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    Réecriture

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    Réecriture
    Message de perfect posté le 01-12-2018 à 10:27:32 (S | E | F)
    Bonjour à tous,
    Aujourd'hui, je me permets de venir sur notre cher forum de français pour poster un exercice qui me pose quelques difficultés et dont j'aimerai y remédier, c'est une réécriture de niveau 2, c'est à dire de difficulté moyenne, voici :

    Consigne : Réécrivez le texte en commençant par : "Ma seule consolation, quand je monte me coucher..." et effectuez par la suite toutes le modifications nécessaires.

    Le texte : Ma seule consolation quand je montais me coucher, était que maman viendrait m'embrasser quand je serais dans mon lit. Mais ce bonsoir durait si peu de temps, elle redescendait si vite, que le moment où je l'entendais monter, puis où passait dans le couloir à double porte le bruit léger de sa robe de jardin de mousseline bleue [...], était pour moi un moment douloureux. Il annonçait celui qui allait le suivre, où elle m'aurait quitté,où elle serait redescendue. De sorte que ce bonsoir que j'aimais tant, j'en arrivais à souhaiter qu'il vint le plus tard possible.

    Ma réponse : Ma seule consolation, quand je monte me coucher, est que maman vienne m'embrasser quand je suis dans mon lit.
    Mais ce bonsoir dure si peu de temps, elle redescend si vite, que le moment où je l'entends monter, puis où passe dans le couloir à double porte le bruit léger de sa robe de jardin de mousseline bleue [...], est pour moi un moment douloureux.
    Il annonce que celui qui va le suivre, où elle me quitte, où elle est redescendue. De sorte que ce bonsoir que j'aime tant, j'en arrive à souhaiter qu'il vienne le plus tard possible.

    Pourriez vous m'indiquez mes erreurs et leurs corrections ?

    Merci pour tous ceux qui auront la gentillesse de me répondre
    Perfect


    Réponse : Réecriture de namassepasmouss, postée le 01-12-2018 à 13:30:12 (S | E)
    Bonjour Perfect, voici à mon avis ce qu'on peut corriger :

    où elle me quitte, où elle est redescendue : où elle m'aura quitté, où elle sera descendue

    Je pense que c'est tout. Bon après-midi.
    Guy.



    Réponse : Réecriture de gerold, postée le 01-12-2018 à 15:06:52 (S | E)
    Bonjour

    Aujourd'hui, je me permets de venir sur notre cher forum de français pour poster un exercice qui me pose quelques difficultés et dont auxquelles j'aimerais y remédier, c'est une réécriture de niveau 2, c'est à dire de difficulté moyenne, voici :

    Consigne : Réécrivez le texte en commençant par : "Ma seule consolation, quand je monte me coucher..." et effectuez par la suite toutes les modifications nécessaires.

    Le texte : Ma seule consolation quand je montais me coucher, était que maman viendrait m'embrasser quand je serais dans mon lit. Mais ce bonsoir durait si peu de temps, elle redescendait si vite, que le moment où je l'entendais monter, puis où passait dans le couloir à double porte le bruit léger de sa robe de jardin de mousseline bleue [...], était pour moi un moment douloureux. Il annonçait celui qui allait le suivre, où elle m'aurait quitté,où elle serait redescendue. De sorte que ce bonsoir que j'aimais tant, j'en arrivais à souhaiter qu'il vint vînt avec accent circonflexe, c'est un subjonctif imparfait le plus tard possible.

    C'est un texte très littéraire, cet exercice est loin d'être facile.

    Ma réponse : Ma seule consolation, quand je monte me coucher, est que maman vienne m'embrasser quand je suis dans mon lit c'est parfaitement correct, mais ce n'est peut-être pas la réponse attendue. Dans le texte originel, vous avez des conditionnels (viendrait, serait) qui sont en fait des futurs dans le passé, il serait logique de les remplacer par des futurs simples.
    Mais ce bonsoir dure si peu de temps, elle redescend si vite, que le moment où je l'entends monter, puis où passe dans le couloir à double porte le bruit léger de sa robe de jardin de mousseline bleue [...], est pour moi un moment douloureux.
    Il annonce que celui qui va le suivre, où elle me quitte, où elle est redescendue. Il faut le même temps pour les deux verbes, le présent ne convient pas, car l'auteur ne parle pas du moment de la séparation, mais du moment qui suit la séparation, il emploie le conditionnel passé, qui est une sorte de futur antérieur du passé. Il faut donc le remplacer dans votre réécriture par le futur antérieur. De sorte que ce bonsoir que j'aime tant, j'en arrive à souhaiter qu'il vienne le plus tard possible.




    Réponse : Réecriture de perfect, postée le 01-12-2018 à 17:05:38 (S | E)
    Bonsoir ,

    Merci à vous deux et particulièrement à Gerold pour vos explications détaillées
    Je tiens à dire que ces sur mêmes points où j'hésitais avant de poster sur le forum, sur cette phrase :
    Ma seule consolation, quand je monte me coucher, est que maman
    viendra m'embrasser quand je suis dans mon lit.
    Je pense que vous avez raison : je met donc le futur simple qui est viendra.
    Quant aux deux autres fautes, c'est noté :
    Il annonce celui qui va le suivre, où elle m'aura quitté,où elle sera redescendue. Voilà toutes les corrections apportées. J'ai aussi une question : lorsque l'on change le temps d'un texte, ici en l'occurrence on passe d'un texte à l'imparfait à un texte au présent, dans quel temps doit-on transformer les autres verbes qui ne sont pas à l'imparfait pour rendre parfaitement compréhensible le texte au présent (exemple : justement le "où elle m'aurait quitté" qui deviendra "où elle m'aura quitté" ), je sais que ce sera différent à chaque fois, justement comment fait-on pour savoir quelle transformation pour quel temps ? Est-ce la concordance des temps ?

    Je me permets d'ajouter une dernière réécriture :

    Consigne : Réécrivez ce texte en remplaçant "je" par "nous"

    Le texte : Tout à coup, le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure avant la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé et de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté [...].

    Ma réponse : Tout à coup, le souvenir nous est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là nous ne sortions pas avant l'heure de la messe), quand nous allions lui dire bonjour dans sa chambre, notre tante Léonie nous offrait, après l'avoir trempé dans son infusion de thé et de tilleul. La vue de la petite madeleine ne nous avait rien rappelé avant que nous n'y eussions goûté (y'a t-il s à la fin de goûté puisque le COD "y" est avant le verbe ?)

    Merci infiniment du temps que vous me consacrez



    Réponse : Réecriture de gerold, postée le 02-12-2018 à 09:37:39 (S | E)
    Bonjour

    ... viendra m'embrasser quand je serai dans mon lit ... (relisez bien pour vérifier que vous n'oubliez aucun verbe)

    Je ne vois pas d'erreur dans votre seconde réécriture, mais vérifiez le texte d'origine (avant l'heure avant la messe )


    ... avant que nous n'y eussions goûté (y'a y a-t-il s à la fin de goûté puisque le COD "y" est avant le verbe ?)non, "y" remplace un complément introduit par "à" (goûté à cela), c'est donc un COI, pas un COD. Cependant, goûter peut être transitif direct (avant que nous ne l'eussions goûtée, accord avec "madeleine"). Concernant cette nuance, tapez "goûter à vs goûter" sur Internet.





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    Modifié par gerold le 02-12-2018 09:38



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    Modifié par gerold le 02-12-2018 09:42





    Réponse : Réecriture de perfect, postée le 02-12-2018 à 10:47:55 (S | E)
    Bonjour,

    D'accord, merci infiniment pour votre aide , j'avais une dernière à laquelle vous n'aviez pas répondu, je la repose : lorsque l'on change le temps d'un texte, ici en l'occurrence on passe d'un texte à l'imparfait à un texte au présent, dans quel temps doit-on transformer les autres verbes qui ne sont pas à l'imparfait pour rendre parfaitement compréhensible le texte au présent (exemple : justement le "où elle m'aurait quitté" qui deviendra "où elle m'aura quitté" ), je sais que ce sera différent à chaque fois, justement comment fait-on pour savoir quelle transformation pour quel temps ? Est-ce la concordance des temps ?

    Merci pour toutes vos réponses
    Perfect

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    Modifié par perfect le 02-12-2018 10:48




    Réponse : Réecriture de perfect, postée le 02-12-2018 à 19:20:57 (S | E)
    Edit : Y a t-il une leçon sur le site pour les réécritures ?



    Réponse : Réecriture de gerold, postée le 02-12-2018 à 23:33:07 (S | E)
    Bonsoir

    C'est en effet une question de concordance des temps : "(le moment) qui allait le suivre, où elle m'aurait quitté ..." devient au présent "(le moment) qui va le suivre, où elle m'aura quitté", de même "ma seule consolation quand je montais me coucher, était que maman viendrait m'embrasser" devient "ma seule consolation quand je monte me coucher, était que maman viendra m'embrasser". Le futur simple et le futur antérieur sont remplacés dans un contexte au passé par le conditionnel présent et le conditionnel passé, qui sont en fait un futur dans le passé et un futur antérieur dans le passé. On considère souvent aujourd'hui que, dans ce cas, le conditionnel n'est pas un mode mais un temps de l'indicatif. Autres exemples : il dit qu'il viendra s'il ne pleut pas > il a dit qu'il viendrait s'il ne pleuvait pas ; je pense que je pourrai partir tôt > je pensais que je pourrais (conditionnel) partir tôt. Mais, quand le conditionnel est vraiment un mode, la transformation n'a pas lieu : il dit (présent) qu'il serait venu s'il n'avait pas plu > il a dit qu'il serait venu s'il n'avait pas plu.
    Dans un contexte passé (ou conditionnel) Le subjonctif présent est remplacé par le subjonctif imparfait, mais seulement dans la langue soutenue : "j'en arrive à souhaiter qu'il vienne le plus tard possible" > "j'en arrivais à souhaiter qu'il vînt ...", "j'en arriverais à souhaiter qu'il vînt ...". Si vous devez réécrire un texte littéraire, il faut employer le subjonctif imparfait.


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    Modifié par gerold le 02-12-2018 23:34






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