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    Correction d'un texe

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    Correction d'un texe
    Message de maux posté le 07-11-2017 à 17:39:57 (S | E | F)
    Bonsoir,j'ai un texte assez long à écrire ,pourriez vous m'aider à faire la correction !D'avance à tou merci

    voici le texte:

    Juillet 1946. Il est presque midi quand le bateau de voyageurs en provenance de Marseille fait son entré dans le port d’Alger. Nassim, debout sur la passerelle, est émerveillé par l’aspect pittoresque de la ville qu’il voit pour la première fois de sa vie. Des immeubles à arcades en pierre de taille qui bordent le front de mer et la Casbah avec ses milliers de maisons d’un blanc éclatant, colées les unes aux autres, forment un tableau idyllique. De là, son regard embrasse par-dessus la baie les horizons aux fonds blancs ou bleus du ciel.
    Du square Bresson, aujourd’hui Port Saïd, que les algérois appelaient Djenina aussi, s’élève le tumulte des vendeurs à la criée. C’est également le lieu de rendez-vous privilégiés des gens qui viennent de l’intérieur du pays. Situé près de la gare centrale de chemins de fer, le square abrite des bancs où viennent s’asseoir les voyageurs dans l’attente du départ du train ou du bateau. Sous les palmiers, magnolias et autres muriers centenaires, quand le soleil est à son zénith l’été, on y voit es gens engagés dans d’interminables bavardages. C’est ici que se trouve aussi la station de taxis qui desservent l’est algérien.
    Sous le soleil brûlant du mois juillet, Nassim une valise à la main descend la passerelle du bateau. Il est envahi par l’odeur enivrante du port, celle des merguez, brochettes de viande de mouton, sardines frits. Il a faim. Nul n’aurait résisté à l’envie d’une assiette garnie d’une cuillerée de Harissa, voir de deux ! Alors, il entre dans l’un de ces petits restaurants populaires, où la fumée des grillages, loin d’être une nuisance, vous chatouille agréablement les naines. Elle fait partie du décor ! Dans l’ambiance retrouvée du pays, il décide d’y passer la nuit. Oui ! Alger la blanche lui offre cette chaleur moite du soir qu’il lui a tellement manquée, même si la chemise lui colle à la peau. Ne connaissant rien de la ville et des étroites ruelles de la Casbah, il déambule dans les rues animées du quartier a la recherche d’un hôtel bon marché. Mais sa valise est trop chargée, il ne peut trop s’éloigner de la Djenina. Il ne sent plus ses jambes. Alors, à l’ombre agréable d’un magnolia, il prend place sur un banc public .A peine eut-il allongé ses jambes que de jeunes cireurs accourent vers lui. Le premier arrivé, lui prend le pied et le pose sur la boite à cirer. Nassim retire son pied avec énergie. Il ne veut pas se faire cirer les souliers. Dans l’armée il a apprit à faire briller ses chaussures lui-même. Alors, il ne veut pas faillir à la tradition… Et parce qu’il regrettait d’avoir bougé son pied trop brusquement, il demande au jeune cireur de lui chercher une chambre d’hôtel pour la nuit. Ce dernier tout content de rendre service, lui dit :
    -Cela vous coutera cinq francs ! Dites-moi Monsieur, vous venez de France, c’est ce pas ? Cela se voit. Vous portez tous le même costume, propre et bon marché. Et, ce qui vous différencie des autres, c’est ce béret caquette et l’incontournable appareil photo autour du coup. Vous voulez bien jouer au touriste n’est ce pas ? En plus, avec votre valise en cuir, je vous reconnait de loin. Monsieur, n’auriez-vous pas dans votre valise un morceau de chocolat ou un bonbon ? Vous savez, ces petites sucreries sont chères pour nous !
    - Ecoute mon garçon, je n’ai pas ces friandises dans ma valise. Quoiqu’il en soit, nous allons conclure un marché toi et moi. Je paierais ta course et je te donne en plus 20 frs pour t’acheter du chocolat et un sachet de bonbons. A une condition, que tu les manges ici, devant moi.
    Quelques minutes après, le jeune cireur revient avec une tablette de chocolat et des bonbons dans la main.
    - Voilà ! Comme promis, je vais croquer cette tablette devant toi. Vous en voulez ?
    Tout en mangeant le chocolat, il est de temps à autres secoué par une quinte violente. Quand il a vu que Nassim le regardait avec tristesse, il voulait le rassurer en lui disant : Ne vous inquiétez pas, ce n’est rien, les gens croient que c’est la maladie des poumons, alors que je suis allergique au pollen. C’est le vieux Cheikh Marouane qui me l’a dit. C’est lui notre médecin de famille. Chez le médecin roum , il faut beaucoup de sous…Puis, il dit que c’est la santée de son père hospitalisé qui suscitait de graves inquiétudes.
    A peine avait avalé un petit morceau de chocolat, qu’il range le reste de la tablette dans la poche de sa veste élimée.
    - Ah je ne suis pas d’accord, tu dois terminer toute la tablette, conformément aux clauses de notre marché ! Lui dis Nassim
    - Mais ya ami , je dois partager le reste ave mes deux autres frères. Ils sont tous cireurs comme moi… Quant au morceau de savon que tu m’as rajouté, il est pour ma mère.
    Nassim gagna vite la sympathie du jeune cireur. Il lui dit : je m’appelle Yanis, et si un autre jour tu sas besoin de n’importe quoi dans le quartier, n’hésite pas à venir ? Tous les garçons qui trainent dans le square sont mes amis, ils me connaissent tous. Tu n’as qu’à demander après Tarzan c’est mon surnom, il parait que je grimpais bien aux arbres du square !
    Dans sa chambre d’hôtel, Nassim n’a pratiquement pas fermé l’œil de la nuit. La rencontre avec le jeune cireur a réveillé en lui les souvenirs de son enfance. Oui, dans la campagne ou dans les villes, la misère est la même. Et puis, tous ces mendiants accroupis à l’entrée du restaurant de la place, quémandant une pièce… . Donc, rien n’a rien n’a changé apparemment en Algérie !
    Aux premiers rayons du soleil, Nassim quitta sa chambre d’hôtel et se dirige tout droit vers la gare de chemin de fer. Le départ du train à destination de Sétif est prévu dans deux heures. Il monte dans la 1 ère voiture et prend place dans le premier compartiment qui s’offre à lui. Deux voyageurs y ont pris place avant lui. Quelques minutes après, ils sont rejoints par 3 autres. Le train est bondé ce jour là. Le départ est sifflé à 9 heures . l’arrivée à la gare de Sérif est prévue 14 heures.
    Il régnait une ambiance joyeuse dans le compartiment. Nassim est assis entre deux quinquagénaires, l’un porte une veste bleu de travail, l’autre se dit cheminot. Sur le siège d’en face, un homme à la carrure de géant porte une casquette de marin. A lui seul il occupe presque la moitié de la banquette ! A ses côtés deux jeunes garçons, la vingtaine environ. Ils voyagent ensembles. Ils commentent à haute voix le film « charlot boxeur », de Charlie Chaplin, qu’ils ont vus dans une salle de cinéma populaire de Belcourt . Ils rient à george déployée. Arrivés près de la ville de Bouira, un homme de petite taille, chétif, coiffé d’une calotte rouge, entre dans le compartiment :
    - Excusez-moi, messieurs, puis-je me serre contre vous ! Je suis resté debout pendant tout le trajet, depuis notre départ d’Alger. Je n’arrive plus à tenir sur mes jambes. Nassim se lève et invite l’homme à la calotte rouge de s’asseoir.
    Tout au long du trajet, ces passagers se racontent des histoires. Chacun va raconter une histoire à lui. Manière comme une autre de chasser l’ennui, la monotonie. On parle de tout et de rien.
    A sa sortie de la gare, Nassim si dirige tout droit vers le lieu dit Sour , vestige d’un vieux rempart qui entourait la ville dans l’antiquité. C’est sous ce rempart, que stationnent les taxis de Lafayette. Il monte dans la première voiture qui s’offre à lui, une traction avant Citroën, noire.


    Réponse : Correction d'un texe de catchmybreath, postée le 07-11-2017 à 21:38:55 (S | E)

    okay i will help you, I will write your mistakes in red :


    Bonsoir,j'ai un texte assez long à écrire ,pourriez vous m'aider à faire la correction !D'avance à tous merci

    voici le texte:

    Juillet 1946. Il est presque midi quand le bateau de voyageurs en provenance de Marseille fait son entrée dans le port d’Alger. Nassim, debout sur la passerelle, est émerveillé par l’aspect pittoresque de la ville qu’il voit pour la première fois de sa vie. Des immeubles à arcades en pierre de taille qui bordent le front de mer et la Casbah avec ses milliers de maisons d’un blanc éclatant, colées les unes aux autres, forment un tableau idyllique. De là, son regard embrasse par-dessus la baie les horizons aux fonds blancs ou bleus du ciel.
    Du square Bresson, aujourd’hui Port Saïd, que les algérois appelaient Djenina aussi, s’élève le tumulte des vendeurs à la criée. C’est également le lieu de rendez-vous privilégié (no s) des gens qui viennent de l’intérieur du pays. Situé près de la gare centrale de chemins de fer, le square abrite des bancs où viennent s’asseoir les voyageurs dans l’attente du départ du train ou du bateau. Sous les palmiers, magnolias et autres muriers centenaires, on y voit, quand le soleil est à son zénith l’été, les gens engagés dans d’interminables bavardages. C’est ici que se trouve aussi la station de taxis qui desservent l’est algérien.
    Sous le soleil brûlant du mois juillet, Nassim une valise à la main descend la passerelle du bateau. Il est envahi par l’odeur enivrante du port, celle des merguez, brochettes de viande de moutons, sardines frits. Il a faim. Nul n’aurait résisté à l’envie d’une assiette garnie d’une cuillerée de Harissa, voir de deux ! Alors, il entre dans l’un de ces petits restaurants populaires, où la fumée des grillades, loin d’être une nuisance, vous chatouille agréablement les naines. Elle fait partie du décor ! Dans l’ambiance retrouvée du pays, il décide d’y passer la nuit. Oui ! Alger la blanche lui offre cette chaleur moite du soir qu’il lui a tellement manquée, même si la chemise lui colle à la peau. Ne connaissant rien de la ville et des étroites ruelles de la Casbah, il déambule dans les rues animées du quartier a la recherche d’un hôtel bon marché. Mais sa valise est trop chargée, il ne peut trop s’éloigner de la Djenina. Il ne sent plus ses jambes. Alors, à l’ombre agréable d’un magnolia, il prend place sur un banc public .A peine eut-il allongé ses jambes que de jeunes cireurs accourent vers lui. Le premier arrivé, lui prend le pied et le pose sur la boite à cirer. Nassim retire son pied avec énergie. Il ne veut pas se faire cirer les souliers. Dans l’armée il a apprit à faire briller ses chaussures lui-même. Alors, il ne veut pas faillir à la tradition… Et parce qu’il regrettait d’avoir bougé son pied trop brusquement, il demande au jeune cireur de lui chercher une chambre d’hôtel pour la nuit. Ce dernier tout content de rendre service, lui dit : 
    -Cela vous coutera cinq francs ! Dites-moi Monsieur, vous venez de France, n’est ce pas ? Cela se voit. Vous portez tous le même costume, propre et bon marché. Et, ce qui vous différencie des autres, c’est ce béret caquette et l’incontournable appareil photo autour du coup. Vous voulez bien jouer au touriste n’est ce pas ? En plus, avec votre valise en cuir, je vous reconnais de loin. Monsieur, n’auriez-vous pas dans votre valise un morceau de chocolat ou un bonbon ? Vous savez, ces petites sucreries sont chères pour nous !
    - Ecoute mon garçon, je n’ai pas ces friandises dans ma valise. Quoiqu’il en soit, nous allons conclure un marché toi et moi. Je paierais ta course et je te donne en plus 20 frs pour t’acheter du chocolat et un sachet de bonbons. A une condition, que tu les manges ici, devant moi.
    Quelques minutes après, le jeune cireur revient avec une tablette de chocolat et des bonbons dans la main.
    - Voilà ! Comme promis, je vais croquer cette tablette devant toi. Vous en voulez ?  
    Tout en mangeant le chocolat, il est de temps à autres secoué par une quinte violente. Quand il a vu que Nassim le regardait avec tristesse, il voulait le rassurer en lui disant : Ne vous inquiétez pas, ce n’est rien, les gens croient que c’est la maladie des poumons, alors que je suis allergique au pollen. C’est le vieux Cheikh Marouane qui me l’a dit. C’est lui notre médecin de famille. Chez le médecin no room medecin is enough, il faut beaucoup de sous…Puis, il dit que c’est la santée de son père hospitalisé qui lui suscitait de graves inquiétudes.
    A peine avait il avalé un petit morceau de chocolat, qu’il range le reste de la tablette dans la poche de sa veste élimée.
    - Ah je ne suis pas d’accord, tu dois terminer toute la tablette, conformément aux clauses de notre marché ! Lui dit Nassim
    - Mais j'ai un ami , je dois partager le reste ave mes deux autres frères. Ils sont tous cireurs comme moi… Quant au morceau de savon que tu m’as rajouté, il est pour ma mère.
    Nassim gagna vite la sympathie du jeune cireur. Il lui dit : je m’appelle Yanis, et si un autre jour tu sas besoin de n’importe quoi dans le quartier, n’hésite pas à venir ? Tous les garçons qui trainent dans le square sont mes amis, ils me connaissent tous. Tu n’as qu’à demander après Tarzan c’est mon surnom, il parait que je grimpais bien aux arbres du square !
    Dans sa chambre d’hôtel, Nassim n’a pratiquement pas fermé l’œil de la nuit. La rencontre avec le jeune cireur a réveillé en lui les souvenirs de son enfance. Oui, dans la campagne ou dans les villes, la misère est la même. Et puis, tous ces mendiants accroupis à l’entrée du restaurant de la place, quémandant une pièce… . Donc, rien n’a rien n’a changé apparemment en Algérie !
    Aux premiers rayons du soleil, Nassim quitta sa chambre d’hôtel et se dirige tout droit vers la gare de chemin de fer. Le départ du train à destination de Sétif est prévu dans deux heures. Il monte dans la 1 ère voiture et prend place dans le premier compartiment qui s’offre à lui. Deux voyageurs y ont pris place avant lui. Quelques minutes après, ils sont rejoints par 3 autres. Le train est bondé ce jour là. Le départ est sifflé à 9 heures . l’arrivée à la gare de Sérif est prévue 14 heures.
    Il régnait une ambiance joyeuse dans le compartiment. Nassim est assis entre deux quinquagénaires, l’un porte une veste bleu de travail, l’autre se dit cheminot. Sur le siège d’en face, un homme à la carrure de géant porte une casquette de marin. A lui seul il occupe presque la moitié de la banquette ! A ses côtés deux jeunes garçons, la vingtaine environ. Ils voyagent ensembles. Ils commentent à haute voix le film « charlot boxeur », de Charlie Chaplin, qu’ils ont vus dans une salle de cinéma populaire de Belcourt . Ils rient à gorge (warning : gorge not "george") déployée. Arrivés près de la ville de Bouira, un homme de petite taille, chétif, coiffé d’une calotte rouge, entre dans le compartiment : 
    - Excusez-moi, messieurs, puis-je me serrer contre vous ! Je suis resté debout pendant tout le trajet, depuis notre départ d’Alger. Je n’arrive plus à tenir sur mes jambes. Nassim se lève et invite l’homme à la calotte rouge de s’asseoir.
    Tout au long du trajet, ces passagers se racontent des histoires. Chacun va raconter une histoire à lui. Manière comme une autre de chasser l’ennui, la monotonie. On parle de tout et de rien.
    A sa sortie de la gare, Nassim se dirige tout droit vers le lieu dit Sour , vestige d’un vieux rempart qui entourait la ville dans l’antiquité. C’est sous ce rempart, que stationnent les taxis de Lafayette. Il monte dans la première voiture qui s’offre à lui, une traction avant Citroën, noire.  


    it's a very good job ! they are few mistakes and you have a rich vocabulary congratulation !







    Réponse : Correction d'un texe de gerondif, postée le 07-11-2017 à 21:56:03 (S | E)
    Bonjour,
    erreurs en bleu (orthographe surtout)
    Juillet 1946. Il est presque midi quand le bateau de voyageurs en provenance de Marseille fait son entré dans le port d’Alger. Nassim, debout sur la passerelle, est émerveillé par l’aspect pittoresque de la ville qu’il voit pour la première fois de sa vie. Des immeubles à arcades en pierre de taille qui bordent le front de mer et la Casbah avec ses milliers de maisons d’un blanc éclatant, colées les unes aux autres, forment un tableau idyllique. De là, son regard embrasse par-dessus la baie les horizons aux fonds blancs ou bleus du ciel.
    Du square Bresson, aujourd’hui Port Saïd, que les algérois appelaient Djenina aussi, s’élève le tumulte des vendeurs à la criée. C’est également le lieu de rendez-vous privilégiés des gens qui viennent de l’intérieur du pays. Situé près de la gare centrale de chemins de fer, le square abrite des bancs où viennent s’asseoir les voyageurs dans l’attente du départ du train ou du bateau. Sous les palmiers, magnolias et autres muriers centenaires, quand le soleil est à son zénith l’été, on y voit es gens engagés dans d’interminables bavardages. C’est ici que se trouve aussi la station de taxis qui desservent(la station des taxis qui desservent / la station de taxis qui dessert) l’est algérien.
    Sous le soleil brûlant du mois de juillet, Nassim, une valise à la main, descend la passerelle du bateau. Il est envahi par l’odeur enivrante du port, celle des merguez, brochettes de viande de mouton, sardines frits. Il a faim. Nul n’aurait résisté à l’envie d’une assiette garnie d’une cuillerée de Harissa, voir de deux ! Alors, il entre dans l’un de ces petits restaurants populaires, où la fumée des grillages, loin d’être une nuisance, vous chatouille agréablement les naines. Elle fait partie du décor ! Dans l’ambiance retrouvée du pays, il décide d’y passer la nuit. Oui ! Alger la blanche lui offre cette chaleur moite du soir qu’il lui a tellement manquée, même si la chemise lui colle à la peau. Ne connaissant rien de la ville et des étroites ruelles de la Casbah, il déambule dans les rues animées du quartier a la recherche d’un hôtel bon marché. Mais sa valise est trop chargée, il ne peut trop s’éloigner de la Djenina. Il ne sent plus ses jambes. Alors, à l’ombre agréable d’un magnolia, il prend place sur un banc public .A peine eut-il (passé composé) allongé ses jambes que de jeunes cireurs accourent vers lui. Le premier arrivé, lui prend le pied et le pose sur la boite à cirer. Nassim retire son pied avec énergie. Il ne veut pas se faire cirer les souliers. Dans l’armée il a apprit à faire briller ses chaussures lui-même. Alors, il ne veut pas faillir à la tradition… Et parce qu’il regrettait(présent) d’avoir bougé son pied trop brusquement, il demande au jeune cireur de lui chercher une chambre d’hôtel pour la nuit. Ce dernier tout content de rendre service, lui dit :
    -Cela vous coutera cinq francs ! Dites-moi Monsieur, vous venez de France, c’est ce pas ? Cela se voit. Vous portez tous le même costume, propre et bon marché. Et, ce qui vous différencie des autres, c’est ce béret caquette et l’incontournable appareil photo autour du coup. Vous voulez bien jouer au touriste n’est ce pas ? En plus, avec votre valise en cuir, je vous reconnait de loin. Monsieur, n’auriez-vous pas dans votre valise un morceau de chocolat ou un bonbon ? Vous savez, ces petites sucreries sont chères pour nous !
    - Ecoute mon garçon, je n’ai pas ces friandises dans ma valise. Quoiqu’il (en deux mots) en soit, nous allons conclure un marché toi et moi. Je paierais(il faut un futur, pas un conditionnel) ta course et je te donne en plus 20 frs pour t’acheter du chocolat et un sachet de bonbons. A une condition, que tu les manges ici, devant moi.
    Quelques minutes après, le jeune cireur revient avec une tablette de chocolat et des bonbons dans la main.
    - Voilà ! Comme promis, je vais croquer cette tablette devant toi. Vous en voulez ?
    Tout en mangeant le chocolat, il est de temps à autres secoué par une quinte violente. Quand il a vu(présent) que Nassim le regardait avec tristesse, il voulait(présent) le rassurer en lui disant : Ne vous inquiétez pas, ce n’est rien, les gens croient que c’est la maladie des poumons, alors que je suis allergique au pollen. C’est le vieux Cheikh Marouane qui me l’a dit. C’est lui notre médecin de famille. Chez le médecin roum , il faut beaucoup de sous…Puis, il dit que c’est la santée de son père hospitalisé qui suscitait de graves inquiétudes.
    A peine a-t-il avalé un petit morceau de chocolat, qu’il range le reste de la tablette dans la poche de sa veste élimée.
    - Ah je ne suis pas d’accord, tu dois terminer toute la tablette, conformément aux clauses de notre marché ! Lui dis Nassim
    - Mais ya ami , je dois partager le reste ave mes deux autres frères. Ils sont tous cireurs comme moi… Quant-au morceau de savon que tu m’as rajouté, il est pour ma mère.
    Nassim gagna(présent) vite la sympathie du jeune cireur. Il lui dit : je m’appelle Yanis, et si un autre jour tu sas besoin de n’importe quoi dans le quartier, n’hésite pas à venir ? Tous les garçons qui trainent dans le square sont mes amis, ils me connaissent tous. Tu n’as qu’à demander après (familier) Tarzan c’est mon surnom, il parait que je grimpais(présent) bien aux arbres du square !
    (Pourquoi ce passage au passé?)
    Dans sa chambre d’hôtel, Nassim n’a pratiquement pas fermé l’œil de la nuit. La rencontre avec le jeune cireur a réveillé en lui les souvenirs de son enfance. Oui, dans la campagne ou dans les villes, la misère est la même. Et puis, tous ces mendiants accroupis à l’entrée du restaurant de la place, quémandant une pièce… . Donc, rien n’a rien n’a changé apparemment en Algérie !
    Aux premiers rayons du soleil, Nassim quitta (un présent irait mieux) sa chambre d’hôtel et se dirige tout droit vers la gare de chemin de fer. Le départ du train à destination de Sétif est prévu dans deux heures. Il monte dans la 1ère voiture et prend place dans le premier compartiment qui s’offre à lui. Deux voyageurs y ont pris place avant lui. Quelques minutes après, ils sont rejoints par 3 (en lettres) autres. Le train est bondé ce jour là. Le départ est sifflé à 9 heures . l’arrivée à la gare de Sérif est prévue à 14 heures.
    Il régnait(présent) une ambiance joyeuse dans le compartiment. Nassim est assis entre deux quinquagénaires, l’un porte une veste bleu(féminin) de travail, l’autre se dit cheminot. Sur le siège d’en face, un homme à la carrure de géant porte une casquette de marin. A lui seul il occupe presque la moitié de la banquette ! A ses côtés deux jeunes garçons, la vingtaine environ. Ils voyagent ensembles. Ils commentent à haute voix le film « charlot boxeur(majuscules au titre) », de Charlie Chaplin, qu’ils ont vus dans une salle de cinéma populaire de Belcourt . Ils rient à george déployée. Arrivés près de la ville de Bouira, un homme de petite taille, chétif, coiffé d’une calotte rouge, entre dans le compartiment :
    - Excusez-moi, messieurs, puis-je me serre(infinitif) contre vous ! Je suis resté debout pendant tout le trajet, depuis notre départ d’Alger. Je n’arrive plus à tenir sur mes jambes. Nassim se lève et invite l’homme à la calotte rouge de s’asseoir.
    Tout au long du trajet, ces passagers se racontent des histoires. Chacun va raconter une histoire à lui. Une Manière comme une autre de chasser l’ennui, la monotonie. On parle de tout et de rien.
    A sa sortie de la gare, Nassim si dirige tout droit vers le lieu dit Sour , vestige d’un vieux rempart qui entourait la ville dans l’antiquité. C’est sous ce rempart, que stationnent les taxis de Lafayette. Il monte dans la première voiture qui s’offre à lui, une traction avant Citroën, noire.




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