n'est pas en mesure de faire cela.
Moi, j'aime ce passage traduit par olivia. Simple, clair, linéaire.
Réponse: [Italien]En attendant le train de rita12, postée le 28-06-2009 à 19:42:53 (S | E)
Chilla, Olivia, Mondet,
A propos de toboggan. Comment s'appellent dans vos régions respectives ces passages artificiels réservés aux voitures pour enjamber par exemple une nationale?
Nous les appelons toboggans
Merci pour la réponse.
Réponse: [Italien]En attendant le train de olivia07, postée le 28-06-2009 à 19:44:33 (S | E)
rita, je croyais que le téléphone portable, c'était "il cellulare"? "Il portatile" ne serait pas plutôt l'ordinateur portable?
Réponse: [Italien]En attendant le train de chilla, postée le 28-06-2009 à 19:44:52 (S | E)
En français je ne sais pas, en italien c'est "cavalcavia".
Réponse: [Italien]En attendant le train de mondets, postée le 28-06-2009 à 19:45:44 (S | E)
Sì Olivia, hai ragione "bretelle" presenta un rischio di mala interpretazione. Penso che siamo tutti e quattro d'accordo con la proposta da chilla "pont".
Allora vediamo le altre differenze:
Questa frase che ne abbiamo già parlato:
Oui Olivia, tu as raison "bretelle" présente un risque d'interprétation. Je pense que nous sommes tous quatre d'accord avec la proposition de chilla "pont." Alors voyons les autres différences:
Cette phrase dont nous avons déjà parlé :
"Che sarà di me, se riprendo a morire?"
ps: rita, j'avais appris ce sens du mot "toboggan" lors d'un douloureux exil en région parisienne dans les années 90.
Réponse: [Italien]En attendant le train de chilla, postée le 28-06-2009 à 19:46:52 (S | E)
Oui! Ca aussi! Il cellulare ou telefonino, cest le téléphone portable.
Réponse: [Italien]En attendant le train de chilla, postée le 28-06-2009 à 19:50:12 (S | E)
Je maintiens la proposition de olivia, simple et forte, comme en italien:
Que deviendrai-je si je recommence à mourir ? elle se passe de commentaires! (Pour moi, bien sûr)
Un tout petit quand même! Elle remonte la pente et elle ne veut pas recommencer à mourir, le "re" c'est la fuite, l'obstacle à surmonter, pour ne pas revenir à zéro.
Réponse: [Italien]En attendant le train de mondets, postée le 28-06-2009 à 19:57:17 (S | E)
Le nostre risposte si mischiano! Per quanto a questo aggettivo nel contesto " radici portatili" confesso che ero contento di " racines vagabondes" ou de " racines nomades"
Nos réponses s’entremêlent !
Concernant cet adjectif dans le contexte « radici portatili » j’avoue que j’étais content de « racines vagabondes » ou de « racines nomades »
ps: se riprendo a morire?chilla, certes la proposition d'Olivia est la plus proche de l'italien mais c'est justement ce que je lui reproche. Chacun décidera ce qui lui convient le mieux.
traduttore, traditore dit le proverbe également connu en français aussi je m'éloignerais franchement du texte italien et outre les propositions déjà données je dirais:
"Revivre cet enfer!"
Réponse: [Italien]En attendant le train de chilla, postée le 28-06-2009 à 20:03:48 (S | E)
Je répète: ce n'est pas parce que c'est la plus proche de l'italien que je la préfère, je suis la première à prêcher le contraire, mais ici , le mot à mot va très bien, on ne peut mieux. C'est mon avis.
Réponse: [Italien]En attendant le train de olivia07, postée le 28-06-2009 à 20:06:02 (S | E)
tu dois avoir raison , rita, pour "toboggan"; je ne connaissais pas ce mot; et si on disait "toboggan routier", cela ne prêterait pas à confusion.
Réponse: [Italien]En attendant le train de mondets, postée le 28-06-2009 à 20:14:38 (S | E)
Chilla ho capito bene le tue ragioni, sono buonissime ma non mi convincono; ciò non ha nessuna importanza e possiamo vedere gli altri punti.
Chilla, j'ai bien compris tes raisons, elles sont très bonnes mais elles ne me convainquent pas; ça n'a aucune importance et nous pouvons voir les autres points.
Réponse: [Italien]En attendant le train de chilla, postée le 28-06-2009 à 20:18:56 (S | E)
Toboggan: le Larousse me donne: ...cavalcavia in ferro!!!
Mais j'ai lu ailleurs, qu'un toboggan routier est une situation provisoire pour une circulation dans les deux sens.
Réponse: [Italien]En attendant le train de olivia07, postée le 28-06-2009 à 20:21:54 (S | E)
J'ai trouvé pour "cavalcavia". C'est sérieux, ne riez pas! Jamais entendu parler non plus mais j'ai la preuve: c'est un "saut de mouton"§ Eh oui! Voici le lien:
Lien Internet
Ceci dit, je n'oserais jamais mettre cela dans une traduction.
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