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Message de hugo1492 posté le 02-05-2009 à 16:19:23 (S | E | F)
Bonjour à tous!
Je dois remettre pour dans très peu de temps une traduction d'un texte espagnol tiré de "Cien años de soledad" écrit par Gabriel Garcia Marquez. C'est un devoir important et c'est pour cette raison que je viens demander de l'aide sur ce forum. Je vais mettre ma traduction avec le texte original et ce serait vraiment gentil que vous m'apportiez des corrections de tout ordre... Merci beaucoup à l'avance... Comme le texte est un peu long je posterai ici l'énoncé et dans le post suivant ma traduction...
Merci!
Texte Original:
José Arcadio, el mayor de los niños, había cumplido catorce años. Tenía la cabeza cuadrada, el pelo hirsuto y el carácter voluntarioso de su padre. Aunque llevaba el mismo impulso de crecimiento y fortaleza física, ya desde entonces era evidente que carecía de imaginación. Fue concebido y dado a luz durante la penosa travesía de la sierra, antes de la fundación de Macondo, y sus padres dieron gracias al cielo al comprobar que no tenía ningún órgano de animal. Aureliano, el primer ser humano que nació en Macondo, iba a cumplir seis años en marzo. Era silencioso y retraído. Había llorado en el vientre de su madre y nació con los ojos abiertos. Mientras le cortaban el ombligo movía la cabeza de un lado a otro reconociendo las cosas del cuarto, y examinaba el rostro de la gente con una curiosidad sin asombro. Luego, indiferente a quienes se acercaban a conocerlo, mantuvo la atención concentrada en el techo de palma, que parecía a punto de derrumbarse bajo la tremenda presión de la lluvia. Úrsula no volvió a acordarse de la intensidad de esa mirada hasta un día en que el pequeño Aureliano, a la edad de tres años, entró a la cocina en el momento en que ella retiraba del fogón y ponía en la mesa una olla de caldo hirviendo. El niño, perplejo en la puerta, dijo: "Se va a caer. La olla estaba bien puesta en el centro de la mesa, pero tan pronto como el niño hizo el anuncio, inició un movimiento irrevocable hacia el borde, como impulsada por un dinamismo interior, y se despedazó en el suelo. Úrsula, alarmada, le contó el episodio a su marido, pero éste lo interpretó como un fenómeno natural. Así fue siempre, ajeno a la existencia de sus hijos, en parte porque consideraba la infancia como un período de insuficiencia mental, y en parte porque siempre estaba demasiado absorto en sus propias especulaciones quiméricas.
Réponse: [Espagnol]Traduction Version de hugo1492, postée le 02-05-2009 à 16:20:07 (S | E)
Je fais suite à mon précédent post avec ma traduction...
Merci encore!
Ma Traduction :
José Arcadio, l’aîné des enfants, venait d’avoir 14 ans. Il avait une tête carrée, le cheveu hirsute et le caractère déterminé de son père. Bien qu’il fût à la fois en pleine croissance et robuste, déjà, dès lors, il était évident qu’il manquait d’imagination. Il fût conçu et mis au monde durant la pénible traversée des montagnes, avant la fondation de Macondo, et, après s’être assuré qu’il n’eût aucune anomalie, ses parents rendirent grâce au ciel.
Aureliano, le premier être humain à être né dans Macondo, allait avoir six ans en Mars. Il était silencieux et renfermé. Il avait pleuré dans le ventre de sa mère et était né avec les yeux ouverts.
Alors qu’on coupait le cordon ombilical, il bougeait la tête d’un côté à l’autre, examinant les objets de la pièce et scrutant les visages avec une curiosité sans surprise. Puis, indifférent à tous ceux qui s’approchaient pour faire sa connaissance, il fixa son attention sur le toit de palmier qui paraissait sur le point de s’écrouler sous la terrible pression de la pluie.
Úrsula ne s’était pas rappelée l’intensité de ce regard jusqu’au jour où le petit Aureliano, alors âgé de 3 ans, était entré dans la cuisine au moment où elle retirait du four et posait sur la table une marmite de bouillon brûlant. L’enfant sur le seuil de la porte, perplexe, dit : « elle va tomber ». La marmite était bien mise au centre de la table, mais au moment même où l’enfant émit la remarque, elle fit un mouvement brusque jusqu’au bord, comme animée d’une force intérieure, et se répandit sur le sol.
Úrsula, alarmée, raconta l’épisode à son mari, mais celui-ci l’interpréta comme un phénomène naturel. Il fut toujours ainsi, étranger à l’existence de ses enfants, car il considérait, d’une part, l’enfance comme une période de médiocrité intellectuelle, et, d’autre part, car il était toujours trop absorbé par ses propres rêveries.
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Modifié par lucile83 le 02-05-2009 16:48
Un seul topic suffit,merci.
Réponse: [Espagnol]Traduction Version de yuma, postée le 02-05-2009 à 23:32:26 (S | E)
Je ne vois pas de contresens dans ta version, toutefois je te propose ces interprétations qui me paraissent ( ?) plus proches du texte :
Il avait la tête carrée ;
Bien qu’il ait le même élan de croissance et de force physique ;
Ses parents remercièrent le ciel en constatant qu’il ne présentait aucun organe animal ;
mars (pas de maj. en français) ;
toit de palmes ;
elle retirait du fourneau ;
L’enfant, perplexe sur le seuil de la porte, dit ;
aussitôt que l’enfant fit son annonce ;
elle amorça un mouvement imparable vers le bord ;
se brisa sur le sol ;
à la fois parce qu’il considérait l’enfance comme une période d’insuffisance intellectuelle, et parce qu’il était toujours trop absorbé par ses propres spéculations chimériques.
Réponse: [Espagnol]Traduction Version de hugo1492, postée le 03-05-2009 à 11:52:48 (S | E)
Merci pour ces précisions détaillées!