Learn French 100% free Get 1 free lesson per week // Add a new lesson
Log in!

> Log in <
New account
Millions of accounts created on our sites.
JOIN our free club and learn French now!




Get a free French lesson every week!

  • Home
  • Contact
  • Print
  • Guestbook
  • Report a bug


  •  



    Ex 159/ bathing in the heat

    Cours gratuits > Forum > Exercices du forum || En bas

    [POSTER UNE NOUVELLE REPONSE] [Suivre ce sujet]


    Ex 159/ bathing in the heat
    Message de here4u posté le 29-06-2019 à 15:53:10 (S | E | F)
    Hello, dear Friends,

    Voici votre nouvel exercice de traductions. Nous avons changé de texte, d’auteur, et de style …
    Nous revenons donc à une « version normale » et à une difficulté « normale » … C’est un dont la correction sera en ligne le lundi 15 juillet au soir. J’espère que vous vous "amuserez" en faisant ce travail. Give me you BEST, and I give you THE FORCE.

    I)Translate into English:

    1. Maxwell : Payer un cordonnier pour ressemeler ma chaussure ? Et puis quoi encore ? Je ne suis pas particulièrement attaché à ma paire, d'autant qu'elle m'a coûté 3 fois rien .
    2. Maxwell : "Cesse de faire les gros yeux ... Tu ne vas quand même pas prendre pour argent comptant ce qu'elle prétend au motif que tu m'as vu sortir de chez elle ... Nous sommes dans le même bateau ..." "Je t'annonce la couleur : si tu m'as trompée, je te quitte". Maxwell
    3. « Tu veux que je sorte de ta vie ! Il suffit que tu me le dises et j’obéirai volontiers … »
    4. « Eh bien ! Tu n’as vraiment rien à dire ? Tu ne restes jamais bouche bée, toi ! » « Euh… beaucoup de mots me viennent à l’esprit, mais, désolé, « Félicitations » n’est pas l’un de ceux-là ! »
    5. « Me décevoir est bien la seule chose que tu n’as jamais manqué de faire ! »

    II)Translate into French:

    América found him at the bottom of the path, bundled in the twilight like a heap of rags. She’d walked nearly eight miles already, down out of the canyon to the highway along the ocean where she could catch the bus to Venice for a sewing job that never materialized, and then back again, and she was like death on two feet. Two dollars and twenty cents down the drain and nothing to show for it. In the morning, at first light, she’d walked along the Coast Highway, and that made her feel good, made her feel like a girl again – the salt smell, people jogging on the beach, the amazing narrow-shouldered houses of the millionaires growing up like mushrooms out of the sand – but the address the Guatemalan woman had given her was worth nothing. All the way there, all the way out in the alien world, a bad neighbourhood, drunks in the street, and the building was boarded up, deserted, no back entrance, no sewing machines, no hard-faced boss to stand over her and watch her sweat at three dollars and thirty-five cents an hour, no nothing. She checked the address twice, three times, and then she turned round to retrace her steps and found that the streets had shuffled themselves in the interim, and she knew she was lost.

    T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

    OPTIONAL! III) PLAYING and WORKING WITH WORDS: Using THE 8 WORDS given below (the 2 verbs can be put in whatever tenses or forms you fancy but MUST remain verbs!), 2 adjectives, 2 nouns and 2 link words, (you CANNOT change the nature of the words!) and the suitable punctuation, search your minds, think hard and create AN ONLY meaningful SENTENCE.
    You CANNOT use two or more compulsory words consecutively! PLEASE, WHEN YOU WRITE YOUR SENTENCE, PUT CAPITALS TO THESE WORDS!
    Je vous rappelle qu'« une phrase », une seule, se termine par un point [final, d'exclamation ou d'interrogation], peut avoir de la ponctuation interne ",/; /:/ [...], et qu'elle doit avant tout avoir un sens.
    Le but ultime est de faire une seule phrase complexe, courte (moins de 50 mots, si possible ...), mais je le répète, qui ait un sens et sa logique interne !) Cet exercice est TRES difficile, , c'est pourquoi il demande beaucoup de réflexion et d'attention, de rigueur aussi dans l'application des règles. Vous ne pouvez le poster QU'UNE FOIS (ne faire qu'un seul exemplaire).
    La date limite pour cet exercice est le dimanche14 juillet 2018 tard. (Ne pas dépasser 60-65 mots … Merci. )
    ( Beaucoup de règles, j'en suis désolée ... mais déjà comme ça, c'est énormément de travail, et sans un effort de chacun, c'est ingérable.) Je sais que plusieurs d'entre vous sont très attachés à cet exercice-jeu, qu'ils trouvent formateur and "mind-puzzling". Je vous rappelle cependant que vous n'êtes pas obligés de le faire ! FREEDOM!
    Voici les éléments imposés cette fois :
    - (to) STAND- (to) CHECK – An ADDRESS – An ENTRANCE – HARSH – NATIVE – ALREADY – EVER- + un adjectif composé (en ed).


    IV) OPTIONAL too! EXPRESSION:

    Now that you've been practising "streams of consciousness", write América's when she realises she's lost! (no more than 100 words!)
    Of course, I give you THE FORCE... while you give me your BEST!
    Go for it!



    Réponse : Ex 159/ bathing in the heat de maxwell, postée le 29-06-2019 à 16:39:16 (S | E)
    Hello Here4U
    Il y a un typo dans I)2) : c'est trompée avec un e final, sinon c'est assez cocasse
    Et tu es sûre de remettre un playing with words dans les Exos en plus de RYB? Moi, je ne dis pas non



    Réponse : Ex 159/ bathing in the heat de here4u, postée le 30-06-2019 à 11:37:54 (S | E)
    Hello!

    Tu as vu ça, Maxwell! Je rajoute, je rajoute ... Pourquoi rajouter un "Playing with words" alors qu'il pourrait sembler qu'il a de moins en moins de succès en RYB?
    Euh ! D'abord, parce que je ne l'ai pas fait exprès ... Je me suis trompée ... Ensuite, parce que je sais que par-delà le petit nombre de phrases finalisées du III, il y a plusieurs Learners qui s'y essaient ... (et qui parfois m'envoient des "phrases intermédiaires", pas tout à fait conformes ... So, why not?
    Alors, bon ... je vous ai frustrés d'une expression personnelle ... alors que je disais que j'étais très satisfaite des résultats ... Je vais voir si je peux vous trouver un petit sujet optionnel en plus ...

    Edit: Done! Maxwell!



    Réponse : Ex 159/ bathing in the heat de magie8, postée le 03-07-2019 à 08:25:09 (S | E)
    BONJOUR
    I)Translate into English: ready to correct

    1. Maxwell : Payer un cordonnier pour ressemeler ma chaussure ? Et puis quoi encore ? Je ne suis pas particulièrement attaché à ma paire, d'autant qu'elle m'a coûté 3 fois rien .
    Paying a shoemaker to resole my shoe?and then what else?I am not particularly attached to my pair,especially since I picked that up cheap.

    2. Maxwell : "Cesse de faire les gros yeux ... Tu ne vas quand même pas prendre pour argent comptant ce qu'elle prétend au motif que tu m'as vu sortir de chez elle ... Nous sommes dans le même bateau ..." "Je t'annonce la couleur : si tu m'as trompée, je te quitte".
    "Stop making the evil eye...You are not going to take at face value that she claims into the reason that you saw me leaving her house...We are on the same boat..."I show my hand":If you have been unfaithful to me,I will leave you.

    3. « Tu veux que je sorte de ta vie ! Il suffit que tu me le dises et j’obéirai volontiers … »
    You want me out of your life! All you have to do is tell me it and I will gladly obey

    4. « Eh bien ! Tu n’as vraiment rien à dire ? Tu ne restes jamais bouche bée, toi ! » « Euh… beaucoup de mots me viennent à l’esprit, mais, désolé, « Félicitations » n’est pas l’un de ceux-là ! »
    "Well!You really don't have anything to say? You never get speechless"do you! Uh ...many words come to my mind but,sorry."Congratulations"
    is not one of them!"

    5. « Me décevoir est bien la seule chose que tu n’as jamais manqué de faire ! »
    "Disappointing me is the only thing you've never failed to do.


    II)Translate into French:
    América found him at the bottom of the path, bundled in the twilight like a heap of rags. She’d walked nearly eight miles already, down out of the canyon to the highway along the ocean where she could catch the bus to Venice for a sewing job that never materialized, and then back again, and she was like death on two feet. Two dollars and twenty cents down the drain and nothing to show for it. In the morning, at first light, she’d walked along the Coast Highway, and that made her feel good, made her feel like a girl again – the salt smell, people jogging on the beach, the amazing narrow-shouldered houses of the millionaires growing up like mushrooms out of the sand – but the address the Guatemalan woman had given her was worth nothing. All the way there, all the way out in the alien world, a bad neighbourhood, drunks in the street, and the building was boarded up, deserted, no back entrance, no sewing machines, no hard-faced boss to stand over her and watch her sweat at three dollars and thirty-five cents an hour, no nothing. She checked the address twice, three times, and then she turned round to retrace her steps and found that the streets had shuffled themselves in the interim, and she knew she was lost.
    T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

    América le trouva au bout du sentier enveloppé dans le crépuscule en paquet comme un tas de chiffons.Elle avait déjà parcouru près de 13kms,à pieds,à descendre le canyon jusqu'à l'autoroute le long de l'océan où elle pouvait prendre le bus pour Venise afin de travailler dans la couture ce qui ne s'est jamais matérialisé,et en plus le retour, aussi elle était comme la mort sur deux pattes.Deux dollars et vingt cents jetés par les fenêtres et rien à exhiber avec ça.Au matin à l'aube, elle avait marché le long de l'autoroute côtière et cela lui fit du bien,la fit se sentir féminine à nouveau - l'odeur du sel, les gens courant sur la plage,les étonnantes maisons à la structure étroite des millionnaires qui poussaient comme des champignons sur le sable -mais l'adresse que la femme Guatémaltèque lui avait donnée ne valait rien.Tout ce chemin là, tout ce chemin dans un monde étranger,un mauvais quartier, des ivrognes dans la rue et le bâtiment était barricadé ,déserté,pas d'entrée à l'arrière,pas de machines à coudre,pas de patron au visage dur pour se tenir au dessus d'elle et la regarder transpirer à trois dollars et cinq cents de l'heure,non rien.Elle contrôla l'adresse une deux, trois fois ,et puis se retourna pour revenir sur ses pas et trouva que toutes les rues s'étaient mélangées entre temps, alors elle sut qu'elle était perdue.

    III.
    What's going on,is it a nightmare?I am dreaming,where the hell am I?I no longer have landmarks,where is my family ? so far from me,they put in me all their hopes.Impossible of coming home like that, shameful,empty-handed,and how to get back, by which way? I know anybody in that country.There is not my usual universe.What can I do?alone,no money, anyone for helping me.God please,be good, protect me,blesse me. (83 mots)




    Réponse : Ex 159/ bathing in the heat de here4u, postée le 03-07-2019 à 09:43:21 (S | E)
    Hello!

    Comprendre ... ce qui est écrit ! "Félicitations !" n'est pas l'un des mots qui me viennent à l'esprit ... (Il m'en vient d'autres que je préfère ne pas expliciter ! )



    Réponse : Ex 159/ bathing in the heat de icare29, postée le 04-07-2019 à 23:46:48 (S | E)
    Hello Here4u and all hard workers , here is my work ,OK FOR CORRECTION.

    I)Translate into English:
    1. Maxwell : Payer un cordonnier pour ressemeler ma chaussure ? Et puis quoi encore ? Je ne suis pas particulièrement attaché à ma paire, d'autant qu'elle m'a coûté 3 fois rien ...
    Paying a shoemaker to resole my shoe? what now ? I am not particularly attached to my pair of shoes as far as it costs me three times than nothing

    2. Maxwell : "Cesse de faire les gros yeux ... Tu ne vas quand même pas prendre pour argent comptant ce qu'elle prétend au motif que tu m'as vu sortir de chez elle ... Nous sommes dans le même bateau ..." "Je t'annonce la couleur : si tu m'as trompé, je te quitte". Maxwell
    Stop to glare at me .....you are not going to believe whithout question what she claims on the grounds that you have seen me leave her home....We are in the same boat...."I announce my intentions: if you have misled me I leave you "

    3. « Tu veux que je sorte de ta vie ! Il suffit que tu me le dises et j'obéirai volontiers ? »
    you want me I leave your life !you just tell me that you wish and I will willingly obey

    4. « Eh bien ! Tu n'as vraiment rien à dire ? Tu ne restes jamais bouche bée, toi ! » « Euh? beaucoup de mots me viennent à l'esprit, mais, désolé, « Félicitations » n'est pas l'un de ceux-là ! »
    " well!you have really nothing to say ? you have never stood open-mouthed.
    "Eh , A lot of words come to my mind, but, I am sorry "
    " congratulations is not on the liste of those ones

    5. « Me décevoir est bien la seule chose que tu n'as jamais manqué de faire ! ».
    " Disappoint me is really the only thing you have never miss to do

    II)Translate into French:
    América found him at the bottom of the path, bundled in the twilight like a heap of rags. She'd walked nearly eight miles already, down out of the canyon to the highway along the ocean where she could catch the bus to Venice for a sewing job that never materialized, and then back again, and she was like death on two feet. Two dollars and twenty cents down the drain and nothing to show for it. In the morning, at first light, she'd walked along the Coast Highway, and that made her feel good, made her feel like a girl again ? the salt smell, people jogging on the beach, the amazing narrow-shouldered houses of the millionaires growing up like mushrooms out of the sand ? but the address the Guatemalan woman had given her was worth nothing. All the way there, all the way out in the alien world, a bad neighbourhood, drunks in the street, and the building was boarded up, deserted, no back entrance, no sewing machines, no hard-faced boss to stand over her and watch her sweat at three dollars and thirty-five cents an hour, no nothing. She checked the address twice, three times, and then she turned round to retrace her steps and found that the streets had shuffled themselves in the interim, and she knew she was lost.

    América l'avait découvert à la tombée de la nuit dans le bas du sentier empaqueté comme dans un paquet de haillons. Elle avait déjà parcouru presque 20 km et descendu le canyon pour rejoindre l'autoroute qui bordait l'océan, où elle pourrait prendre le bus en direction de Venise en vue d'obtenir un travail de couture jamais concrétisé, puis revenir; elle était comme morte sur ses deux pieds ..
    Deux dollars et vingt cents jetés par les fenêtres et rien à en tirer. Au matin, aux premières lueurs de l'aube, elle avait marché le long de la route côtière, ce qui lui avait procuré du bien-être et elle s'était sentie à nouveau comme une fille. L'odeur de sel, les joggers sur la plage, les étonnantes étroites demeures des millionnaires poussant côte à côte comme des champignons hors du sable; mais l'adresse donnée par la femme guatémaltèque s'avérait inexacte..
    Tout ce chemin, tout ce chemin dans un monde qui lui était totalement étranger, un quartier mal fréquenté, des hommes ivres dans la rue, un bâtiment condamné ,abandonné, pas de porte à l'arrière, pas de machine à coudre, pas de patron au visage sévère pour la surveiller et la regarder transpirer à trois dollars et trente-cinq cents l'heure, rien. Elle avait vérifié l'adresse deux fois, trois fois, puis s'était retournée pour repartir sur ses pas pour finalement découvrir les rues dans lesquelles elle avait déjà traîné les pieds ; elle avait compris qu'elle s'était égarée......
    T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

    III) PLAYING and WORKING
    - (to) STAND- (to) CHECK ? An ADDRESS ? An ENTRANCE ? HARSH ? NATIVE ? ALREADY ? EVER- un adjectif composé (en ed).
    How HARSH it was to reach this archeological site inside this ancient Peruvian area ,but after CHECKING my map ,I was certain the ADDRESS given by my friends was undoubtedly right, I stood in front of the most RENOWNED temple ENTRANCE I had EVER seen in my life , which reminded me that one similar temple had ALREADY been built in my NATIVE country in yore times ...... 64 words



    Réponse : Ex 159/ bathing in the heat de maxwell, postée le 06-07-2019 à 09:23:21 (S | E)
    READY TO BE CORRECTED
    Hello Here4U!
    I just loved your choice of Boyle's excerpt with so many prepositions. Yet, I'm not sure I've understood the 1st sentence in relation to the rest of the text.

    I)Translate into English:

    1. Payer un cordonnier pour ressemeler ma chaussure ? Et puis quoi encore ? Je ne suis pas particulièrement attaché à ma paire, d'autant qu'elle m'a coûté 3 fois rien .
    Pay a shoemaker to resole my shoe? Anything else? I'm not particularly attached to my pair, especially as it cost me next to nothing.

    2. "Cesse de faire les gros yeux ... Tu ne vas quand même pas prendre pour argent comptant ce qu'elle prétend au motif que tu m'as vu sortir de chez elle ... Nous sommes dans le même bateau ..." "Je t'annonce la couleur : si tu m'as trompée, je te quitte".
    Stop scowling at me... You're not going to take what she claims at face value on the grounds that you saw me leaving her house, are you? We're in this together..." "I'm setting the tone: if you've cheated me, I'll leave you."

    3. « Tu veux que je sorte de ta vie ! Il suffit que tu me le dises et j’obéirai volontiers … »
    Do you want me to get out of your life? All you have to do is say and I'll gladly obey...
    (*) or : You only have to say so ; or : You just have to tell me

    4. « Eh bien ! Tu n’as vraiment rien à dire ? Tu ne restes jamais bouche bée, toi ! » « Euh… beaucoup de mots me viennent à l’esprit, mais, désolé, « Félicitations » n’est pas l’un de ceux-là ! »
    Well! Do you really have nothing to say? You're never speechless!" "Uh... Many words are coming in my mind but, sorry, "Congratulations" isn't one of those!"

    5. « Me décevoir est bien la seule chose que tu n’as jamais manqué de faire ! »
    Disappointing me is really the only thing you've never failed to do!


    II)Translate into French:

    América found him at the bottom of the path, bundled in the twilight like a heap of rags. She’d walked nearly eight miles already, down out of the canyon to the highway along the ocean where she could catch the bus to Venice for a sewing job that never materialized, and then back again, and she was like death on two feet. Two dollars and twenty cents down the drain and nothing to show for it. In the morning, at first light, she’d walked along the Coast Highway, and that made her feel good, made her feel like a girl again – the salt smell, people jogging on the beach, the amazing narrow-shouldered houses of the millionaires growing up like mushrooms out of the sand – but the address the Guatemalan woman had given her was worth nothing. All the way there, all the way out in the alien world, a bad neighbourhood, drunks in the street, and the building was boarded up, deserted, no back entrance, no sewing machines, no hard-faced boss to stand over her and watch her sweat at three dollars and thirty-five cents an hour, no nothing. She checked the address twice, three times, and then she turned round to retrace her steps and found that the streets had shuffled themselves in the interim, and she knew she was lost.

    América le trouva au bas du chemin, empaqueté dans la pénombre comme un tas de haillons. Elle avait déjà parcouru presque treize kilomètres en sortant du canyon pour rejoindre l'axe routier le long de l'océan où elle put attraper le bus pour Venice pour un travail de couture qui ne s'est jamais concrétisé, puis à nouveau le chemin du retour et on aurait dit une morte-vivante. Deux dollars et vingt cents jeté par les fenêtres et aucun résultat. Le matin, au premières lueurs du jour, elle s'était promenée le long de la route côtière et cela lui fit du bien, cela lui fit se sentir comme une fille à nouveau - l'odeur du sel, les gens courant sur la plage, les maisons étonnamment étriquées des millionnaires poussant comme des champignons sur le sable - mais l'adresse que la guatémaltèque lui avait donnée ne valait rien. Tout ce trajet, tout ce chemin dans ce monde étranger, un mauvais quartier, des ivrognes dans la rue, et l'immeuble était barricadé, désert, pas d'issue de secours, pas de machines à coudre, pas de patron au visage sévère pour la surveiller et la regarder suer à trois dollars et trente-cinq cents par heure, non rien. Elle vérifia l'adresse deux fois, trois fois, puis fit demi-tour pour revenir sur ses pas et trouva qu'entre-temps, les rues s'étaient mélangées et elle sut alors qu'elle s'était perdue.
    T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.


    III) Playing with words:
    I should have CHECKED the ADDRESS before STANDING for one hour at the ENTRANCE of the room where an EVER so WELL-DRESSED patronizing receptionist finally said with a HARSH voice that they only hired NATIVE speakers and they ALREADY had one. (42)

    IV) Now that you've been practising "streams of consciousness", write América's when she realises she's lost!
    I'm not crazy that street I took earlier where is it now drat it didn't look like this one nor that one I can't remember seeing those houses those cars
    Gosh I must have taken a wrong path just before or has someone been muddling up the tracks
    damn it I didn't need this really why does it always have to happen to me (68)



    Réponse : Ex 159/ bathing in the heat de taiji43, postée le 06-07-2019 à 11:32:33 (S | E)
    Hello HERE 4U,
    Here Is my translation , written with my smartphone. …not easy !…however I am doing better now… However, I don’t have my Rober&Collins, so I am lost…
    READY TO BE CORRECTED

    Maxwell : Payer un cordonnier pour ressemeler ma chaussure ? Et puis quoi encore ? Je ne suis pas particulièrement attaché à ma paire, d'autant qu'elle m'a coûté 3 fois rien.
    Paying a shoe-repairer ln order to resole my shoe ? Then what else ? I am not particularly attached to my pair especially since it costs me Twice as much as nothing .

    2. "Cesse de faire les gros yeux ... Tu ne vas quand même pas prendre pour argent comptant ce qu'elle prétend au motif que tu m'as vu sortir de chez elle ... Nous sommes dans le même bateau ..." "Je t'annonce la couleur : si tu m'as trompée, je te quitte".
    Stop giving me the stink eye…You are not going to take at face value what she claims, on the grounds that you saw me leaving her home…We are in the same boat…I set the tone : If ýou have cheated me, I will leave you.

    3. « Tu veux que je sorte de ta vie ! Il suffit que tu me le dises et j’obéirai volontiers
    You want me to get out of your life !
    You just have to tell me and I will willingly obey.

    4. « Eh bien ! Tu n’as vraiment rien à dire ? Tu ne restes jamais bouche bée, toi ! » « Euh… beaucoup de mots me viennent à l’esprit, mais, désolé, « Félicitations » n’est pas l’un de ceux-là ! »
    « Well ! You really don’t have any think to say ?You never are speechless « Uh…Many words C ome to my mind, however sorry,« congratulation » is not one of those .

    5. « Me décevoir est bien la seule chose que tu n’as jamais manqué de faire ! »
    « Disappointing me is the only thing you have never failed to do.

    II)Translate into French:
    READY TO BE CORRECTED
    for the correction
    Version
    America le découvrit à la tombée de la nuit dans le bas du sentier empaqueté comme dans un paquet de guenilles. Elle avait déjà parcouru presque 13 km et sorti le canyon pour rejoindre l'autoroute bordant l'océan, où elle put prendre le bus en direction de Venise pour travailler dans la couture, ce qui ne s’est jamais concrétisé, puis revenir; à nouveau ; elle était comme une morte sur deux pieds ..
    Deux dollars et vingt cents lancés à l’égout et tout cela sans aucun résultat Au matin, à l'aube, elle marcha le long de la célèbre ‘’Hichway Coast’’route , ce qui lui procura du bien-être et elle se sentit à nouveau féminine. L'odeur de sel, les gens faisant du jogging sur la plage, les incroyables maisons à la structure étroite des millionnaires, poussant comme des champignons hors du sable; mais l'adresse donnée par la femme guatémaltèque ne valait rien.
    Tout ce chemin, tout le chemin dans un monde étranger, un sale quartier , des ivrognes dans la rue, un bâtiment condamné ,abandonné, pas de porte à l'arrière de secours, pas de machine à coudre, pas de patron au visage sévère sur le dos à la regarder transpirer à trois dollars et trente-cinq cents l'heure, non, rien.
    Elle vérifia l'adresse deux fois, trois fois, puis fit demi-tour pour repartir sur ses pas et trouva qu’entre -temps , les rues s’étaient mélangées ;elle comprit qu'elle s'était égarée......

    III) PLAYING and WORKING WITH WORDS

    (to) STAND- (to) CHECK – An ADDRESS – An ENTRANCE – HARSH – NATIVE – ALREADY – EVER- + un adjectif composé (en ed).

    My sentance written with my new computer, what a pleasure !

    READY TO BE CORRECTED

    The juge's ENTRANCE, into the court, was solemnel; never, EVER this SEVERE man, had granted a pardon to a defendant ; his ADDRESS was brief : life imprisonment ; the BLUE-EYED defendant, a NATIVE American, STOOD UP...as he had ALREADY considered this verdict, he CHECKED his dismay,(47)

    L'entrée du juge , dans le tribunal, fut solennel ; jamais, jamais cet homme sévère n'avait gracié un accusé ; son allocution fut brève : Perpétuité,,,L'accusé aux yeux bleus, de nationalité américaine se leva, comme il avait déjà envisagé ce verdict, il contient son désarroi,







    -------------------
    Modifié par taiji43 le 10-07-2019 10:51





    Réponse : Ex 159/ bathing in the heat de alpiem, postée le 06-07-2019 à 15:37:43 (S | E)
    I)Translate into English:
    Hello,I hope you not be scorching! THIS TRY IS OK FOR CORRECTION

    1. Maxwell : Payer un cordonnier pour ressemeler ma chaussure ? Et puis quoi encore ? Je ne suis pas particulièrement attaché à ma paire, d'autant qu'elle m'a coûté 3 fois rien .
    Paying a shoemaker to get my shoe resoled? What's next! I'm not fond of my pair this much ,all the more so as it has cost me peanuts!

    2. Maxwell : "Cesse de faire les gros yeux ... Tu ne vas quand même pas prendre pour argent comptant ce qu'elle prétend au motif que tu m'as vu sortir de chez elle ... Nous sommes dans le même bateau ..." "Je t'annonce la couleur : si tu m'as trompée, je te quitte". Maxwell
    "Stop glaring at me...You can't take at face value all that she's been pretending to, alledgely because you saw me leaving her home....We are all of the same boat...."___ "I tell you what is coming: If you cheated on me I'll leave you!"

    3. « Tu veux que je sorte de ta vie ! Il suffit que tu me le dises et j’obéirai volontiers … »
    "You want me out of your life! You only need to say it to me and I will abide by willingly."

    4. « Eh bien ! Tu n’as vraiment rien à dire ? Tu ne restes jamais bouche bée, toi ! » « Euh… beaucoup de mots me viennent à l’esprit, mais, désolé, « Félicitations » n’est pas l’un de ceux-là ! »
    " well,you have definitely nothing to say? You never stand gawking you, do you?"___"um,..a lot of words are going through my mind, but I'm sorry, "congratulations" are not one of these.

    5. « Me décevoir est bien la seule chose que tu n’as jamais manqué de faire ! »
    "Disapointing me is obviously the only thing you didn't ever fall short of doing !

    II)Translate into French:
    América found him at the bottom of the path, bundled in the twilight like a heap of rags. She’d walked nearly eight miles already, down out of the canyon to the highway along the ocean where she could catch the bus to Venice for a sewing job that never materialized, and then back again, and she was like death on two feet. Two dollars and twenty cents down the drain and nothing to show for it. In the morning, at first light, she’d walked along the Coast Highway, and that made her feel good, made her feel like a girl again – the salt smell, people jogging on the beach, the amazing narrow-shouldered houses of the millionaires growing up like mushrooms out of the sand – but the address the Guatemalan woman had given her was worth nothing. All the way there, all the way out in the alien world, a bad neighbourhood, drunks in the street, and the building was boarded up, deserted, no back entrance, no sewing machines, no hard-faced boss to stand over her and watch her sweat at three dollars and thirty-five cents an hour, no nothing. She checked the address twice, three times, and then she turned round to retrace her steps and found that the streets
    had shuffled themselves in the interim, and she knew she was lost.

    América le trouva au bout du sentier, pelotonné dans le soleil couchant, comme un paquet de chiffon. Elle avait déja marché presque douze kilomètres,était sortie du canyon et descendue sur l'autoroute le long de l' océan où elle pouvait attraper le bus pour Venice, pour un travail de couture qui ne s'était jamais concrétisé, et puis elle était retournée et elle était morte de fatigue.
    Deux dollards et vingt cents de perdus sans avoir de preuves de tout cela.Le matin aux aurores, elle avait marché tout le long de l'autoroute, ce qui l'avait bien remonté, se sentir à nouveau féminine-l'odeur de sel,les joggers sur la plage,les incroyables maisons étriquées des millionnaires,se serrant tel des champignons sortis du sable-mais l'adresse que lui avait donnée la Guatémalienne était nulle. Tout le chemin jusqu'ici,tout ce chemin dans un monde inconnu,le voisinage mal famé, les ivrognes dans les rues,et le batiment, barricadé, déserté, pas d'entrée du personnel, pas de machine à coudre, pas de patron sévère devant elle pour la regarder transpirer à trente cinq cents l'heure, non, rien du tout. Elle relut l'adresse deux fois, trois fois, puis elle se retourna pour revenir sur ses pas et s'apercevoir que les rues s'étaient entremêlées entre temps et elle sut qu'elle s'était perdu.

    -------------------
    Modifié par alpiem le 13-07-2019 09:38



    -------------------
    Modifié par alpiem le 13-07-2019 09:40





    Réponse : Ex 159/ bathing in the heat de joe39, postée le 07-07-2019 à 18:57:39 (S | E)
    Hello, dear here4u,
    please find hereunder my try,
    ready to be corrected.
    Translate into English:
    1. Maxwell : Payer un cordonnier pour ressemeler ma chaussure ? Et puis quoi encore ? Je ne suis pas particulièrement attaché à ma paire, d'autant qu'elle m'a coûté 3 fois rien .
    Pay a shoemaker to re-sole my shoes ? What next ? I don’t attach much importance the them, especially since it was dirt cheap.

    2. Maxwell : "Cesse de faire les gros yeux ... Tu ne vas quand même pas prendre pour argent comptant ce qu'elle prétend au motif que tu m'as vu sortir de chez elle ... Nous sommes dans le même bateau ...". "Je t'annonce la couleur : si tu m'as trompée, je te quitte".
    « Stop getting strange looks…..You’re not going to take for granted what she claims
    Because you saw me going out from her house ….we are in the same boat…I show my hand: If you have deceived me, I leave you”
    3. « Tu veux que je sorte de ta vie ! Il suffit que tu me le dises et j’obéirai volontiers … »You want me to get out of your life ! Just tell me that and I’ll willingly obey…
    4. « Eh bien ! Tu n’as vraiment rien à dire ? Tu ne restes jamais bouche bée, toi ! » « Euh… beaucoup de mots me viennent à l’esprit, mais, désolé, « Félicitations » n’est pas l’un de ceux-là ! »
    Well ! You really have nothing to say ? You never remain speechless, you ! “Uh…a lot of words come to mind, but, sorry, “Congratulations, but this is not such a case!
    5. « Me décevoir est bien la seule chose que tu n’as jamais manqué de faire ! »
    « Disappointing me is the only thing you’ve ever done!
    II)Translate into French:

    América found him at the bottom of the path, bundled in the twilight like a heap of rags. She’d walked nearly eight miles already, down out of the canyon to the highway along the ocean where she could catch the bus to Venice for a sewing job that never materialized, and then back again, and she was like death on two feet. Two dollars and twenty cents down the drain and nothing to show for it. In the morning, at first light, she’d walked along the Coast Highway, and that made her feel good, made her feel like a girl again – the salt smell, people jogging on the beach, the amazing narrow-shouldered houses of the millionaires growing up like mushrooms out of the sand – but the address the Guatemalan woman had given her was worth nothing. All the way there, all the way out in the alien world, a bad neighbourhood, drunks in the street, and the building was boarded up, deserted, no back entrance, no sewing machines, no hard-faced boss to stand over her and watch her sweat at three dollars and thirty-five cents an hour, no nothing. She checked the address twice, three times, and then she turned round to retrace her steps and found that the streets had shuffled themselves in the interim, and she knew she was lost.
    T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

    América le trouve au bas du chemin, enveloppée dans la pénombre du crépuscule comme un tas de guenilles. Elle avait déjà parcouru près de 20 km, descendu du canyon pour rejoindre l’autoroute bordant l’océan où elle pourrait prendre le bus pour Venise pour un travail de couture qui n’avait pas concrétisé, puis revenir, et elle se sentait comme un mort vivant.
    Deux dollars et vingt cents par les fenêtres et zéro résultat. Le matin, à l’aube, elle avait marché le long de la Coast Highway, ce qui le faisait sentir bien, la faisait sentir
    à nouveau comme une jeune fille : l’odeur de sel, les gens qui couraient sur la plage, les étonnantes, étroites côté à côté, maisons des millionnaires qui sortaient du sable comme des champignons – mais l’adresse qui la femme guatémaltèque qui lui l’ avait donnée
    ne valait rien. Tout le chemin qui conduisait dans le monde extraterrestre , dans un mauvais quartier, ivrognes dans la rue, et l’immeuble était bloqué, déserte, sans l’ entrée par l’arrière, pas de machine à coudre, pas de patron au visage dur pour la surveiller et la regarder transpirer à trois dollars et trente-cinq cents l’heure, rien.
    Elle vérifia l’adresse duex fois, trois fois, puis se retourna pour revenir sur ses pas et découvrir que les rues s’étaient mélangées temporairement et elle savait qu’elle s’était perdue.

    III) PLAYING and WORKING WITH WORDS:
    La date limite pour cet exercice est le dimanche14 juillet 2018 tard. (Ne pas dépasser 60-65 mots … Merci. )
    Voici les éléments imposés cette fois :
    - (to) STAND- (to) CHECK – An ADDRESS – An ENTRANCE – HARSH – NATIVE – ALREADY – EVER- + un adjectif composé (en ed). dried soup, dried milk, dried fruits

    CHECKED in a HARSH way, I left the clinic, whose ADDRESS is opposite of the ENTRANCE of "Villa Necker" , ALREADY Jerome Bonaparte's residence, went up the steps flanking its park and STOOD before my NATIVE house, having a short epiphany I won't EVER forget:
    a BLACK-HAIRED boy greeted me, from the open window of my former bedroom…. notwithstanding the shutters were closed! 61

    …..doubtless it was due to a joke of hot weather.

    Thanking you very much indeed for giving me such a fanciful inspiration, I wish you a great week.

    So long.
    Joe39



    Réponse : Ex 159/ bathing in the heat de maya92, postée le 08-07-2019 à 16:32:58 (S | E)
    Hello Here4u

    I – Into English

    1 – To pay a shoe-repairer to resole my shoe ? What next ? I’m not so bound to that pair since I had it for next to nothing !
    2 – Stop glowering .. You’re not going to take what she claims at face value just because you saw me leaving her place… We are in the same boat ..’ ‘I show the colours : if you have cheated on me, I’ll leave you’
    3 – You want me to get out of your life ! You just have to say it and I’ll gladly obey…
    ‘4 – Well ! You have nothing to say ? You’re not used to remain agape, you ! Er..many words come to my mind , but sorry ‘Congratulations’ is not one of them !
    5 - Disappointing me is the only thing you’ve always never failed to do !

    II – Into French

    America found him at the bottom of the path, bundled in the twilight like a heap of rags. She’d walked nearly eight miles already, down out of the canyon to the highway along the ocean where she could catch the bus to Venice for a sewing job that never materialized, and then back again, and she was like death on two feet. To dollars and twenty cents down the drain and nothing to show for it. In the morning, at first light, she’d walked along the Coast Highway, and that made her feel good, made her feel like a girl again – the salt smell, people jogging on the beach, the amazing narrow-shouldered houses of the millionaires growing up like mushrooms out of the sand – but the address the Guatemalan woman had given her was worth nothing. All the way there, all the way out in the alien world, a bad neighbourhood, drunks in the street, and the building was boarded up, deserted, no back entrance, no sewing machines, no hard-faced boss to stand over her and watch her sweat at three dollars and thirty-five cents an hour, no nothing. She checked the address twice, three times, and then she turned round to retrace her steps and found that the streets had shuffled themselves in the interim, and she knew she was lost.
    América le découvrit au bout du chemin, empaqueté dans la pénombre comme un tas de chiffons. Elle avait marché presque 10 kilomètres déjà, vers le bas du canyon jusqu’à la grande route le long de l’océan où elle pouvait attraper le bus pour Venice pour un travail de couture qui ne s’était jamais concrétisé, puis elle était revenue et elle ne tenait plus sur ses jambes. Deux dollars et vingt cents fichus à l’eau et rien à l’horizon. Au matin, dès le lever du jour, elle avait marché le long du littoral et ça l’avait fait se sentir bien, se sentir redevenir une jeune fille – l’odeur de sel, les gens qui couraient sur la plage, les incroyables maisons exiguës des millionnaires qui poussaient comme des champignons hors du sable – mais l’adresse que lui avait donnée la femme guatémaltèque ne valait rien. Tout ce chemin jusqu’ici, tout ce chemin dans un monde étranger, un quartier sinistre, des ivrognes dans les rues et l’immeuble qui était condamné, déserté, pas d’entrée à l’arrière, pas de machines à coudre, pas de patron au visage dur planté derrière elle à la regarder transpirer pour trois dollars 35 de l’heure, rien. Elle vérifia l’adresse deux fois, trois fois puis elle se retourna pour rebrousser chemin et découvrit qu’entre temps toutes les rues s’étaient mélangées alors elle comprit qu’elle était perdue.

    III – Expression

    Dios mio .. she thought, rather desperate.. Where can I be ? She sat down on a low wall and looked around her : nothing, not a soul. Which way did she come from, she could not remember, crushed as she was by this last stroke of fate ! She was so craving for a work whatever it could be. She needed money, life was so hard in this country which she thought would be heaven … And now she was lost, lost in a sort of scorching hell, far from her home, far from her family, far from everything …


    Thank u once more Here4U - It seemed a bit easier this time probably you pity us because of the heat…!



    Réponse : Ex 159/ bathing in the heat de chocolatcitron, postée le 12-07-2019 à 18:42:38 (S | E)
    Ex 159/ bathing in the heat
    Message de here4u posté le 29-06-2019 à 15:53:10 (S | E | F)
    Hello, my dear Here4u and Maxwell! Thanks to both of you ! FINISHED.
    Hi Everybody!

    Here is my work:
    I)Translate into English:
    1. Maxwell : Payer un cordonnier pour ressemeler ma chaussure ? Et puis quoi encore ? Je ne suis pas particulièrement attaché à ma paire, d'autant qu'elle m'a coûté 3 fois rien .
    “Pay for a shoemaker to resolve my shoe ? What else ? I’m not particularly attached to my pair, especially as it cost me a pittance.”

    2. Maxwell : "Cesse de faire les gros yeux ... Tu ne vas quand même pas prendre pour argent comptant ce qu'elle prétend au motif que tu m'as vu sortir de chez elle ... Nous sommes dans le même bateau ..." "Je t'annonce la couleur : si tu m'as trompée, je te quitte". Maxwell
    “Stop looking sternly at me … You aren’t really going to take it at face value all that she claims because you saw me leaving her house, are you? We are in the same boat.” “ I show your hand. If you have been unfaithful to me, I ‘ll leave you !”

    3. « Tu veux que je sorte de ta vie ! Il suffit que tu me le dises et j’obéirai volontiers … »
    “You want me to leave you! You need to tell me it and I ‘ll willingly do as you are told.”

    4. « Eh bien ! Tu n’as vraiment rien à dire ? Tu ne restes jamais bouche bée, toi ! » « Euh… beaucoup de mots me viennent à l’esprit, mais, désolé, « Félicitations » n’est pas l’un de ceux-là ! »
    “Well! Have you anything to tell ? You do never stand gaping, don’t you”! “Uh… Lots of words came to my mind, but sorry,” congratulations” is not among them ! “

    5. « Me décevoir est bien la seule chose que tu n’as jamais manqué de faire ! »
    “Let me down is really the only thing you have never missed to do!”


    II)Translate into French:
    América found him at the bottom of the path, bundled in the twilight like a heap of rags. She’d walked nearly eight miles already, down out of the canyon to the highway along the ocean where she could catch the bus to Venice for a sewing job that never materialized, and then back again, and she was like death on two feet. Two dollars and twenty cents down the drain and nothing to show for it. In the morning, at first light, she’d walked along the Coast Highway, and that made her feel good, made her feel like a girl again – the salt smell, people jogging on the beach, the amazing narrow-shouldered houses of the millionaires growing up like mushrooms out of the sand – but the address the Guatemalan woman had given her was worth nothing. All the way there, all the way out in the alien world, a bad neighbourhood, drunks in the street, and the building was boarded up, deserted, no back entrance, no sewing machines, no hard-faced boss to stand over her and watch her sweat at three dollars and thirty-five cents an hour, no nothing. She checked the address twice, three times, and then she turned round to retrace her steps and found that the streets had shuffled themselves in the interim, and she knew she was lost.
    T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

    America le trouva au bout du chemin, emmitouflé à la tombée de la nuit, dans un amoncellement de fringues. Elle avait déjà marché presque treize kilomètres, en sortant du bas du canyon, jusqu’à la route nationale, le long de l’océan, où elle put attraper le bus pour Venice pour un travail de couturière qui ne s’était jamais concrétisé, et puis revenir et elle avançait comme un zombie. Deux dollars et vingt cents, jetés par les fenêtres et pour rien. Le matin, aux premières lueurs, elle avait marché le long de la route nationale de la Côte, et elle s’était sentie bien, ça l’avait fait redevenir une jeune fille : l’odeur du sel, les gens courant sur la plage, les adorables maisonnettes étroites des millionnaires poussant comme des champignons sur du sable, - mais l’adresse que lui avait donné la femme Guatémaltèque ne valait rien. Tout ce chemin jusqu’ici, tout ce chemin dans un monde étranger, un quartier sinistre, des ivrognes dans la rue, et l’immeuble barricadé, déserté, pas d’autre entrée à l’arrière, pas de machine à coudre, pas de patron affichant le visage dur et planté derrière elle, à la regarder transpirer pour trois dollars trente-cinq de l’heure. Elle vérifia l’adresse deux fois, trois fois, puis fit demi-tour et rebroussa chemin, et découvrit qu’entre temps, toutes les rues s’étaient mélangées, alors, elle comprit qu’elle était perdue.
    T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

    Have a very sweet week!
    See you soon.



    Réponse : Ex 159/ bathing in the heat de here4u, postée le 15-07-2019 à 23:35:28 (S | E)
    Hello, Dear Friends,

    Contrairement à ce que j’avais annoncé, ce devoir n’était pas facile … mais vous avez fait face vaillamment … et vous vous en êtes très bien sortis ! Bravo !
    Pour le thème anglais, un petit effort reste à faire pour l’ordre des mots … (retenez qu’un verbe doit être, le plus souvent, suivi de son complément (COD). Attention aussi à la place des adverbes … Lien internet

    Lien internet


    I)Translate into English:

    1. Maxwell : Payer un cordonnier pour ressemeler ma chaussure ? Et puis quoi encore ? Je ne suis pas particulièrement attaché à ma paire, d'autant qu'elle m'a coûté 3 fois rien ...
    Having to pay a shoemaker to have my shoe resoled! You’re kidding me! I don’t particularly care about this shoe, (especially) as it cost me next to nothing.

    - pour ressemeler ma chaussure = pour faire ressemeler … => to have something done=> to have my shoe resoled.
    - être attaché = tenir à = to mean a lot to sb/ to be important to sb/ to matter to sb/ to care about sg – « attached to » était trop fort ici, il sous-entend des sentiments …
    I’m not that fond of my shoe! (Why not ? utiliser "that" et non pas "this" et l’accentuer ! = I’m not as fond of my shoes as that… [A «strange» sentence! ]
    - elle m’a coûté = il faut un temps passé (ou un present perfect de bilan.)
    - 3 fois rien = next to nothing.


    2. Maxwell : "Cesse de faire les gros yeux ... Tu ne vas quand même pas prendre pour argent comptant ce qu'elle prétend au motif que tu m'as vu sortir de chez elle ... Nous sommes dans le même bateau ..." "Je t'annonce la couleur : si tu m'as trompé, je te quitte".
    "Stop scowling at me... You're not going to take what she claims at face value just because you saw me leaving her house, are you? We're in this together..." "I show you my hand! If you have cheated on me, I’ll leave you!"

    - faire les gros yeux = to look sternly at stg/ look disapprovingly at/ give sb a stern look/ give someone a disapproving look/ frown/ reprovingly/ scowl/ to look daggers/ give the stink eye/ to gawk/
    - prendre pour argent comptant = take/ accept at face value
    - annoncer la couleur = to show one’s hand/ to lay one's cards on the table/ to declare trumps/ to set out/ lay down the rules
    Cette expression date de 1930. Elle provient du jeu de bridge dans lequel les joueurs annoncent une des quatre couleurs qu’ils souhaitent poser comme atout. On dit alors d’une personne qui exprime clairement ses intentions qu’elle "annonce la couleur",
    tel qu’un joueur de cartes pourrait le faire.
    - Tromper quelqu’un = to cheat/ to deceive/ to be unfaithful to/


    3. « Tu veux que je sorte de ta vie ! Il suffit que tu me le dises et j’obéirai volontiers … »
    «You want me out of your life! Just say it and I’ll obey willingly!»

    - Ne pas oublier que dans les dialogues (surtout s’ils sont familiers) il est habituel de faire des ellipses pour plus de naturel et un réel « gain de temps » … « You want me to get out of your life » est exact, mais peu naturel à l’oral …

    4. « Eh bien ! Tu n’as vraiment rien à dire ? Tu ne restes jamais bouche bée, toi ! » « Euh… beaucoup de mots me viennent à l’esprit, mais, désolé, « Félicitations » n’est pas l’un de ceux-là ! »
    Well, well! You really have nothing to say! You're never at a loss for words!" "Errr... A lot of words are coming to my mind but, sorry, "Congratulations" isn't one of them!"

    - rester bouche-bée peut insister sur la bouche ouverte (causée par la surprise) = gape ; speechless= sans voix, indique aussi une surprise. J’ai préféré insister sur « le manque de mots » qui est aussi dans les deux expressions précédentes mais qui est plus clair avec «to be at a loss for words» : Lien internet


    5. « Me décevoir est bien la seule chose que tu n’as jamais manqué de faire ! »
    Disappointing me is really the only thing you've never failed at!

    - Me décevoir = le fait de me décevoir=> gérondif.
    - Manquer de faire = to fail to do something/ to fail at (doing) something

    II)Translate into French:

    América found him at the bottom of the path, bundled in the twilight like a heap of rags. She’d walked nearly eight miles already, down out of the canyon to the highway along the ocean where she could catch the bus to Venice for a sewing job that never materialized, and then back again, and she was like death on two feet. Two dollars and twenty cents down the drain and nothing to show for it. In the morning, at first light, she’d walked along the Coast Highway, and that made her feel good, made her feel like a girl again – the salt smell, people jogging on the beach, the amazing narrow-shouldered houses of the millionaires growing up like mushrooms out of the sand – but the address the Guatemalan woman had given her was worth nothing. All the way there, all the way out in the alien world, a bad neighbourhood, drunks in the street, and the building was boarded up, deserted, no back entrance, no sewing machines, no hard-faced boss to stand over her and watch her sweat at three dollars and thirty-five cents an hour, no nothing. She checked the address twice, three times, and then she turned round to retrace her steps and found that the streets had shuffled themselves in the interim, and she knew she was lost.

    Encore une version très difficile … Certains l’ont trouvée plus facile … pas moi !

    América le trouva en bas du chemin, empaqueté dans la pénombre comme un tas de chiffons … Elle avait marché presque douze kilomètres déjà, descendant le canyon vers la grande route qui longe l’océan où elle put prendre le bus pour Venice pour y chercher un travail de couturière qui ne s’est jamais concrétisé et retour, et (*) elle ne tenait plus debout ... Deux dollars vingt cents de dépensés et rien en retour … Au matin, aux premières lueurs du jour, elle avait longé la grande route du littoral, et ça l’avait fait se sentir bien, se sentir redevenir jeune fille - l’odeur de l’océan, les gens qui couraient sur la plage, les étranges maisons de millionnaires, exiguës, qui sortaient du sable comme des champignons - mais l’adresse donnée par la femme du Guatemala n’était pas bonne. Tout ce chemin jusque là, tout ce chemin dans le monde étranger, le quartier dangereux, les ivrognes dans la rue, et l’immeuble était condamné, désert, pas d’entrée à l’arrière, pas de machines à coudre, pas de patron au visage dur derrière elle, à la regarder transpirer pour trois dollars trente-cinq de l’heure, rien ! Elle vérifia l’adresse deux fois, trois fois et puis fit demi-tour pour rebrousser chemin et s’aperçut que les rues s’étaient mélangées entre temps ; et elle comprit qu’elle était perdue.

    T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

    - (*) «she was like death on two feet» = presque tout le monde a compris le sens … mais quelques expressions très maladroites ne « passaient pas » ! J’ai accepté : comme morte sur ses deux pieds/ elle ne tenait plus sur ses jambes/ elle avançait comme un zombie/ on aurait dit une morte-vivante/ elle était morte de fatigue/ se sentait comme un mort vivant (mais le féminin est bon !)/

    - Deux dollars vingt cents de perdus/ de gâchés/ de dépensés (pour le ticket)
    - Nothing to show for it = rien en retour ! (pas de travail !)
    Il y avait accumulation de « and » mais comme ils exprimaient une forme de pensée par ajout, je les ai conservés …


    III) PLAYING and WORKING WITH WORDS:
    - (to) STAND- (to) CHECK – An ADDRESS – An ENTRANCE – HARSH – NATIVE – ALREADY – EVER- + un adjectif composé (en ed).


    - How HARSH it was to reach this archeological site inside this ancient Peruvian area but after CHECKING my map, I was certain the ADDRESS given by my friends was right, I stood in front of the most RENOWNED temple ENTRANCE I had EVER seen in my life, which reminded me that one similar temple had ALREADY been built in my NATIVE country in times of yore ... 64

    - I should have CHECKED the ADDRESS before STANDING for one hour at the ENTRANCE of the room where an EVER so WELL-DRESSED patronizing receptionist finally said with a HARSH voice that they only hired NATIVE speakers and they ALREADY had one ! (42)

    - The juge's ENTRANCE into the court, was solemn; never, EVER had this SEVERE man granted a pardon to a defendant ; his ADDRESS was brief: life imprisonment; the BLUE-EYED defendant, a NATIVE American (a blue-eyed Native American ? Are you sure ? ), STOOD UP... as he had ALREADY considered this verdict, he CHECKED his dismay.(47)

    - CHECKED in a HARSH way, I left the clinic, whose ADDRESS is opposite the ENTRANCE of "Villa Necker", ALREADY Jerome Bonaparte's residence, went up the steps flanking its park and STOOD before my NATIVE house, having a short epiphany I won't EVER forget: a BLACK-HAIRED boy greeted me from the open window of my former bedroom… although the shutters were closed! 61

    Bravo et à tous de tout ce très bon travail !





    [POSTER UNE NOUVELLE REPONSE] [Suivre ce sujet]


    Cours gratuits > Forum > Exercices du forum