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    Ex 285/ working for the American Dream

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    Ex 285/ working for the American Dream
    Message de here4u posté le 14-10-2024 à 15:28:26 (S | E | F)
    Hello dears,

    Voici un autre épisode des aventures de Frank et de son petit frère Michael...

    In Limerick, the Irish teenager had a dream in mind: 'The American Dream'. He knew how long and difficult the way
    to the Dream was going to be, but he believed in it and knew what he should do to reach it, and what he shouldn't do.

    Translate into French:

    Michael says it must be great to be in America where people have nothing else to do but sing and dance.
    He’s half-asleep but he says he’s going there some day to sing and dance and would I help him go and
    when he’s asleep I start singing about America and how I have to save money for my fare instead of
    squandering it on fish and chips and tea and buns. I’ll have to save a few shillings from my pound because
    if I don’t I’ll be in Limerick forever. I’m fourteen now and if I save something every week surely I should be
    able to go to America by the time I’m twenty. There are telegrams for offices, shops, factories where there’s
    no hope of a tip. Clerks take the telegram without a look at you or a thank you.There are telegrams for the
    respectable people with maids where there’s no hope of a tip. Maids are like clerks, they don’t look at you
    or say thank you… There are telegrams for the houses of priests and nuns and they have maids too, even
    if they say poverty is noble. If you waited for priests and nuns you’d die on their doorstep. There are telegrams
    for people miles outside the city, farmers with muddy yards and dogs who want to eat your legs. There are
    telegrams for rich people in big houses with gate lodges and miles of land surrounded by walls. The gatekeeper
    waves you in and you have to cycle for miles up long drives past lawns, flower beds, fountains to reach the big
    house. If the weather is fine people are playing croquet, the Protestant game, or strolling around, talking and
    laughing all decked out in flowery dresses and blazers with crests and golden buttons and you’d never know
    there was a war on. There are Bentleys and Rolls-Royces parked outside the great front door where maids tell
    you to go around to the servants’ entrance don’t you know any better. People in the big houses have English
    accents and they don’t tip telegram boys.The Irishmen working in England send their telegram money orders
    on Friday nights and all day Saturday and that’s when we get the good tips.

    Frank McCOURT, A Memoir of a Childhood.

    Cet exercice est un et la correction sera en ligne le mardi 29 octobre.
    I hope many will be interested in translating this text. May the FORCE be with you and with all of us.





    Réponse : Ex 285/ working for the American Dream de gerold, postée le 14-10-2024 à 22:41:14 (S | E)
    Hello dear here4u!

    Michael dit que ça doit être fantastique d'être en Amérique, là où les gens n'ont rien d'autre à faire que chanter et danser. Il est à moitié endormi mais il dit qu'il va y aller un jour et est-ce que je voudrais l'aider à y aller et, quand il est endormi, je me mets à chanter l'Amérique et comment il faudra que j'épargne pour mon billet au lieu de gaspiller mon argent dans des "fish and chips" et du thé et des petits pains. Il faudra que j'économise quelques shillings sur ma livre et, si je ne le fais pas, je resterai à tout jamais à Limerick. J'ai quatorze ans maintenant, et si je mets un peu d'argent de côté chaque semaine, pour sûr je devrais pouvoir aller en Amérique quand j'aurai vingt ans.Il y a les télégrammes pour les bureaux, les boutiques, les usines, mais pas d'espoir de pourboires. Les employés prennent le télégramme sans te gratifier d'un regard ou d'un merci. Il y a les télégrammes pour les maisons des prêtres et des nonnes, et ils ont des bonnes eux aussi, même s'ils disent que la pauvreté est une vertu. Si tu attends quelque chose des prêtres et des nonnes, tu vas mourir de faim sur leur pas de porte. Il y a les télégrammes pour les gens qui habitent à des kilomètres de la ville, des fermiers avec des cours boueuses et des chiens qui veulent te croquer les jambes. Il y a les télégrammes pour les riches dans des grandes maisons avec des loges de portier et des kilomètres de terres entourées de murs. Le portier te fait signe d'entrer et tu as à pédaler pendant des kilomètres sur des allées sans fin en passant devant des pelouses, des parterres de fleurs et des fontaines jusqu'à la grande maison. S'il fait beau, tu verras des gens raffinés qui jouent au croquet, ce jeu des protestants, ou qui se baladent en bavardant et en riant, tout beaux dans leurs robes à fleurs et leurs vestes blasonnées aux boutons dorés, et tu ne croirais jamais qu'il y a la guerre. Il y a des Bentley et des Rolls-Royce, garées devant la porte des maîtres, où les bonnes te disent, à toi qui ne connais pas les usages, de tourner le coin jusqu'à l'entrée des domestiques. Les gens des grandes maisons ont des accents anglais et ils ne donnent pas de pourboires aux télégraphistes. Les Irlandais qui travaillent en Angleterre envoient leurs mandats le vendredi soir et toute la journée le samedi et c'est alors qu'on reçoit les bons pourboires.

    Frank McCourt, Mémoires d'une enfance.



    Réponse : Ex 285/ working for the American Dream de happynutmeg13, postée le 18-10-2024 à 13:12:27 (S | E)
    Hello!

    Here is my translation:



    Mickael dit que ce doit être génial d'être en Amérique, où les gens n'ont rien d'autre à faire que chanter et danser.
    Il est à moitié endormi, mais il dit qu'il va y aller un jour pour chanter et danser, et est-ce que je l'aiderai à y aller, et quand il dort je commence à chanter sur l'Amérique et sur la manière d'économiser l'argent pour le voyage plutôt que de le gaspiller en fish and chips, en thé et en petits pains. Je vais devoir économiser quelques shillings sur ma livre parce que sinon je vais rester à Limerick pour toujours. J'ai quatorze ans maintenant et si j'économise un peu chaque semaine, je pourrai sûrement aller en Amérique d'ici mes vingt ans. Il y a les télégrammes pour les bureaux, les magasins, les usines, où on ne peut espérer de pourboire. Les employés prennent le télégramme sans un regard pour vous, ni un merci. Il y a les télégrammes pour les gens respectables avec des bonnes, où on ne peut espérer de pourboire. Les bonnes sont comme les employés, elles ne vous regardent pas ni ne vous remercient. Il y a les télégrammes pour les maisons de prêtres et de nonnes et eux aussi ont des bonnes, même s'ils disent que la pauvreté est noble. Si vous attendiez les prêtres et les nonnes, vous mourriez devant leur porte. Il y a les télégrammes pour les gens à des lieues en dehors de la ville, des fermiers aux cours boueuses et aux chiens qui veulent vous mordre les jambes. Il y a les télégrammes pour les gens riches dans de grands maisons avec des guérites à l'entrée et des lieues de terrain entouré de murs. Le gardien vous fait signe d'entrer et vous devez pédaler pendant des lieues en suivant de longues allées par delà des pelouses, des parterres de fleurs, des fontaines, pour atteindre la grande maison. Si le temps est agréable, les gens jouent au croquet, ce jeu protestant, ou se promènent, discutent et rient, tous endimanchés dans des robes fleuries et des blazers à écussons et boutons dorés, et vous ne croiriez jamais qu'il y a une guerre en cours. Il y a des Bentleys et des Rolls-Royces stationnées devant la grande porte d'entrée, où les bonnes vous disent de faire le tour jusqu'à l'entrée de service, vous n'avez rien trouvé de mieux ?
    Les gens dans les grandes maisons ont l'accent anglais et ils ne donnent pas de pourboire aux garçons des télégrammes. Les Irlandais qui travaillent en Angleterre envoient leur mandats télégraphiques le vendredi soir et toute la journée du samedi, et c'est là qu'on reçoit les bons pourboires.



    Réponse : Ex 285/ working for the American Dream de gerold, postée le 18-10-2024 à 13:47:07 (S | E)
    Hello dear here4u!

    Je m'aperçois que j'ai sauté un passage entre les entreprises et les prêtres.

    Michael dit que ça doit être fantastique d'être en Amérique, là où les gens n'ont rien d'autre à faire que chanter et danser. Il est à moitié endormi mais il dit qu'il va y aller un jour et est-ce que je voudrais l'aider à y aller et, quand il est endormi, je me mets à chanter l'Amérique et comment il faudra que j'épargne pour mon billet au lieu de gaspiller mon argent dans des "fish and chips" et du thé et des petits pains. Il faudra que j'économise quelques shillings sur ma livre et, si je ne le fais pas, je resterai à tout jamais à Limerick. J'ai quatorze ans maintenant, et si je mets un peu d'argent de côté chaque semaine, pour sûr je devrais pouvoir aller en Amérique quand j'aurai vingt ans. Il y a les télégrammes pour les bureaux, les boutiques, les usines, mais pas d'espoir de pourboires. Les employés prennent le télégramme sans te gratifier d'un regard ou d'un merci. Il y a les télégrammes pour les gens comme il faut qui ont des bonnes, mais pas d'espoir de pourboires. Les bonnes, c'est comme les employés, elles ne te regardent pas et ne te disent pas merci ... Il y a les télégrammes pour les maisons des prêtres et des nonnes, et ils ont des bonnes eux aussi, même s'ils disent que la pauvreté est une vertu. Si tu attends quelque chose des prêtres et des nonnes, tu vas mourir de faim sur leur pas de porte. Il y a les télégrammes pour les gens qui habitent à des kilomètres de la ville, des fermiers avec des cours boueuses et des chiens qui veulent te croquer les jambes. Il y a les télégrammes pour les riches dans des grandes maisons avec des loges de portier et des kilomètres de terres entourées de murs. Le portier te fait signe d'entrer et tu as à pédaler pendant des kilomètres sur des allées sans fin en passant devant des pelouses, des parterres de fleurs et des fontaines jusqu'à la grande maison. S'il fait beau, tu verras des gens raffinés qui jouent au croquet, ce jeu des protestants, ou qui se baladent en bavardant et en riant, tout beaux dans leurs robes à fleurs et leurs vestes blasonnées aux boutons dorés, et tu ne croirais jamais qu'il y a la guerre. Il y a des Bentley et des Rolls-Royce, garées devant la porte des maîtres, où les bonnes te disent, à toi qui ne connais pas les usages, de tourner le coin jusqu'à l'entrée des domestiques. Les gens des grandes maisons ont des accents anglais et ils ne donnent pas de pourboires aux télégraphistes. Les Irlandais qui travaillent en Angleterre envoient leurs mandats le vendredi soir et toute la journée le samedi et c'est alors qu'on reçoit les bons pourboires.



    Réponse : Ex 285/ working for the American Dream de magie8, postée le 20-10-2024 à 13:39:07 (S | E)
    hello bon pour correction merci beaucoup
    Michael dit que ça doit être génial d'être en Amérique où les gens n'ont rien d'autre à faire que de chanter et de danser.
    Il est à moitié endormi mais il dit qu'il ira un jour là-bas pour chanter et danser et veut savoir si je l'aiderais-je à y aller.
    Quand il est endormi, je commence à fantasmer sur l'Amérique et sur le fait que je dois économiser de l'argent pour mon voyage au lieu de le gaspiller en "Fish and Chips", thé et petits pains briochés. Je devrais économiser quelques shillings sur la livre que je gagne parce que si je ne le fais pas, je resterais à Limerick pour toujours. Je n'ai que quatorze ans et si j'économise quelque chose chaque semaine, je pourrais sûrement aller en Amérique quand j'aurais vingt ans
    Il y a des télégrammes pour des bureaux, des magasins, des usines où il n'y a aucun espoir de pourboire.
    Les employés prennent le télégramme sans un regarder ni un merci.
    Il y a des télégrammes pour les gens respectables qui ont des domestiques, où il n'y a pas d'espoir de pourboire. Les bonnes sont comme les employés de bureau, elles ne te regardent pas et ne te remercient pas.
    Il y a des télégrammes pour les maisons de prêtres et de religieuses qui ont aussi des bonnes, même s'ils disent que la pauvreté est honorable.
    Si tu attendais apres les prêtres et les religieuses, tu aurais le temps de mourir sur leur pas de porte. Il y a des télégrammes pour des gens qui se trouvent à des kilomètres de la ville, des fermiers avec des cours boueuses et des chiens qui veulent te mordre les jambes.
    Il y a des télégrammes pour des gens riches dans de grandes maisons avec des petits pavillons de gardiens et des kilomètres de terres entourées de murs.
    Le portier te fait signe d'entrer et tu dois rouler pendant des kilomètres sur de longues routes en passant devant des pelouses, des parterres de fleurs et des fontaines pour atteindre la grande maison.
    S'il fait beau, les gens jouent au croquet, le jeu protestant, ou se promènent en parlant et riant, tout endimanchés à la derniere mode avec des robes à fleurs, des vestes ornées d'écussons et des boutons dorés. Et on ne croirait jamais que le pays est en guerre.
    Il y a des Bentleys, des Rolls-Royces garées dehors devant la grande porte d'entrée où les servantes te disent de faire le tour par l'entrée de service personne ne t'a appris les facons de faire, ne connais-tu pas les coutumes ajoutent -t-elles.
    Les gens dans les grandes maisons parlent avec un accent Anglais et ils ne donnent pas de pourboires aux telegraphistes. Les hommes Irlandais travaillant en Angleterre envoient leur argent par mandats télégraphiques tous les vendredis soirs, et les samedis toute la journée, alors c'est à ce moment là que l'on se fait les bons pourboires...

    DON'T YOU KNOW ANY BETTER= se dit aux personnes qui font mal les choses, par manque d'éducation. Frank ne connaissait rien des manières de vivre des gens riches. Dans sa famille personne ne s'en préoccupait...



    Réponse : Ex 285/ working for the American Dream de mayamalher92, postée le 28-10-2024 à 10:43:56 (S | E)
    Hello Here4u,

    A Limerick, le jeune Irlandais avait un rêve en tête :’Le rêve américain’. Il savait que le chemin pour y parvenir serait long et difficile mais il y croyait et il savait ce qu’il devait faire pour y parvenir et aussi ce qu’il ne devait pas faire.
    Michaël se disait que ça devait être formidable de vivre en Amérique où les gens n’avaient rien d’autre à faire que chanter et danser. Il dort à moitié mais dit qu’il irait là-bas un jour pour chanter et danser et est-ce que je pourrais l’aider et quand il est complètement endormi je me mets à glorifier l’Amérique et comment je vais devoir économiser mon argent pour payer mon billet au lieu de le gaspiller avec des ‘fish and chips’, du thé et des petits pains. Je vais devoir économiser quelques shillings sur ma livre sterling parce que si je ne le fais pas, je devrai rester à Limerick pour toujours. J’ai quatorze ans maintenant et si j’économise un peu chaque semaine je pourrai surement aller en Amérique quand j’aurai 20 ans. Il y a des télégrammes pour les bureaux, les boutiques, les usines sans aucun espoir de pourboire. Les employés ne vous regardent même pas et ne disent pas merci. Il y a des télégrammes pour les personnes respectables qui ont des domestiques mais sans aucun espoir de pourboire. Les domestiques sont comme les employés ils ne vous regardent pas et ne disent pas merci… Il y a des télégrammes pour les maisons des prêtres ou des nonnes qui ont des domestiques aussi, même s’ils disent que la pauvreté est méritante. Si vous attendez quelque chose des curés et des nonnes, vous pouvez bien mourir sur le pas de leur porte. Il y a des télégrammes pour des gens qui habitant à des kilomètres de la ville, des fermiers avec des cours boueuses et des chiens qui cherchent à vous mordre les mollets. Il y a des télégrammes pour des gens riches, dans de grandes maisons, avec des gardiens à l’entrée et des hectares de terrain entourés de murs. Le gardien vous fait signe d’entrer et vous devez pédaler des kilomètres tout au long d’une allée bordée de pelouses, de massifs de fleurs et de fontaines avant d’atteindre la grande maison. S’il fait beau, les gens jouent au croquet, le jeu des protestants, ou se promènent en parlant et en riant, tout endimanchés, en robes fleuries et blazers armoriés avec des boutons dorés vous ne pouvez pas imaginer qu’on était en guerre. Il y a des Bentleys et des Rolls-Royce garées devant la grande porte d’entrée là où les bonnes vous disent de faire le tour jusqu’à l’entrée de service, ‘vous devriez le savoir’. Les gens dans ces grandes maisons ont l’accent anglais et ne donnent pas de pourboire aux petits télégraphistes. Les Irlandais qui travaillent en Angleterre, envoient leurs mandats télégraphiques le vendredi soir et le Samedi toute la journée et c’est à ce moment là qu’on a les meilleurs pourboires.

    Thank u



    Réponse : Ex 285/ working for the American Dream de mad14, postée le 28-10-2024 à 11:18:42 (S | E)
    Ex 285 Working for the American Dream - Frank McCourt – A Memoir of a childhood

    Good morning Here4 U – Here’s my translation.

    Michael dit ça doit être génial d’être en Amérique, les gens n’ont rien d’autre à faire à part chanter et danser. Il est à moitié endormi mais il dit qu’il ira là-bas un jour pour chanter et danser, et je l’aiderais à y aller, quand il s’endort je commence à chanter à propos de l’Amérique et comment je dois économiser de l’argent pour mon billet au lieu de le gaspiller en « fish and chips », thé et brioches. Je dois économiser quelques shillings sur mon billet d’une livre parce que si je ne le fais pas, je resterai toujours à Limerick. J’ai quatorze ans maintenant et si j’économise quelque chose chaque semaine je devrais certainement être en mesure d’aller en Amérique quand j’aurai vingt ans. Il y a des télégrammes pour les bureaux, les magasins, les usines où il n’y a aucun espoir d’obtenir un pourboire. Les commis prennent le télégramme sans vous regarder et sans vous remercier. Il y a des télégrammes pour les gens respectables avec des bonnes où il n’y a aucun espoir de pourboire. Les bonnes sont comme les commis, elles ne vous regardent pas, ni ne vous remercient. Il y a des télégrammes pour les maisons des prêtres et des religieuses, ils ont des bonnes aussi même s’ils disent que la pauvreté est noble. Si vous attendiez après les prêtres et les religieuses, vous mourriez sur leur pas de porte. Il y a des télégrammes pour les gens à quelques « miles » à l’extérieur de la ville, des fermiers avec des cours boueuses et des chiens qui veulent vous dévorer les mollets. Il y a des télégrammes pour des gens riches dans de grandes maisons avec des pavillons de gardiens et des kilomètres de terrains entourés de murs. Le gardien vous fait signe d’entrer et vous devez circuler à vélo pendant des kilomètres, longer des allées bordées de pelouses, de parterres de fleurs, de fontaines pour atteindre la grande maison. Si le temps est beau, des personnes jouent au croquet, le jeu des Protestants, ou flânent dans les alentours parlant et riant toutes parées de robes à fleurs et de blazers avec des écussons et des boutons en or, et vous ne devineriez jamais qu’il y avait une guerre. Il y a des « Bentleys » et des « Rolls-Royces » garées à l’extérieur devant la grande porte d’entrée où les bonnes vous disent de contourner l’entrée de service que vous ne connaissez pas mieux. Les gens des grandes maisons ont des accents anglais et ne donnent pas de pourboire aux porteurs de télégrammes. Les Irlandais qui travaillent en Angleterre envoient leurs mandats télégraphiques les vendredis soir et toute la journée du samedi et c’est le moment où on obtient de bons pourboires.



    Réponse : Ex 285/ working for the American Dream de here4u, postée le 29-10-2024 à 23:10:02 (S | E)
    Hello dears!

    Voici votre corrigé nous montrant les préoccupations et remarques de Frank en route pour son "Rêve Américain"...

    Translate into French:

    Michael says it must be great to be in America where people have nothing else to do but sing and dance.
    He’s half asleep but he says he’s going there some day to sing and dance and would I help him go and
    when he’s asleep I start singing about America and how I have to save money for my fare instead of
    squandering it on fish and chips and tea and buns. I’ll have to save a few shillings from my pound because
    if I don’t I’ll be in Limerick forever. I’m fourteen now and if I save something every week surely I should be
    able to go to America by the time I’m twenty. There are telegrams for offices, shops, factories where there’s
    no hope of a tip. Clerks take the telegram without a look at you or a thank you.There are telegrams for the
    respectable people with maids where there’s no hope of a tip. Maids are like clerks, they don’t look at you
    or say thank you… There are telegrams for the houses of priests and nuns and they have maids too, even
    if they say poverty is noble. If you waited for priests and nuns you’d die on their doorstep. There are telegrams
    for people miles outside the city, farmers with muddy yards and dogs who want to eat your legs. There are
    telegrams for rich people in big houses with gate lodges and miles of land surrounded by walls. The gatekeeper
    waves you in and you have to cycle for miles up long drives past lawns, flower beds, fountains to reach the big
    house. If the weather is fine people are playing croquet, the Protestant game, or strolling around, talking and
    laughing all decked out in flowery dresses and blazers with crests and golden buttons and you’d never know
    there was a war on. There are Bentleys and Rolls-Royces parked outside the great front door where maids tell
    you to go around to the servants’ entrance don’t you know any better. People in the big houses have English
    accents and they don’t tip telegram boys. The Irishmen working in England send their telegram money orders
    on Friday nights and all day Saturday and that’s when we get the good tips.


    Michael dit que ce doit être fantastique d’être en Amérique, là où les gens n’ont rien d’autre à faire que de chanter
    et de danser (1). Il est à moitié endormi mais il dit qu’un jour, il ira là-bas pour chanter et danser et est-ce que je
    voudrais l’aider à y aller (2) et quand il dort, je me mets à chanter l’Amérique et comment je dois économiser de l’argent
    pour ma traversée au lieu de le gaspiller en ‘fish and chips’ et petits pains avec du thé (3). Il faudra que j’économise
    quelques shillings sur ma livre parce que, si je ne le fais pas, je resterai à Limerick à jamais. Maintenant, j’ai quatorze
    ans et si j’économise quelque chose chaque semaine, je devrais sans doute pouvoir aller en Amérique pour mes vingt ans.
    Il y a des télégrammes pour des bureaux, des magasins, des usines où il n’y a aucun espoir d’avoir un pourboire. Des
    employés prennent le télégramme sans un regard vers toi ou un merci. Il y a des télégrammes pour les gens respectables
    qui ont des bonnes où il n’y a aucun espoir de pourboire. Les bonnes sont comme les employés, elles ne te regardent pas
    et ne disent pas merci. Il y a des télégrammes pour les maisons des prêtres et des religieuses et ils ont des bonnes aussi,
    même s’ils disent que la pauvreté est une vertu. Si tu attendais quelque chose des prêtres et des religieuses, tu mourrais
    (4) de faim sur le pas de leur porte. Il y a des télégrammes pour les gens qui habitent à des kilomètres de la ville, des
    fermiers qui ont une cour boueuse et des chiens qui veulent te croquer les mollets. Il y a des télégrammes pour les gens
    riches vivant dans de grandes propriétés avec une loge de gardiens à l’entrée et des kilomètres de terres entourées de murs.
    Le gardien de la loge te fait signe d’entrer et tu dois pédaler pendant des kilomètres sur une allée qui passe devant des
    pelouses, des parterres de fleurs, des fontaines pour atteindre la grande maison. S’il fait beau, les gens raffinés jouent
    au croquet, ce jeu de protestants, ou se promènent, en bavardant et en riant, sur leur trente et un, en robe à fleurs et
    blazer à écussons aux boutons dorés, et on ne dirait jamais qu’une guerre était en cours. Il y a les Bentley et les
    Rolls-Royce (5) garées devant les grandes portes d’entrée où les bonnes te disent d’aller derrière par l’entrée de service,
    tu devrais le savoir quand même (6). Les gens dans les grandes maisons ont l’accent anglais et ne donnent pas de pourboire
    aux petits porteurs de télégraphes. Les Irlandais qui travaillent en Angleterre envoient leurs mandats télégraphiés le
    vendredi soir et le samedi toute la journée et c’est alors que l’on reçoit les bons pourboires.

    (1) Image du 'Rêve Américain' vu par les yeux d'un enfant. Frank a quatorze ans et Michael est plus jeune que lui... L'enfant
    ne rêve pas de fortune ou de liberté, mais de n'avoir d'autres occupations que de chanter et danser...
    (2) Cette phrase au discours direct libre fait intrusion dans la narration. Il faut rendre cette forme dans la traduction. Ce
    sont les mots de l'enfant à son grand frère.
    - Frank chante l'Amérique comme d'autres chantent l'Amour ou la Liberté.
    (3) Les plaisirs d'aujourd'hui sont les gaspillages de demain... Nécessité de se priver maintenant pour accéder au bonheur plus tard.
    (4) Cette phrase est au mode irréel : il est inutile d'espérer quelque chose des prêtres et des religieuses. La principale de cette phrase à l'irréel doit être au conditionnel. (d'où les deux R au verbe 'mourrais')
    (5) Attention ! Les noms propres prennent la marque du pluriel en anglais, mais pas en français !
    (6) 'Don't you know any better?': Magie vous a bien expliqué l'emploi de cette phrase qui marque l'ignorance relative des
    garçons, peu habitués à avoir des gens pour les servir.
    * Tout le long de la version, vous deviez reconnaître les pluriels concrets très nombreux :
    'Gentlemen came in with hats on their heads and pipes in their mouths.' L'anglais considère qu'il y a beaucoup de chapeaux, et de têtes, de pipes et de bouches... En français, le pluriel concret n'existe pas. Des hommes sont entrés, le chapeau sur la tête et la pipe à la bouche. (car nous n'avons qu'une tête et une bouche !( De même les fermiers n'ont qu'une cour boueuse, mais peuvent avoir plusieurs chiens qui vous coursent !
    Certains ne passaient absolument pas en français : les gens qui auraient 'des accents anglais' ne peut pas se dire en français. Idem pour 'les pas de leurs portes'... et beaucoup d'autres occurrences.

    Voilà ! Un grand pour votre travail et pour l'excellence du rendu.




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